Le cadeau généreux d’Umberto Eco - de beaux livres et l’univers entier Automatique traduire

MILAN Umberto Eco est décédé. Scientifique, philosophe, écrivain.

Le départ d’Eco était inattendu, malgré les informations faisant état de son combat courageux contre le cancer au cours des deux dernières années. La publication de la collection avec son essai sur la littérature, prévue au début du printemps par Corpus, est comme un sourire d’adieu qui atténue la tristesse de la perte. Comme des lettres envoyées de différents endroits à la demande de celui qui sait qu’il ne reviendra pas, mais qui épargne ses proches. La déclaration d’Eco sur les bons livres, qui sont toujours plus sages que leur créateur, ne peut être attribuée à l’auteur lui-même. Les livres ne sont qu’une partie du patrimoine intellectuel de l’un des peuples les plus intelligents et les plus instruits de son temps, un homme de la Renaissance. Travaux philosophiques, essais, journalisme, travaux scientifiques sur les études médiévales et la sémiotique. En développant son concept sémiotique, il s’est tourné vers les études des représentants de l’école de Tartu, Yuri Lotman et Boris Uspensky.

Eco restera dans la mémoire de la postérité et en tant que créateur du concept d’ouverture de tout travail à de nombreuses interprétations. En tant qu’auteur d’un essai sur le fascisme éternel, dans lequel 14 de ses caractéristiques principales ont été identifiées. Depuis 20 ans, non seulement il n’est pas devenu obsolète, mais il reste terriblement d’actualité.

La sortie du premier livre - «Le nom de la rose» - à 48 ans semble presque naturelle. Une coquille de détective fascinante contenait l’ensemble de l’Univers, un gouffre d’informations diverses sur le monde moderne et le Moyen Âge, qui semblaient incroyablement proches et tangibles. Des allusions fantaisistes, des références à Arthur Conan Doyle, des éléments élégants de la parodie se sont révélés être de merveilleux compagnons d’une histoire fascinante. "Le nom de la rose" a été le début d’une aventure passionnante. Après ce roman, il n’était plus possible de laisser les autres livres Eco sans attention.

Elena Tanakova © Gallerix.ru