Marianne von Werefkin – Solar eclipse; Sonnenfinsternis
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Derrière cette scène triangulaire, se dresse une ville, ou plutôt une architecture labyrinthique, dessinée dans un style précis, presque mécanique. Les bâtiments, uniformes et répétitifs, sempilent les uns sur les autres, créant une impression de densité et doppression. On perçoit une certaine froideur dans cette représentation, une absence de vie palpable au sein de cette agglomération. Larchitecture semble conçue comme une machine, dénuée de toute chaleur humaine.
Flanquant cette ville, des échafaudages massifs, rigides et anguleux, sélèvent vers le ciel sombre. Ces structures, en bois apparent, semblent à la fois soutenir et entraver la vue sur la ville. Elles suggèrent un état de construction permanente, un processus inachevé, voire une tentative de contrôle ou de confinement.
Lensemble évoque un sentiment de solitude et disolement. La silhouette humaine, réduite à un point, semble perdue dans cet espace artificiel. Labsence de lumière naturelle, mise à part le triangle blanc, renforce cette sensation de désolation. Le contraste entre le ciel noir et la ville grise accentue le caractère oppressant de la scène.
Il est possible dy lire une réflexion sur la condition humaine, confrontée à une réalité urbaine impersonnelle et déshumanisante. Le triangle, en tant que scène, pourrait symboliser la nécessité dune performance, dune représentation de soi face à un monde indifférent. Les échafaudages, quant à eux, pourraient incarner les barrières, les contraintes qui entravent notre liberté et notre authenticité. L’œuvre semble inviter à une méditation sur la fragilité de lindividu face à la force implacable du collectif, sur l’artifice et la perte de repères dans un monde construit.