L’Hermitage envisage de changer ses traditions artistiques Automatique traduire

Le problème de placer une collection d’art contemporain aujourd’hui est le plus pertinent pour Musée de l’Ermitage . Un musée qui n’expose que l’art du passé risque de devenir un espace mort. En 2007, le jeune conservateur Dmitry Ozerkov a été mis à la tête du projet 20/21, destiné à résoudre les problèmes existants de l’exposition d’art contemporain.

L’Hermitage a régulièrement organisé des expositions d’artistes vivants pendant de nombreuses années. L’exposition des œuvres d’Antony Gormley s’est tenue ici l’année dernière. En 2001, Louise Bourgeois organisa une grande exposition d’art qui se déroula avec beaucoup de succès.

Cette semaine, une partie rénovée du bâtiment de l’état-major a été ouverte aux visiteurs. L’ensemble du projet de reconstruction devrait être achevé d’ici à 2014, afin de célébrer le 250e anniversaire de la fondation de l’Ermitage par Catherine la Grande. Le bâtiment lui-même est un monument architectural, mais la partie de celle-ci qui a souffert de la guerre sera réaménagée en salles d’exposition modernes. Dans les mois à venir, le bâtiment de l’état-major accueillera des expositions d’art contemporain, ainsi que des peintures du XIXe et des siècles précédents. Pour la première fois, les œuvres de Rembrandt et de Picasso seront exposées de l’autre côté de la place du palais.

Actuellement, une partie des locaux est consacrée à l’exposition de Jake et Dinos Chapman (Jake et Dinos Chapman) "The End of Fun". Une série d’œuvres présente des paysages vertigineux avec des crânes et Ronald MacDonald dans un bateau entouré de requins. Une exposition de Dmitry Prigov, un conceptualiste moscovite décédé en 2007, a également ouvert ses portes la semaine dernière.

En outre, le musée possède une riche collection d’art d’avant-garde russe, qui a été simplement ignorée à l’époque soviétique. Et peut-être que le plus gros problème de l’Ermitage aujourd’hui est de savoir comment raconter l’histoire de l’art au XXe siècle sans devenir l’équivalent russe du MoMa.

Anna Sidorova