Bartolomeo Passarotti – Portrait of Guidubaldo II della Rovere
Emplacement: Palazzo Pitti, Firenze.
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Lœuvre présente un homme, probablement un personnage dimportance, capturé dans une pose à la fois formelle et décontractée. Il se tourne de trois quarts vers le spectateur, son regard direct et assuré, suggérant une volonté de se montrer à la fois accessible et autoritaire. Lexpression faciale est complexe : on y perçoit une gravité teintée dune pointe de mélancolie, peut-être une réflexion sur le poids des responsabilités. La barbe soignée et la chevelure châtain, légèrement ondulée, contribuent à limpression dun individu réfléchi et cultivé.
Lhabit rouge vif, richement orné de boutons, attire immédiatement lattention. Le tissu, drapé avec une attention méticuleuse, révèle le talent du peintre pour la représentation des textures et des volumes. Louverture de la veste laisse entrevoir une doublure sombre et un ornement en métal, renforçant lidée de richesse et de statut.
Un élément singulier et intrigant se trouve à ses pieds : un lévrier blanc, semblant soffrir à lui, la gueule ouverte comme sil aboyait ou parlait. Ce chien, symbole de loyauté et de noblesse, ajoute une dimension supplémentaire à l’ensemble. Son attitude, inhabituelle dans un portrait de cette nature, pourrait suggérer une communication particulière ou une allégorie de la fidélité.
Au fond, le décor est sombre, presque indistinct, mais une lumière douce et diffuse éclaire le visage et les vêtements du modèle, créant un effet de clair-obscur qui renforce le drame de la scène. La lumière semble émaner dune source située en haut à gauche, guidant le regard du spectateur vers le visage du sujet.
Au-delà de la simple représentation dun individu, cette peinture recèle des subtexts potentiels. Le geste de la main levée, comme pour souligner un propos ou donner un ordre, peut être interprété comme un symbole de pouvoir et de contrôle. Lassociation du modèle avec le lévrier, animal noble et fidèle, pourrait évoquer lidéal du prince éclairé, juste et dévoué à son peuple. Enfin, la mélancolie perceptible dans lexpression du visage pourrait laisser entrevoir une conscience du fardeau du pouvoir et des responsabilités qui incombent à celui qui est représenté. Lensemble suggère une exploration subtile de la condition humaine, de la noblesse et du poids des obligations.