Un pressentiment de guerre ou une période de choix douloureux Automatique traduire

MOSCOU. La maison d’édition AST a publié un nouveau livre de Dmitry Bykov “June”.

L’épigraphe du nouveau livre de Dmitry Bykov pourrait être la phrase de Gorki sur l’impossibilité de comprendre le sens du présent sans connaître le passé. Les héros de «juin» viennent des années troublées qui ont précédé la plus grande catastrophe du 20ème siècle. Mais pour les lecteurs d’aujourd’hui, leurs pensées et leurs angoisses sont compréhensibles et terriblement proches. Dans une plus grande mesure que nous voudrions.

Les conversations qui ont eu lieu lors de l’entretien de Bykov avec l’observateur du BBC Russian Service en 2015 ont également été abordées lors de la conversation entre Bykov et l’observateur du Service russe de la BBC. Rappelez-vous qu’il est nécessaire de recourir, en partie, au langage d’Esope. de l’histoire, son caractère cyclique. A propos de l’atmosphère dans laquelle la rhétorique militaire est plus attrayante que le désir naturel d’une vie décente.

Toutes les conditions ont été créées pour choisir la première option. ce n’est pas difficile de le choisir. Croyez en votre propre infaillibilité et en l’existence d’un certain «mais» convaincant qui enlève la liberté et raye la biographie d’autres personnes. Une approche similaire a été "développée avec diligence au cours des cinq dernières années - et instruite".

La deuxième option nécessite un courage considérable et de nombreuses années d’efforts créatifs incroyables. Pratiquement «travail de Sisyphe». Sans garanties et espoir de profiter de ses fruits. Bykov considère la littérature comme une panacée permettant de vivre la souffrance uniquement en théorie, guérie de la justification et de la déification de la guerre. À son avis, la seule illumination disponible à l’heure actuelle qui puisse résister à l’ignorance et à l’obscurantisme est l’illumination.

Les héros de chacune des trois parties du roman vivent dans une atmosphère de guerre sans cesse imminente. Ils lui font peur, lui dédient des pièces de théâtre et des chansons, "tout ce grand jour". Quelqu’un comme Misha, l’étudiant de l’IFLI (le poète David Samoilov est devenu son prototype), à ​​qui la première partie est consacrée, ils essaient de parler de ce sujet avec ironie. Ou rester silencieux du tout, en se rappelant la matérialité des pensées exprimées qui peuvent rapprocher le zéro sans fond.

Pour d’autres, ce temps est doublement dramatique. La crise émotionnelle du héros de la deuxième partie - le journaliste Boris Gordon - résulte du sentiment de catastrophe imminente et de l’effondrement des espoirs dans un pays plongé dans un bourbier de répression et de dénonciations, de collisions douloureuses dans sa vie personnelle. L’image tragique d’Ariane Efron est inspirée à bien des égards par l’image de sa bien-aimée.

Dans l’écrivain Krastyshevsky, qui rêve d’empêcher une guerre et de compiler des rapports codés pour Staline, le lecteur perspicace reconnaîtra l’écrivain, dramaturge, philosophe Sigismund Krzhizhanovsky. On l’appelle le «génie manqué», dont les œuvres ont à peine été publiées de son vivant.

Le roman "June" traite également de la grande génération, qui comprenait Samoilov, Narovchatov, Kogan, Trifonov et Okudzhava. La génération "battue au fer" et a relancé le pays en temps de paix.

Elena Tanakova © Gallerix.ru