Franz Ittenbach – Portrait Soist Margarete
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Lartiste a choisi de placer la modèle dans un intérieur bourgeois, suggéré par le décor. Un tableau représentant une Vierge à lEnfant, encadré de façon ostentatoire, se trouve en arrière-plan, contribuant à limpression de piété et de respectabilité. Une composition florale, disposée sur une table, ajoute une touche de nature et de vitalité à lensemble, sans rompre avec la gravité du sujet.
La femme est vêtue dune robe bleu pâle, ornée dun collier et dun médaillon ovale, vraisemblablement un portrait miniature. Un châle en fourrure, dune blancheur immaculée, recouvre ses épaules, signifiant clairement son statut social élevé et sa capacité à se payer de tels luxes. Ses mains, délicatement posées sur ses genoux, révèlent des doigts fins et une bague à l’annulaire, symboles de confort et de mariage.
Le regard de la modèle, direct et légèrement mélancolique, captive lattention. Il ne sagit pas dun regard affectueux ou taquin, mais plutôt dune expression de retenue et de dignité. Lensemble de la composition suggère une femme consciente de sa position sociale et désireuse de la maintenir.
Les subtexts de cette œuvre résident dans la mise en valeur de la bourgeoisie du XIXe siècle. La richesse matérielle, la foi religieuse, le respect des conventions sociales : autant d’éléments qui contribuent à définir lidentité de la modèle et, par extension, de son milieu social. La présence de la Vierge à l’Enfant pourrait également être interprétée comme une allégorie de la maternité, valeur centrale dans la société de lépoque, bien quelle ne soit pas nécessairement représentée comme mère elle-même dans le tableau. Le jeu subtil entre le bleu de sa robe et la blancheur de la fourrure suggère une certaine fragilité, presque une vulnérabilité, sous la surface de lélégance et du statut. L’œuvre, au-delà du simple portrait, est donc une représentation idéalisée de la femme bourgeoise, figée dans une posture de respectabilité et de vertu.