Paul Kane – Francois Lucie: Cree Half-Breed Guide, Fort Edmonton
На эту операцию может потребоваться несколько секунд.
Информация появится в новом окне,
если открытие новых окон не запрещено в настройках вашего браузера.
Для работы с коллекциями – пожалуйста, войдите в аккаунт (ouvrir dans une nouvelle fenetre).
Поделиться ссылкой в соцсетях:
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?
Lhomme porte un chapeau de fourrure imposant, volumineux et sombre, qui encadre son visage et souligne ses traits. Une épaisse masse de cheveux, apparents sous le chapeau, renforce cette impression de densité et de robustesse. Son visage est marqué par des traits fins, une peau mate et un regard perçant, souligné par des sourcils dun brun foncé. Un léger hâle suggère une exposition prolongée aux éléments.
Il est vêtu dun habit bleu sombre, dont la texture semble évoquer un tissu lourd et résistant. Des galons et ornements colorés, dun violet vif et orné de motifs géométriques, décorent le pourtour du col et sétendent le long des manches. Un gilet richement décoré, de couleur jaune et rouge, avec des détails complexes et une broderie élaborée, est visible sous le manteau, témoignant dune certaine aisance et dune attention particulière portée à la présentation.
La palette de couleurs est dominée par des tons sombres et froids – bleus, bruns, noirs – rehaussés par les touches vives du violet et du jaune. Larrière-plan est indistinct, sombre et neutre, ce qui concentre lattention sur le sujet. L’éclairage, quoique homogène, met en évidence le visage et les détails des vêtements.
Le portrait suggère une figure dautorité, dun guide, peut-être, ou dun intermédiaire entre deux cultures. La tenue vestimentaire, mélange déléments européens et déléments traditionnels, témoigne dune identité complexe et hybride. On perçoit une certaine ambivalence, un positionnement à la frontière entre deux mondes. L’expression du visage, à la fois stoïque et attentive, laisse entrevoir une intelligence vive et une connaissance approfondie de son environnement.
Linclusion de linscription manuscrite en bas, partiellement lisible, renforce limpression dun document officiel ou dune identification formelle. On devine une volonté de conserver une trace de cette figure, de la fixer dans la mémoire collective, peut-être dans le contexte dune relation commerciale ou dun accord avec une compagnie de traite. L’œuvre semble vouloir témoigner d’une époque de contact et d’échange entre les populations autochtones et les Européens.