Gil Elvgren – pcal ge pad 010901
На эту операцию может потребоваться несколько секунд.
Информация появится в новом окне,
если открытие новых окон не запрещено в настройках вашего браузера.
Для работы с коллекциями – пожалуйста, войдите в аккаунт (ouvrir dans une nouvelle fenetre).
Поделиться ссылкой в соцсетях:
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?
Larrière-plan est dominé par une rangée dappareils électroménagers : un réfrigérateur imposant, des bocaux et des récipients de diverses tailles, suggérant un intérieur propre et organisé. La lumière, bien que artificielle, met en valeur la peau lisse de la jeune femme et accentue la courbure de sa jambe, posée avec insouciance sur le rebord de lévier.
Le texte associé, mentionnant le titre Now Dont Ask Me Whats Cookin et la date de 1948, offre un contexte temporel crucial. Cette indication situe lœuvre dans lAmérique daprès-guerre, une période marquée par une forte valorisation du foyer, de la féminité et du progrès technologique. Lœuvre peut alors être interprétée comme une célébration de cette nouvelle ère, où les appareils ménagers simplifient la vie domestique et laissent davantage de temps aux femmes pour sépanouir.
Cependant, la présence de linfirmière, associée à la pose aguichante, introduit une tension subtile. Elle ne semble pas préoccupée par la cuisine, mais plutôt par une attitude plus personnelle, voire provocatrice. Le regard, dirigé vers lextérieur du tableau, suggère une invitation, une communication implicite avec le spectateur.
On perçoit ici une ambivalence typique de liconographie de l’époque, où lon cherche à concilier la représentation dune femme moderne, active et indépendante, avec les normes sociales traditionnelles de la féminité. Le calendrier en bas à droite, indiquant le 9 janvier, semaine 2, renforce laspect quotidien et banal de la scène, tout en soulignant son caractère figé dans le temps. Il sagit dun instantané, dune pose figée qui laisse planer le mystère sur les pensées et les intentions de la protagoniste. Lœuvre, dans son ensemble, évoque un climat de légèreté et de séduction, empreint des codes esthétiques des calendriers publicitaires américains de la fin des années 1940.