Dans cette gravure, on observe une scène de corrida en plein cours. Le point focal est sans conteste le picador, monté sur un cheval blindé, qui plante sa lance dans le dos du taureau. Lanimal, massif et puissant, est en pleine charge, son corps tendu par l’effort et la douleur. On perçoit dans la gravure une tension palpable, exacerbée par la posture du taureau et lexpression visiblement concentrée, voire résignée, du picador.
À droite de la composition, un groupe dassistants, vraisemblablement des banderilleros, semble sactiver autour du taureau, probablement pour tenter de le maîtriser ou de préparer la suite de la corrida. Leurs mouvements sont rapides et nerveux, accentuant le dynamisme de la scène.
Le décor est dépouillé : une arène circulaire, à peine esquissée, suggère l’espace clos du combat. Le sol sablonneux est marqué par les empreintes des animaux et des combattants, témoignant de la violence du spectacle. La perspective, bien que rudimentaire, renforce limpression de mouvement et de profondeur.
Lensemble de la gravure ne se limite pas à une simple description de la corrida. Elle semble explorer la relation complexe entre lhomme et la bête, entre la force brute et la stratégie, entre la tradition et la violence. On peut y déceler une certaine ambivalence : dun côté, la maîtrise de lhomme sur lanimal, symbolisée par le picador et son cheval; de lautre, la puissance et la dignité du taureau, qui malgré les blessures continue de se battre.
Le caractère documentaire de lœuvre, faisant partie dune série illustrant les différentes phases de la corrida, souligne également limportance de cette tradition dans la culture espagnole et, plus largement, dans lhistoire de la représentation du combat et de la mort. Le choix de la technique de la gravure, avec son rendu précis et son absence de couleurs, confère à la scène une certaine gravité et une distance analytique, invitant le spectateur à contempler les aspects cruciaux de ce spectacle controversé.
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Picador Piercing a Bull with His Lance (series title: Collection of the Principal Maneuvers in Bullfighting) — Antonio Carnicero
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Dans cette gravure, on observe une scène de corrida en plein cours. Le point focal est sans conteste le picador, monté sur un cheval blindé, qui plante sa lance dans le dos du taureau. Lanimal, massif et puissant, est en pleine charge, son corps tendu par l’effort et la douleur. On perçoit dans la gravure une tension palpable, exacerbée par la posture du taureau et lexpression visiblement concentrée, voire résignée, du picador.
À droite de la composition, un groupe dassistants, vraisemblablement des banderilleros, semble sactiver autour du taureau, probablement pour tenter de le maîtriser ou de préparer la suite de la corrida. Leurs mouvements sont rapides et nerveux, accentuant le dynamisme de la scène.
Le décor est dépouillé : une arène circulaire, à peine esquissée, suggère l’espace clos du combat. Le sol sablonneux est marqué par les empreintes des animaux et des combattants, témoignant de la violence du spectacle. La perspective, bien que rudimentaire, renforce limpression de mouvement et de profondeur.
Lensemble de la gravure ne se limite pas à une simple description de la corrida. Elle semble explorer la relation complexe entre lhomme et la bête, entre la force brute et la stratégie, entre la tradition et la violence. On peut y déceler une certaine ambivalence : dun côté, la maîtrise de lhomme sur lanimal, symbolisée par le picador et son cheval; de lautre, la puissance et la dignité du taureau, qui malgré les blessures continue de se battre.
Le caractère documentaire de lœuvre, faisant partie dune série illustrant les différentes phases de la corrida, souligne également limportance de cette tradition dans la culture espagnole et, plus largement, dans lhistoire de la représentation du combat et de la mort. Le choix de la technique de la gravure, avec son rendu précis et son absence de couleurs, confère à la scène une certaine gravité et une distance analytique, invitant le spectateur à contempler les aspects cruciaux de ce spectacle controversé.