Major’s matchmaking Pavel Fedotov (1815-1852)

Description de la peinture de Pavel Fedotov La rencontre du major

Le tableau L’entremetteur du major est la peinture la plus célèbre de l’artiste russe Pavel Andreevich Fedotov. Son sujet est étroitement lié à des histoires réelles de l’époque.

Souvent, les nobles appauvris cherchaient à se marier avec les filles des marchands, ce qui leur permettait d’obtenir une riche dot. De cette façon, ils ont échangé leur noblesse contre de l’or, tandis que les marchands ont obtenu de bonnes relations et de la générosité pour leurs petits-enfants. Naturellement, il n’y a jamais eu d’amour en jeu - il n’y en avait pas de part et d’autre.

Nous voyons une image similaire de la vie de Fedotov. Un officier-marié se tient sur le côté, faisant tournoyer une moustache serrée et pensant à la riche somme qu’il pourra toucher après le mariage. À l’arrière-plan central, la mariée effrayée et joviale, vêtue d’une riche robe rose et blanche (qui est peut-être le seul personnage positif du tableau), tente d’échapper à sa mère, qui exerce une emprise autoritaire sur sa fille.

À proximité se trouve le père de la jeune fille, qui s’empresse de boutonner son manteau et qui réfléchit également à l’avantage qu’il peut tirer du mariage imminent. Le futur marié fait face au père de famille et tente de dissimuler l’excitation de la mariée. A proximité, la femme de chambre, observant ironiquement, prépare la chambre pour l’invité important. Seul le chaton au premier plan est préoccupé par son travail important : il se lave le visage d’un air satisfait et ne pense pas aux fiançailles imminentes.

Ainsi, le tableau nous parle de la simple "vente" de la jeune fille, qui a été élevée, habillée et éduquée uniquement pour être mariée avec profit. Nous comprenons qu’avec ce type d’approche, une personne devient une chose. Rappelez-vous les paroles de Larisa, la célèbre gaspilleuse d’Ostrovskij : "Je suis une chose, un beau jouet. La chose qui pourrait être vendue si on le souhaite et faire un profit sur sa vente.

Les contemporains ont accueilli l’image avec enthousiasme, les principaux journaux de Saint-Pétersbourg ont écrit à ce sujet, soulignant que de tels accords de mariage constituaient une tache honteuse dans les mœurs de leur époque.