"Nouveau venu" au Musée d’art moderne de Moscou Automatique traduire

À partir du 27 octobre, les Moscovites ont eu l’occasion de se familiariser avec le travail des artistes de l’underground de Leningrad, qui a travaillé à une époque critique des années 1980 à 1991. L’exposition "New Coming" a été organisée pour la première fois par MMOMA et durera jusqu’au 9 décembre. Elle comprenait plus d’une centaine d’expositions - peintures et peintures graphiques, collages, œuvres vidéo et photo, poésie et prose d’artistes qui ressentent péniblement les valeurs culturelles et sociales. rift, nécessitant une révision radicale de l’art traditionnel.

Pour la tradition, quelle qu’elle soit, il n’y avait pas de place à cette époque: les idées de l’art pré-révolutionnaire étaient trop éloignées de la réalité du monde, la tradition soviétique s’est perdue, l’influence occidentale a inspiré encore plus de brouillard. Les personnes créatives qui se trouvaient dans une situation similaire faisaient partie du peloton, de contradictions internes et d’instabilité émotionnelle, d’angoisse mentale et, en même temps, de désir de créer, tout cela donnait naissance à un art tout à fait original. Il n’est pas surprenant que ce soit précisément cette créativité qui ait inspiré le réalisateur culte Sergei Solovyov à la création du film Assa, dans lequel Viktor Tsoi a interprété l’un des rôles secondaires avec brio.

Le groupe de "nouveaux artistes" comprenait plus de 70 personnes unies par l’idée de faire une révolution culturelle. Les premiers à y entrer étaient Sergey Sotnikov, Oleg Kotelnikov, Georgy Guryanov, Andreï Medvedev, Vadim Ovchinnikov et d’autres. Ils ont été inspirés par les idées de l’avant-garde russe et du «zéro art». L’objectif principal était la transformation du monde qui nous entoure - le transfert de l’art des toiles à la réalité environnante. L’espace culturel ne devrait pas seulement se trouver dans les salles de musée et les galeries d’expositions, mais aussi entourer chaque personne de tous les côtés. Le monde entier doit être "réécrit", redessiné et rené à travers la créativité.

Eve Istr