Adieu au sage. Fazil Iskander est décédé Automatique traduire
MOSCOU. En 88, le poète et écrivain en prose Fazil Iskander est décédé dans la capitale.
La combinaison de l’esprit et de la conscience récompense la sagesse. Iskander a fermé pour lui-même une page appelée «politique» il y a un quart de siècle, prenant ses distances par rapport à des privilèges douteux, se protégeant de compromis impossibles pour une personne honnête. "Il n’a pas reconnu les chaînes en silence…". Après l’histoire avec Metropol, quand il a défendu sans peur des écrivains expulsés de l’Union des écrivains et des députés honnêtes à l’ère du changement révolutionnaire - sans but lucratif, mais pour s’occuper des gens pour lui - il n’avait pas besoin de prouver rien à personne.
Il suffit d’ouvrir son «Sandro de Chegem», l’épopée de son enfance «Chika», «Constellation Kozlotur», «L’homme et ses environs», «Les lapins et les boas» pour obtenir des réponses à de nombreuses questions. La décence et la non-participation à la mesquinerie sont des concepts constants en tout temps. Et être un héros pour cela, selon Iskander, n’est pas nécessaire. La vie est insupportable, l’âme a-t-elle besoin de changement? Le salut n’est pas dans une bouteille ou dans la souffrance, mais dans la création. En fin de vie, la conscience de l’épanouissement de soi donne la paix. Les chaînes qui limitent la liberté vont tôt ou tard se rouiller et s’effondrer si vous crachez dessus. L’humour, cependant, aide à ne pas perdre la raison.
Iskander n’a pas réussi à recevoir le prix Nobel, même si l’ampleur de son talent ne laissait pas de doutes sur la validité d’un verdict positif, s’il était rendu à temps. Mais le grand amour du lecteur, l’appréciation du monde chaleureux et bienveillant qu’il a créé constituent une compensation digne, dont la valeur n’augmente que chaque année.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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