Professor CSA Print Ma Wan 122 Ma Wan

Lœuvre présentée déploie un paysage dune ampleur notable, dominé par une imposante formation rocheuse occupant la partie gauche du tableau. Les roches, représentées dans une palette de bruns et de gris subtils, révèlent une texture rugueuse et une complexité géologique rendues grâce à un dessin précis et nuancé. La lumière semble émaner dune source indistincte, créant des jeux dombre qui accentuent le relief et la profondeur de lespace.
À droite de cette masse rocheuse, on observe une succession de collines plus douces, parsemées darbres aux feuillages délicatement suggérés. Ces arbres, principalement des conifères, ajoutent une dimension verticale au paysage et contribuent à limpression générale de vastitude. Une rivière, sinueuse et paisible, traverse la scène, reflétant les couleurs du ciel et des arbres environnants. On distingue quelques embarcations flottant sur ses eaux calmes, marquant la présence humaine dans ce cadre naturel.
Le ciel, dune teinte légèrement rosée, suggère un crépuscule ou un lever de soleil. Un voile brumeux semble flotter au-dessus de leau, adoucissant les contours et conférant à lensemble une atmosphère onirique et contemplative.
Dans le coin supérieur gauche, une calligraphie en rouge se distingue, probablement un poème ou une inscription faisant référence au paysage représenté. À côté, une autre inscription, plus discrète, ajoute une dimension narrative ou explicative à lœuvre. Le titre, inscrit dans le coin supérieur droit, semble indiquer un lieu spécifique, «Qishan Landscape, Part 1», suggérant quil pourrait sagir dune série de représentations.
Au-delà de la simple représentation dun paysage, lœuvre semble évoquer une méditation sur la nature et le temps qui passe. Léquilibre entre les éléments naturels – roches, arbres, eau, ciel – suggère une harmonie et une sérénité. La présence humaine, discrète, ne perturbe pas cette impression de paix, mais témoigne d’une relation respectueuse entre lhomme et son environnement. On perçoit un désir de capture de l’éphémère, une volonté de rendre l’essence même du paysage plutôt qu’une simple reproduction fidèle. La composition, malgré son apparente simplicité, est soigneusement orchestrée pour guider le regard du spectateur à travers l’espace et linviter à la contemplation.