A propos de Montparnasse inconnue mettre un mot. Le nouveau livre d’Alec Epstein Automatique traduire

MOSCOU. La maison d’édition "New Literary Review" a publié un livre du spécialiste de la culture Alec D. Epstein, "Forgotten Heroes of Montparnasse".

Pour les diplômés de l’Académie des arts de Russie, le meilleur moyen de promouvoir leur talent était un voyage de retraite en Italie. Malgré les dépenses impressionnantes, personne ne doutait de l’opportunité d’une telle bourse pour étudier la connaissance des chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture, de l’architecture. Les boursiers médaillés d’or pouvaient passer de trois à six ans dans la patrie de Michel-Ange et de Raphaël, et recevaient des sommes considérables et annuelles.

Les nouvelles tendances en peinture et sculpture, une rupture avec l’académisme ont influencé les préférences géographiques. À la fin du XIXe siècle, la région parisienne de Montparnasse est devenue un lieu d’attraction pour les représentants de la bohême de différentes parties du monde. Les artistes, inspirés par les œuvres révolutionnaires d’innovateurs (impressionnistes, symbolistes, post-impressionnistes, pointillistes), cherchent maintenant à pénétrer dans la capitale de la France, où l’atmosphère favorise la naissance d’un nouvel art. Ici, vous pouvez apprendre beaucoup dans de nombreuses écoles privées et avoir une chance de réussir votre carrière.

Henri Matisse, Félix Vallotton, Eduard Vuillard, Emil Nolde, Marcel Duchamp, Alfons Mucha, Eugène Lansere, Alexandre Kuprin, Lev Bakst, Pyotr Konchalovsky, Igor Grabar étaient les élèves les plus célèbres de l’Académie Julian. La succursale de la rue du Vivienne a ouvert ses portes aux femmes auparavant privées de la possibilité d’étudier la peinture en raison des règles hypocrites des établissements d’enseignement publics, qui ne permettaient pas au beau sexe d’assister à des cours avec la participation de la nudité. Anna Golubkina, Maria Bashkirtseva, Anna Bilinskaya, Paula Moderson-Becker et Kete Kolwitz comptaient parmi les étudiants de l’Académie Julian. Une éducation sans exercice ni discipline stricte de la part d’artistes célèbres, la nécessité de réussir l’examen de langue française exorbitant pour la plupart des étrangers, avec la possibilité de participer à des expositions.

Les jeunes artistes ne sont plus obligés de compter sur l’aide financière de l’État. La générosité du sculpteur Alfred Boucher, créateur de la célèbre phalange du «Ruche» bohémien (La Ruche) a aidé un nombre considérable de personnes talentueuses mais pas trop riches. Les écrivains et les artistes ont trouvé ici un soutien, un abri et des opportunités de travail, presque sans payer.

Le culturologue Alec D. Epstein, dans le livre "Forgotten Heroes of Montparnasse", publié par la maison d’édition "New Literary Review", parle du sort d’artistes talentueux, immigrants de l’empire russe, pour la plupart d’origine juive. À propos de ceux qui ont réussi à réussir et de ceux qui attendaient la fin triste, la mort pendant la Shoah ou le départ dans une ombre imméritée. Epstein se souvient également de ceux qui avaient du génie et des perdants: Sergei Diaghilev, Gertrude Stein, Bert Weil, Sergey Schukin, Maxim Vinavera et bien d’autres.

Elena Tanakova © Gallerix.ru