Létude de cette gravure révèle une figure féminine, vue de dos et de trois quarts, occupant une place centrale sur un fond neutre et uniformément clair. Lartiste a choisi de représenter une femme portant une coiffe, un élément distinctif de la tradition bretonne, qui encadre sa tête et souligne sa silhouette. Le dessin est réalisé avec une facture linéaire marquée. Les contours, bien définis, délimitent la forme générale du corps, tandis que des hachures légères suggèrent le volume et la texture des vêtements. On observe une certaine simplification des formes, presque une abstraction, qui met en relief lessence même de la figure. Le traitement des mains, lune posée sur la hanche, lautre semblant agripper une partie du corsage, ajoute une dimension de tension ou de contemplation au personnage. Le cadrage resserré, centré sur le buste et la partie supérieure du corps, invite à une introspection. Labsence de paysage ou déléments contextuels accentue cette concentration sur lindividu. On perçoit une certaine mélancolie, une retenue dans la posture, qui laissent entrevoir un sentiment de solitude ou de résignation. La femme semble absorbée dans ses pensées, échappant à un monde extérieur invisible. Lensemble dégage une impression de fragilité et de dignité. Lattention portée au détail de la coiffe et des plis des vêtements, bien que rendus avec une certaine sobriété, témoigne dun souci de respect pour la tradition et les coutumes locales. On peut supposer que lœuvre cherche à saisir non seulement lapparence physique dune femme bretonne, mais également son identité culturelle et son état dâme. La signature discrète en bas à droite, et le cercle au-dessus de la tête de la femme, ajoutent une touche de mystère à lensemble, suggérant peut-être une aura ou une spiritualité particulière.
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Armand Seguin Femme en coiffe de dos – Breton Woman in a Cap Seen from Behind three quarter length ca 1893–94 123199 1124 — European art; part 1
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Le dessin est réalisé avec une facture linéaire marquée. Les contours, bien définis, délimitent la forme générale du corps, tandis que des hachures légères suggèrent le volume et la texture des vêtements. On observe une certaine simplification des formes, presque une abstraction, qui met en relief lessence même de la figure. Le traitement des mains, lune posée sur la hanche, lautre semblant agripper une partie du corsage, ajoute une dimension de tension ou de contemplation au personnage.
Le cadrage resserré, centré sur le buste et la partie supérieure du corps, invite à une introspection. Labsence de paysage ou déléments contextuels accentue cette concentration sur lindividu. On perçoit une certaine mélancolie, une retenue dans la posture, qui laissent entrevoir un sentiment de solitude ou de résignation. La femme semble absorbée dans ses pensées, échappant à un monde extérieur invisible.
Lensemble dégage une impression de fragilité et de dignité. Lattention portée au détail de la coiffe et des plis des vêtements, bien que rendus avec une certaine sobriété, témoigne dun souci de respect pour la tradition et les coutumes locales. On peut supposer que lœuvre cherche à saisir non seulement lapparence physique dune femme bretonne, mais également son identité culturelle et son état dâme. La signature discrète en bas à droite, et le cercle au-dessus de la tête de la femme, ajoutent une touche de mystère à lensemble, suggérant peut-être une aura ou une spiritualité particulière.