Le Conservatoire de Moscou a montré de la musique. Kinesthetics en attente Automatique traduire

MOSCOU. Tchaïkovski et Scriabine en trois dimensions au conservatoire.

La première expérience de visualisation 3D de classiques, qui a été décidée le 15 janvier dans la Grande Salle, ne devrait pas être la dernière. Et ce n’est même pas que la vulgarisation de la musique sérieuse nécessite l’utilisation de moyens plus familiers pour les concerts rock. En effet, le studio NOHlab, qui possède une expérience considérable dans l’organisation de spectacles de musique légère, notamment pour le légendaire groupe britannique Pink Floyd, et Scriabin Lab du Scriabin Museum, a participé au projet.

Une expérience similaire est justifiée en termes de différence dans la perception d’informations du monde extérieur. Les audiences n’ont pas besoin de beaucoup de "soutien" illustratif supplémentaire. Les kinesthésiques percevraient avec enthousiasme la connexion des récepteurs olfactifs et tactiles. Pour les visuels, l’immersion dans le monde des couleurs et des images volumineuses est une chance de multiplier l’impression des sons de la musique. Casse-noisette et Le poème de l’ecstasy, présentés lors d’un concert expérimental, ont reçu une forme de réalisation inhabituelle et impressionnante.

L’apparition de Scriabine dans l’émission «Poems of Ecstasy» n’est pas du tout accidentelle. Le compositeur réformateur s’est tourné vers la synthèse de la musique et de la lumière, basée sur les conclusions de Newton. Le célèbre scientifique a reçu un spectre de couleur du faisceau du soleil à l’aide d’un prisme trièdre. Les couleurs qu’il contient correspondaient aux tons de l’octave. Scriabine a d’abord utilisé le principe novateur de The Poem of Fire. Rimsky-Korsakova s’est également intéressé à la théorie de Newton, en utilisant activement ses conclusions lors de la création d’opéras.

Les idées des compositeurs du passé ont été activement utilisées par des artistes d’avant-garde de la musique moderne, y compris en Russie. Dans le contexte de ce sujet, on peut rappeler les découvertes intéressantes de Pierre Boulez et l’expérience de l’utilisation du jeu à rayons lumineux lors de la mise en scène de l’opéra Valkyrie de Wagner dirigé par Sergei Eisenstein en 1940.

Elena Tanakova © Gallerix.ru