Diana Surzhina. Exposition "Dômes de Moscou" Automatique traduire

L’exposition "Dômes de Moscou" se tiendra du 16 au 24 août 2014 au Musée AN Skryabin, au 11, allée Bolshaya Nikolopeskovsky, à Moscou (accès aux stations de métro Smolenskaya, Arbatskaya). Artiste Surzhina Diana , organisateur de l’exposition - Union créative des artistes professionnels - TSPH. Le vernissage de l’exposition est prévu pour le samedi 16 août. Dimanche, l’exposition principale du musée du compositeur AN Scriabin sera tout aussi gratuite. Le musée est fermé les lundis et mardis, les autres jours il est ouvert de 11h à 19h et le jeudi à partir de 13h.

S. Fateev: Les peintures de l’exposition Domes of Moscow ne sont pas du tout commerciales. Parmi les Moscovites, rares sont ceux qui souhaitent accrocher une image du temple dans leur appartement. Pour les touristes, elle est trop volumineuse pour des souvenirs. Pour le collectionneur, dessiner est moins précieux que la peinture à l’huile sur toile. Cette exposition est pour le public. Pour ceux qui veulent voir la beauté de notre ville en traits fins et en aquarelles. La plupart des espèces représentées dans les peintures n’existent tout simplement pas: d’autres temples sont complètement cachés dans les arrière-cours ou le soleil ne tombe jamais sur leurs dômes.

D. Surzhina: J’ai trouvé ces espèces pour vous et pour moi-même, je les ai nettoyées de la mise à l’échelle des clôtures et des pièces détruites. Qui sait si ces temples seront reconstruits à l’avenir ou complètement démolis… En attendant, il y en a, admirons-les. Le coût des reproductions est relativement abordable et la qualité des technologies modernes de transfert d’images sur toile ou sur papier est presque identique à l’original.

S. Fateev: Lorsqu’il met ses projets en œuvre, un créateur se heurte souvent aux mêmes problèmes que les vendeurs ordinaires, mais en même temps, il éprouve d’étranges remords: il vend quelque chose qu’il a apprécié. S’il vendait des objets appartenant à d’autres personnes, il exigerait sûrement le prix correspondant sans aucun complexe. Et quand il met une image en vente et que les clients aiment son travail, l’artiste peut la donner presque pour rien. Pourquoi cela arrive-t-il?

Diana Surzhina: Après être allée à Arbat pendant les années de perestroïka, j’ai vendu des tableaux, reçu de l’argent et je savais que je devais leur acheter de la nourriture et pouvoir tenir jusqu’à l’automne, lorsque les pommes de terre mûrissent sur le site et que je peux me reposer. J’étais fier de mon rôle de getter, mes parents me considéraient comme un soutien. Mais même dans ce cas, il n’était pas facile pour moi de nommer le prix du tableau et de le donner à des mains inconnues. Un boogie dans une veste classique couleur framboise m’a demandé un jour: «Et si j’achète chez vous et ici, est-ce que je piétinerai immédiatement vos photos?» Allez-vous donner? Et pour deux prix? Et combien donnerez-vous? «Je ne le rendrai pas», répondis-je et commençai à rentrer chez moi… La troisième journée fut franchement mauvaise pour moi. J’avais peur de sortir et regrettai de ne pas l’avoir fait… Et puis ça passa. Dans ces images, ce n’était pas seulement mon travail, je ne regretterais pas le mien… Mais tout le monde m’a aidé: l’un découpait des cadres blancs, l’autre décrivait mes dessins comme de l’encre pour plus de luminosité, le troisième allait photographier des églises. Et le complot lui-même: les églises de Moscou - ne lui ont pas permis d’être traité comme ça. Quand je suis quand même sorti, le taureau framboise a dit à mes garçons de ne pas me toucher et de ne pas me prendre de l’argent.

S. Fateev: Le type psychologique d’artiste est un introverti, une personne travaillant seule. Mais pour exposer et vendre leurs œuvres, il vous faut un type complètement opposé: léger, ouvert, sociable.

Diana Surzhina: Nous devons accepter comme vérité que la tension dans les ventes et les expositions pour les introvertis est normale. L’extraverti peut volontiers négocier et argumenter, et l’introverti sera contrarié par le processus même de vente et de séparation. Vos sentiments peuvent même être transmis aux clients et les éloigner de l’acquisition d’une image. Mais si vous imaginez avec eux un endroit où la photo sera suspendue…

"Où voulez-vous la pendre?" De quelle couleur est le papier peint dans la pièce? - Oui, nous sommes un cadeau au patron… - Aime-t-il peindre? Créez une atmosphère où cela «profite à tout le monde» - ils achèteront une chose digne, et vous saurez qu’ils l’accepteront avec plaisir et que cela deviendra plus facile à vendre.

S. Fateev: Les images de l’exposition «Domes of Moscow» sont destinées au flux de téléspectateurs. Elles auraient fière allure sur les murs des grandes agences immobilières, des entreprises de construction, des banques. La beauté des formes architecturales de l’immobilier, la monumentalité des bâtiments et la légèreté des aquarelles évoquent un sentiment de fierté et d’implication dans la culture de la capitale de notre pays.

Sergey Fateev