Iliade, résumé Automatique traduire
L’Iliade est un ancien poème épique grec d’Homère, publié pour la première fois vers 762 av. Les événements décrits datent de l’âge du bronze (environ le XIIe ou XIIIe siècle av. J.-C.). L’Iliade commence neuf ans après le début de la guerre de Troie. Emplacement : Troie (une ville sur le territoire du nord-ouest de la Turquie moderne) et ses environs immédiats.
Parcelle
Neuf ans après le début de la guerre de Troie, l’armée grecque ("Achéenne") capture Chrys, une ville alliée à Troie. Pendant la bataille, les Achéens capturent une paire de belles jeunes filles, Chryseus et Briseus. Agamemnon, le chef des troupes achéennes, prend Chrysée comme son prix, et Achille, le plus grand guerrier des Achéens, revendique Brise. Le père de Chrysée, Chrysée, servant de prêtre du dieu Apollon, offre une énorme rançon pour sa fille, mais Agamemnon refuse de la donner à Chrysée. Alors Chrysée se tourne vers Apollon avec une prière, et il envoie une peste au camp achéen.
Après la mort de nombreux Achéens, Agamemnon se tourne vers le prophète Calchas pour découvrir la cause de la peste. En apprenant que Chryseus en est la cause, il l’abandonne à contrecœur, mais demande ensuite à Achille en compensation pour Briseus. Enragé par cette insulte, Achille regagne sa tente dans le camp militaire et refuse de participer à la guerre. Il aspire à détruire les Achéens et demande à sa mère, la nymphe de la mer Thétis, de recourir aux services de Zeus, le roi des dieux, pour atteindre cet objectif. Les Troyens et les Achéens se sont déclarés une trêve, mais maintenant les Troyens violent l’accord et Zeus vient à leur aide.
Comme Zeus soutient les Troyens et qu’Achille refuse de se battre, les Achéens subissent de lourdes pertes. Un âpre conflit se poursuit pendant plusieurs jours, notamment des combats entre Paris et Ménélas et entre Hector et l’Ajax. Les Achéens n’avancent pas, même l’héroïsme du grand guerrier achéen Diomède s’avère vain. Les Troyens repoussent les Achéens, les forçant à se réfugier derrière les remparts protégeant leurs navires.
Les Achéens commencent à garder espoir pour l’avenir lorsqu’une reconnaissance nocturne par Diomède et Ulysse révèle les plans des Troyens, mais le lendemain apporte un désastre. Plusieurs commandants achéens sont blessés et les Troyens franchissent les remparts achéens. Ils atteignent la frontière du camp achéen et mettent le feu à l’un des navires. La défaite semble imminente, car sans navires, l’armée sera bloquée à Troie et presque certainement détruite.
Inquiet pour ses camarades, mais trop fier pour les aider lui-même, Achille accepte un plan proposé par Nestor qui permettra à son ami bien-aimé Patrocle de prendre sa place au combat en enfilant son armure. Patrocle est un excellent guerrier, et sa présence sur le champ de bataille aide les Achéens à repousser les Troyens des navires et à retourner aux murs de la ville. Mais la contre-attaque se solde bientôt par un échec. Apollo fait tomber l’armure de Patrocle au sol et Hector le tue. La bataille commence, les deux camps tentent de prendre possession du corps et de l’armure.
L’armure revient à Hector, mais les Achéens, grâce aux efforts courageux de Ménélas et d’autres, parviennent à ramener le corps dans leur camp. Quand Achille apprend qu’Hector a tué Patrocle, il est submergé par un tel chagrin et une telle rage qu’il accepte de se réconcilier avec Agamemnon et de se battre à nouveau. Thétis se rend au mont Olympe et persuade le dieu Héphaïstos de forger une nouvelle armure pour Achille, qu’elle lui remet le lendemain matin. Après cela, Achille part au combat à la tête de l’armée achéenne.
Pendant ce temps, Hector, ne s’attendant pas à ce qu’Achille se batte à nouveau, ordonna à ses hommes de camper à l’extérieur des murs de Troie. Mais quand les Troyens voient Achille, ils s’enfuient terrifiés derrière les murs de la ville. Achille abat tous les chevaux de Troie qu’il voit. Renforcé par la rage, il se bat même avec le dieu du fleuve Xanthos, qui est fâché qu’Achille ait fait tomber tant de cadavres dans ses ruisseaux. Enfin, Achille affronte Hector aux murs de Troie.
Honteux des mauvais conseils qu’il a donnés à ses camarades, Hector refuse de courir avec eux à la ville. Achille le poursuit trois fois autour du périmètre de la ville, mais la déesse Athéna persuade toujours Hector de faire demi-tour et de combattre Achille. Dans un duel dramatique, Achille tue Hector. Il attache ensuite le corps à l’arrière de son char et le traîne à travers le champ de bataille jusqu’au camp achéen. A l’arrivée d’Achille, les Achéens triomphants célèbrent les funérailles de Patrocle par une longue série de jeux sportifs en son honneur. Chaque jour pendant les neuf jours suivants, Achille traîne le corps d’Hector en cercle autour du lit funéraire de Patrocle.
Enfin, les dieux conviennent qu’Hector mérite un enterrement convenable. Zeus envoie le dieu Hermès accompagner le roi Priam, père d’Hector et souverain de Troie, dans le camp achéen. Priam supplie en larmes Achille d’avoir pitié de son père, qui a perdu son fils, et de rendre le corps d’Hector. Il fait appel à la mémoire du propre père d’Achille, Pélée. Profondément ému, Achille finit par céder et rend le cadavre d’Hector aux Troyens. Les deux parties conviennent d’une trêve temporaire et Hector reçoit les funérailles d’un héros.
Analyse
L’Iliade commence in medias res, qui signifie en latin «au milieu des événements». Homère a rendu célèbre cette façon de commencer l’épopée, et dans le cas de l’Iliade, le poète plonge dans son histoire neuf ans après la guerre de Troie, au moment où une dispute personnelle éclate entre le roi achéen Agamemnon et le plus grand guerrier achéen., Achille.
Puisque le poème commence au milieu de tels événements, le motif de l’Iliade est différent de celui de la guerre de Troie. Curieusement, cependant, ces deux motifs se reflètent. L’événement qui a déclenché la guerre de Troie s’est produit lorsque Paris, prince de Troie, a fui Sparte avec une fille, Helen.
De la même manière, l’événement qui a marqué le début de l’Iliade se produit lorsqu’Agamemnon vole à Achille une fille nommée Briseia, qui est allée à Achille parmi d’autres trophées reçus pour avoir remporté la bataille. Ainsi, le début de l’Iliade répète symboliquement le début de la guerre de Troie. Cependant, malgré les similitudes symboliques, les deux enlèvements ont des conséquences opposées. Si l’enlèvement d’Hélène par Paris pousse les armées achéennes et troyennes au combat, l’enlèvement de Brisei par Agamemnon irrite tellement Achille que le guerrier se retire complètement de la bataille.
Bien qu’Achille soit bouleversé par la perte de son prix bien-aimé, ce qui l’inquiète le plus, c’est la façon dont les actions d’Agamemnon violent les normes de la culture guerrière grecque. Agamemnon a utilisé son pouvoir de roi pour enlever à Achille ce qu’il ne méritait pas vraiment. Cela frappe non seulement Achille comme une trahison personnelle, mais indique également une crise des principes qui régissent l’éthique militaire : l’honneur et la gloire. Agamemnon n’a pas agi noblement et n’a pas acquis de renommée en faisant preuve de courage au combat.
Cependant, il repart avec le meilleur prix simplement parce qu’il est en position de pouvoir. L’acte d’Agamemnon enseigne à Achille que sa propre gloire en tant que guerrier n’est pas seulement une question d’honnêteté et de diligence personnelles; cela dépend de forces extérieures sur lesquelles il n’a aucun contrôle. Déshonoré, Achille ne voit aucune raison de continuer à combattre sous le commandement d’Agamemnon. La guerre est une question de vie ou de mort, et si elle ne peut pas apporter les récompenses auxquelles il est habitué, alors il ne sert à rien de risquer la seule vie qu’il a. Comme le dit Achille dans le tome 9 : "Je dis qu’aucune richesse ne vaut ma vie!".
Le conflit personnel au cœur de l’Iliade a de vastes implications pour les humains et les dieux. Frustré et refusant de se battre, Achille demande à sa mère, la nymphe de la mer Thétis, d’intercéder en sa faveur auprès de Zeus et de demander au chef des dieux de renverser le cours de la guerre en faveur des Troyens, punissant ainsi Agamemnon et les Achéens pour comment Agamemnon le traitait. Zeus accepte, ce qui le met immédiatement en conflit avec sa femme, Héra.
Au début de la guerre de Troie, le prince troyen Paris a offensé Héra en refusant de l’appeler la plus belle des déesses. Héra, étant une déesse têtue, nourrissait une rancune contre Paris et tous les Troyens, et donc elle espère la victoire des Achéens. Le reste des dieux divisent leur allégeance entre Zeus et Gena, et donc entre les Troyens et les Achéens.
Ainsi, les mondes des hommes et des dieux sont séparés dès le début, et tout au long des deux premiers tiers du poème, Homère décrit la guerre comme un balancement incessant dans lequel l’avantage tactique fluctue constamment entre les armées au gré des dieux. Les Achéens et les Troyens subissent de lourdes pertes.
Ce n’est que dans le 16e livre, lorsque l’ami bien-aimé d’Achille, Patrocle, meurt au combat, que le poème approche de son apogée. La mort de Patrocle plonge Achille dans un paroxysme de chagrin et il aspire à se venger d’Hector. La colère d’Achille contre Hector éclipse sa colère contre Agamemnon, et Achille renie finalement sa promesse et se réengage. Quand Achille rencontre enfin Hector sur le champ de bataille, il ne se contente pas de simplement le tuer ; après avoir tué Hector, Achille attache le cadavre du cheval de Troie à un char et le traîne dans la boue dans un spectacle grotesque de violence. Achille emmène alors le corps d’Hector dans son camp.
Après la mort d’Hector, le roi de Troie, Priam, se faufile dans le camp achéen dans l’espoir de racheter le corps de son fils à Achille. Achille sympathise avec Priam et sa perte, et ils concluent un accord. Les Achéens acceptent de mettre fin à la guerre pendant le temps dont les Troyens ont besoin pour pleurer et enterrer leur bien-aimé Hector. Le poème se termine par le retour de Priam à Troie, le cœur brisé, pour enterrer son fils.
Il est important de noter qu’Homère ne parle pas de la fin de la guerre de Troie en tant que telle. Au lieu de cela, le poème se termine sur une note de tristesse et de deuil, et avec la promesse que la guerre reprendra en force le lendemain. Ainsi, la fin de l’Iliade reflète puissamment le thème de la persistance de la guerre.
Thèmes
gloire militaire
On peut affirmer avec force que l’Iliade semble glorifier la guerre. Les personnages deviennent dignes ou méprisés en fonction de leur degré de compétence et de bravoure au combat. Paris, par exemple, n’aime pas se battre et, par conséquent, reçoit le mépris de sa famille et de sa bien-aimée. Achille, d’autre part, gagne la gloire éternelle en rejetant clairement l’option d’une vie longue, confortable et confortable à la maison.
Le texte lui-même semble soutenir cette manière d’évaluer le caractère et l’étend jusqu’aux dieux. Dans l’épopée, les divinités guerrières telles qu’Athéna sont admirées par le lecteur, tandis que les dieux qui fuient l’agression sont ridiculisés, utilisant la timidité d’Aphrodite et d’Artémis pour créer une scène de relief comique. Se battre, c’est prouver son honneur et son intégrité, et éviter la guerre, c’est faire preuve de paresse, de noble peur ou de priorités mal placées.
Certes, l’Iliade n’ignore pas les réalités de la guerre. Les hommes meurent d’une mort atroce, les femmes deviennent esclaves et concubines, coupées de leurs pères et mères en pleurs, une peste éclate dans le camp achéen et détruit l’armée. Face à ces horreurs, même les guerriers les plus puissants ressentent parfois la peur, et le poète nous dit que les deux armées regrettent même que la guerre ait commencé.
Bien qu’Achille souligne que tous les hommes, qu’ils soient courageux ou lâches, rencontrent finalement la même mort, le poème ne demande jamais au lecteur de remettre en question la légitimité de la lutte en cours. Homère n’implique jamais que le combat est une perte de temps ou de vie humaine. Au contraire, il dépeint chaque camp comme ayant des raisons justifiées de se battre et présente la guerre comme un moyen digne et même glorieux de résoudre un différend. La gloire militaire au-dessus de la vie de famille
Un thème de l’Iliade étroitement lié à la gloire militaire est la prédominance de la gloire militaire sur la gloire familiale. Le texte admire clairement les liens mutuels de respect et d’obligation qui unissent les familles homériques, mais beaucoup plus de respect est accordé au désir de kleos, "gloire" ou "célèbre", qu’une personne gagne aux yeux des autres en faisant de grandes choses.
Homère force constamment ses héros à choisir entre leurs proches et la poursuite de cleos, et les personnages les plus héroïques choisissent invariablement cette dernière. Andromaque supplie Hector de ne pas risquer l’orphelin de son fils, mais Hector sait que se battre aux premiers rangs est le seul moyen "de donner à mon père une grande gloire". Paris, d’autre part, préfère passer du temps avec Helen, plutôt que de se battre dans la guerre; en conséquence, le texte et les autres personnages le traitent avec dérision.
Achille envisage de rentrer chez lui pour vivre en paix avec son père vieillissant, mais il reste à Troie pour gagner la gloire en tuant Hector et en vengeant Patrocle. La gravité des décisions que prennent Hector et Achille est accentuée par le fait que chacun d’eux connaît d’avance son sort. Les héros accordent une telle valeur aux valeurs martiales d’honneur, de noble courage et de gloire qu’ils sacrifient volontairement l’opportunité de vivre une longue vie avec ceux qu’ils aiment. L’impermanence de la vie humaine et de ses créations
Bien que l’Iliade traite d’une très courte période d’une très longue guerre, elle garde une conscience aiguë de la fin qui attend chacun de ses participants. Trois sont destinés à tomber, comme l’explique Hector à sa femme dans le sixième livre. Le texte dit que Priam et tous ses enfants mourront - Hector meurt avant la fin du poème.
Achille rencontrera également une fin précoce, mais pas dans les pages de l’Iliade. Homère fait constamment allusion à cet événement, surtout vers la fin de l’épopée, indiquant clairement que même le plus grand des hommes ne peut échapper à la mort. De plus, il suggère que les plus grands - les plus nobles et les plus courageux - peuvent mourir avant les autres.
De même, l’Iliade reconnaît et rappelle à plusieurs reprises à ses lecteurs que les créations mortelles ont leur propre mortalité. La gloire des gens ne vit pas dans leurs bâtiments, institutions ou villes. La prophétie de Calchas, ainsi que les douces paroles d’Hector avec Andromaque, et les disputes des dieux, rappellent constamment au lecteur que les hauts remparts de Troie tomberont. Mais les fortifications grecques ne dureront pas longtemps.
Bien que les Grecs ne construisent leurs forteresses qu’au milieu de l’épopée, Apollon et Poséidon planifient leur destruction dès le 12e livre. Ainsi, le poème met l’accent sur la nature éphémère de l’homme et de son monde, suggérant que les mortels devraient essayer de vivre leur vie le plus dignement possible afin qu’il en reste un bon souvenir. Car si les corps physiques et les créations matérielles des mortels ne peuvent leur survivre, alors peut-être que leurs paroles et leurs actes le peuvent. Certes, l’existence du poème d’Homère confirme cette idée. Influence du destin
Le destin joue un rôle central dans l’Iliade. Le poète utilise le destin non seulement comme un outil narratif qui préfigure des événements futurs, mais aussi comme un outil thématique qui met l’accent sur le sens de l’héroïsme. L’un des traits caractéristiques de l’héroïsme dans l’Iliade tient à la manière dont les héros acceptent leur sort sans broncher. Hector l’explique à sa femme Andromaque lorsqu’elle exprime sa peur qu’il meure au combat.
«Et le destin? il répond rhétoriquement: "Personne vivant ne lui a encore échappé." Cependant, malgré l’insistance d’Hector sur l’inévitabilité du destin, le poème montre également que le destin n’est pas toujours gravé dans la pierre. Par exemple, Achille a deux destins, ce qui signifie qu’il doit choisir son propre destin. Alors que sa mère, Thétis, l’implore de choisir une longue vie dépourvue de gloire héroïque, Achille choisit finalement la mort du héros. De plus, les dieux ont le pouvoir de défier le destin.
Avant que Patrocle ne tue Sarpédon, un féroce guerrier troyen qui s’avère être l’un des fils préférés de Zeus, le père des dieux réfléchit à la manière de le sauver et d’empêcher la mort. Cependant, Hera met finalement en garde Zeus contre l’exaucement de ce souhait, car contester le sort de Sarpedon créerait un dangereux précédent.
Liste des personnages
Achéens (également appelés "Argives" ou "Danaans")
Achille
Le fils du commandant Pélée et de la nymphe de la mer Thétis. Guerrier le plus puissant de l’Iliade, Achille commande les Myrmidons, des guerriers de sa Phthie natale en Grèce. Fier et têtu, il s’offusque facilement et réagit avec une furieuse indignation lorsque son honneur est bafoué. La colère d’Achille contre Agamemnon pour lui avoir enlevé le trophée de la guerre, la jeune fille Briseus, est le thème principal de l’Iliade.
Bien qu’Achille possède une force surhumaine et entretienne une relation étroite avec les dieux, il peut ne pas sembler si héroïque au lecteur moderne. Il a toutes les caractéristiques d’un grand guerrier et s’avère en effet être l’homme le plus puissant de l’armée achéenne, mais ses défauts de caractère profondément enracinés entravent constamment sa capacité à agir noblement et honnêtement.
Il ne peut pas contrôler son orgueil et la rage qui monte quand cet orgueil est blessé. Cette propriété l’empoisonne tellement qu’il abandonne ses camarades et prie même pour que les Troyens s’occupent d’eux, et tout cela parce qu’il a été offensé par le commandant Agamemnon. Achille est principalement animé par le désir de gloire. Une partie de lui aspire à vivre une vie longue et facile, mais il sait que son destin personnel l’oblige à choisir entre ces deux choses. En fin de compte, il est prêt à tout sacrifier pour que son nom soit retenu.
Comme la plupart des personnages homériques, Achille ne se développe pas beaucoup tout au long de l’épopée. Bien que la mort de Patrocle l’incite à se réconcilier avec Agamemnon, cela n’apaise pas sa colère, mais au contraire la redirige vers Hector. Cet événement ne fait pas d’Achille un personnage plus délibéré ou réfléchi.
La soif de sang, la colère et l’orgueil continuent de le consumer. Il bat impitoyablement ses adversaires, nage effrontément à travers la rivière Xanthus, profane de manière déshonorante le corps d’Hector et sacrifie cruellement douze chevaux de Troie lors des funérailles de Patrocle. Il ne faiblit pas dans cette cruauté jusqu’au dernier livre de l’épopée, lorsque le roi Priam, implorant le retour du cadavre souillé d’Hector, fait appel à la mémoire d’Achille au sujet de son père Pélée.
Cependant, on ne sait pas si les supplications déchirantes de son père ont vraiment changé Achille, ou si cette scène témoigne simplement de la capacité d’Achille à pleurer et à se familiariser avec l’angoisse qui s’était déjà manifestée dans son chagrin intense pour Patrocle.
Agamemnon (également appelé "Atréides")
Roi de Mycènes et chef de l’armée achéenne ; frère du roi Ménélas de Sparte. Arrogant et souvent égoïste, Agamemnon fournit aux Achéens un leadership fort mais parfois imprudent et égoïste. Comme Achille, il manque d’attention et de prévoyance. Il est particulièrement important que son appropriation sans tact du prix militaire d’Achille, la jeune fille Brise, crée une crise pour les Achéens quand Achille, insulté, se retire de la guerre.
Agamemnon, roi de Mycènes et commandant en chef de l’armée achéenne, ressemble à certains égards à Achille. Bien qu’il ne soit pas aussi fort, il a le même tempérament chaud et la même fierté. Lorsque la demande insultante d’Agamemnon qu’Achille renonce à son prix de guerre, Brisei, pousse Achille à quitter la bataille en colère, les souffrances infligées à l’armée grecque sont dues à parts égales à l’entêtement d’Agamemnon et d’Achille.
Mais l’orgueil d’Agamemnon le rend plus arrogant qu’Achille. Alors que la fierté d’Achille s’embrase après sa blessure, Agamemnon profite de chaque occasion pour faire ressentir aux autres les conséquences de sa fierté. Il compte toujours sur la majeure partie du butin, bien qu’il risque le moins au combat. De plus, il insiste pour diriger l’armée, bien que les véritables revendications contre les Troyens soient faites par son jeune frère Ménélas, dont la femme Hélène a été volée par Paris. Il ne laisse jamais les Achéens oublier leur statut royal.
Agamemnon diffère également d’Achille en ce qu’il valorise la subtilité. Achille reste farouchement dévoué à ceux qui l’aiment, mais ardemment rancunier à ceux qui lui font du mal ; il ne voit pas les nuances de gris. Agamemnon, en revanche, s’occupe avant tout de lui-même, et il a assez de ruse pour manipuler les gens et les situations à son profit.
Il ne fait pas aveuglément confiance à ses troupes, mais teste leur loyauté, comme dans le deuxième livre. Bien qu’il se réconcilie avec Achille dans le livre 19, il se dérobe à sa responsabilité personnelle en blâmant le destin, la mort et les dieux. Alors qu’Achille est complètement dévoré par ses émotions, Agamemnon démontre une capacité habile à se contrôler et à garder les autres sous contrôle.
Quand il fait le mal, il ne le fait pas par rage aveugle et déception, comme Achille, mais par ruse immorale et égoïste. Pour cette raison, le portrait d’Homère d’Agamemnon finit par être méchant, et le lecteur ne ressent jamais la même sympathie pour lui que pour Achille.
Patrocle
Ami bien-aimé, compagnon et conseiller d’Achille, Patrocle grandit aux côtés du grand guerrier en Phthie, sous la tutelle de Pélée. Dévoué à Achille et à la cause achéenne, Patrocle soutient un Achille enragé, mais revêt également la redoutable armure d’Achille pour tenter de retenir les Troyens.
Ulysse
Un merveilleux guerrier et le plus intelligent des généraux achéens. Avec Nestor, Ulysse est l’un des deux meilleurs orateurs des Achéens. Il aide à la médiation entre Agamemnon et Achille pendant leur querelle et les empêche souvent de prendre des décisions irréfléchies.
Diomède (également appelé "Tidides").
Le plus jeune des généraux achéens, Diomède est audacieux et parfois impulsif. Après qu’Achille ait quitté la bataille, Athéna inspire à Diomède un tel courage qu’il blesse deux dieux - Aphrodite et Arès.
Grand Ajax
Le Grand Ajax (parfois appelé "Telamon Ajax" ou simplement "Ajax") est le deuxième guerrier achéen le plus puissant après Achille. Sa taille et sa force extraordinaires l’aident à blesser Hector deux fois en le frappant avec des rochers. Il se bat souvent aux côtés du petit Ajax et le couple est souvent appelé "Achéens".
Petit Ajax
Petit Ajax - fils d’Oiley (contrairement au Grand Ajax, fils de Telamon), commandant achéen. Il se bat souvent aux côtés de Great Ajax, dont la taille et la force complètent la petite taille et la vitesse de Little Ajax. Les deux ensemble sont parfois appelés "Eants".
Nestor
Roi de Pylos et le plus ancien commandant achéen. Bien que l’âge ait enlevé beaucoup de force physique à Nestor, il a conservé une grande sagesse. Il agit souvent en tant que conseiller auprès des chefs militaires, en particulier Agamemnon. Nestor et Ulysse sont les orateurs les plus habiles et les plus persuasifs des Achéens, bien que les discours de Nestor soient parfois verbeux.
Ménélas
roi de Sparte; frère cadet d’Agamemnon. Bien que ce soit l’enlèvement de sa femme, Hélène, par le prince troyen Paris qui a déclenché la guerre de Troie, Ménélas s’est avéré plus calme, moins imposant et moins arrogant qu’Agamemnon. Bien qu’il ait un cœur solide, Ménélas ne fait pas partie des guerriers achéens les plus puissants.
Idoménée
Roi de Crète et commandant respecté. Idomeneo mène une campagne contre les chevaux de Troie dans le livre 13.
Machaon
Médecin. Machaon est blessé par Paris dans le 11e livre.
Calchas
Important prophète. La détermination par Calchas de la cause de la peste qui ravage l’armée achéenne dans le premier livre conduit par inadvertance à une rupture entre Agamemnon et Achille, qui occupe les dix-neuf premiers livres de l’Iliade.
Pélée
Père d’Achille et petit-fils de Zeus. Bien que son nom apparaisse fréquemment dans l’épopée, Pélée n’apparaît jamais en personne. Priam fait puissamment allusion à la mémoire de Pélée lorsqu’il exhorte Achille à rendre le cadavre d’Hector aux Troyens dans le livre 24.
Phénix
Bon vieux guerrier, Phoenix a aidé à élever Achille alors qu’il était encore jeune. Achille aime profondément et fait confiance à Phoenix, et Phoenix sert d’intermédiaire entre lui et Agamemnon pendant leur querelle.
Myrmidons
Guerriers sous le commandement d’Achille, originaires de Phthia, le lieu de naissance d’Achille.
chevaux de Troie
Hector
Fils du roi Priam et de la reine Hécube, Hector est le guerrier le plus puissant de l’armée troyenne. Dans certaines de ses lacunes, il répète Achille, mais sa soif de sang n’est pas aussi grande que celle d’Achille. Il est dévoué à sa femme Andromaque et à son fils Astyanax, mais en veut à son frère Paris pour avoir amené la guerre dans leur famille et leur ville.
Hector est le guerrier le plus puissant de l’armée troyenne. Bien qu’il ait rencontré son compagnon à Achille, il fait des ravages dans l’armée achéenne pendant l’absence d’Achille. Il mène l’assaut qui perce enfin les remparts achéens, il est le premier et le seul troyen à mettre le feu au navire achéen, et il tue Patrocle.
Cependant, sa direction contient des défauts notables, surtout vers la fin de l’épopée, lorsque la participation de Patrocle d’abord puis d’Achille relance l’armée achéenne. Il fait preuve d’une certaine lâcheté lorsqu’il fuit le Grand Ajax à deux reprises dans le livre 17. En effet, il ne retrouve son courage qu’après avoir reçu des insultes de ses camarades - d’abord Glauk, puis Enée. Il peut souvent être également impliqué émotionnellement, traitant Patrocle et ses autres victimes avec une cruauté irréfléchie. Plus tard, dans un éclair de confiance en soi, il ordonne bêtement aux Troyens de camper à l’extérieur des murs de Troie la nuit avant qu’Achille ne revienne au combat, entraînant une défaite décisive le lendemain.
Mais si Hector est peut-être trop impulsif et pas assez prudent, il ne semble pas aussi arrogant ou autoritaire qu’Agamemnon. De plus, le fait qu’Hector combatte dans son pays natal, contrairement à tous les généraux achéens, permet à Homère de développer en lui une personne douce et familiale. Hector montre un amour profond et sincère pour sa femme et ses enfants. Il traite même son frère Paris avec indulgence et condescendance, malgré son manque de spiritualité et sa préférence pour les plaisirs amoureux par rapport au devoir militaire.
Hector ne se tourne jamais vers la violence contre lui, ne lançant que des mots déçus à son frère lâche. De plus, bien qu’Hector aime sa famille, il n’oublie jamais sa responsabilité envers Troie. Bien sûr, il fuit d’abord Achille et ne se console pas longtemps avec l’espoir illusoire de marchander la victoire en duel. Cependant, il finit par affronter le puissant guerrier, alors même qu’il se rend compte que les dieux l’ont abandonné. Son refus de courir, même face à des forces largement supérieures, fait de lui la figure la plus tragique du poème.
Priam
Roi de Troie et époux d’Hécube, Priam est le père de cinquante guerriers troyens, dont Hector et Pâris. Bien qu’il soit trop vieux pour se battre, il a gagné le respect des Troyens et des Achéens grâce à sa santé mentale, sa sagesse et sa bienveillance. Il traite Elena avec gentillesse, bien qu’il regrette la guerre que sa beauté a provoquée.
Hécube
Reine de Troie, épouse de Priam, mère d’Hector et de Paris.
Paris (également connu sous le nom "Alexander")
Fils de Priam et d’Hécube et frère d’Hector. L’enlèvement par Paris de la belle Hélène, épouse de Ménélas, provoque la guerre de Troie. Paris est égocentrique et souvent insociable. Il se bat efficacement avec un arc et des flèches (ne se battant jamais avec une épée ou une lance plus virile), mais manque souvent de courage pour se battre et préfère s’asseoir dans sa chambre en faisant l’amour avec Elena pendant que d’autres se battent pour lui, gagnant le mépris d’Hector et Elena.
Hélène
Hélène, considérée comme la plus belle femme du monde antique, a été volée à son mari Ménélas et emmenée par Paris à Troie. Maintenant, elle se déteste pour les souffrances qu’elle a causées à tant de Troyens et d’Achéens. Bien que son mépris s’étende à Paris, elle continue de rester avec lui.
Énée
Un noble troyen, fils d’Aphrodite et un puissant guerrier. Les Romains croyaient qu’Énée fonda par la suite leur ville (il est le protagoniste du chef-d’œuvre de Virgile "Énéide").
Andromaque
Épouse bien-aimée d’Hector, Andromaque supplie Hector de sortir de la guerre et de se sauver avant qu’il ne soit tué par les Achéens.
Astyanax
Enfant, fils d’Hector et d’Andromaque.
Polydamas
Le jeune général troyen Polydamas agit parfois comme le rival d’Hector, faisant preuve de sang-froid et de prudence lorsque Hector se précipite. Polydamas donne des conseils judicieux aux chevaux de Troie, mais Hector agit rarement en conséquence.
Glaucius
Fort guerrier troyen, Glaux en vient presque aux mains avec Diomède. L’échange d’armures entre les hommes après avoir réalisé que leurs familles étaient des amis montre l’importance que les anciens attachaient à la parenté et à la camaraderie.
Agénor
Un guerrier troyen qui tente de combattre Achille dans le livre 21. Agenor retarde Achille assez longtemps pour que l’armée troyenne s’échappe derrière les murs de Troie.
Dolon
Un cheval de Troie envoyé pour espionner le camp achéen dans le livre 10.
Pandare
Archer troyen. Le tir de Pandarus sur Ménélas dans le quatrième livre rompt la trêve temporaire entre les deux parties.
Anténor
Noble troyen, conseiller du roi Priam et père de nombreux guerriers troyens. Anténor prétend qu’Helen doit être renvoyée à Ménélas pour mettre fin à la guerre, mais Paris refuse de l’abandonner.
Sarpédon
Un des fils de Zeus. Le destin de Sarpedon semble être lié aux caprices des dieux, attirant l’attention sur la nature obscure de la relation des dieux au destin.
Chryséis
Fille de Chryseus, prêtre d’Apollon dans une ville alliée à Trojan.
Briséis
Prix militaire d’Achille. Quand Agamemnon est forcé de rendre Chryseus à son père, il s’approprie Briseus en compensation, au grand dam d’Achille.
Chrysée
Prêtre d’Apollon dans une ville alliée à Trojan ; le père de Chryseus, qu’Agamemnon prend comme prise de guerre.
Dieux et Immortels
Zeus
Roi des dieux et époux d’Héra, Zeus prétend être neutre dans les conflits mortels et essaie souvent d’en tenir les autres dieux à l’écart. Cependant, pendant la majeure partie de la bataille, il soutient le côté des Troyens, après qu’un Achille gonflé ait demandé à sa mère Thétis de le faire.
Héra
Reine des dieux et épouse de Zeus, Héra est une femme insidieuse et obstinée. Elle travaille souvent dans le dos de Zeus sur des questions sur lesquelles ils ne sont pas d’accord. Elle travaille avec Athéna pour écraser les chevaux de Troie, qu’elle déteste avec passion.
Athéna
Déesse de la sagesse, du combat déterminé et des arts féminins ; fille de Zeus. Comme Héra, Athéna déteste les Troyens avec passion et apporte souvent une aide inestimable aux Achéens.
Thétis
Nymphe de la mer et mère dévouée d’Achille, Thétis persuade Zeus d’aider les Troyens et de punir les Achéens à la demande de son fils en colère. Quand Achille entre enfin à nouveau dans la mêlée, elle charge Héphaïstos de lui fabriquer une nouvelle armure.
Apollon
Fils de Zeus et frère jumeau de la déesse Artémis, Apollon est le dieu du soleil et des arts, en particulier de la musique. Il soutient les Troyens et intervient souvent dans la guerre en leur nom.
Aphrodite
Déesse de l’amour et fille de Zeus, Aphrodite est mariée à Héphaïstos mais a une relation amoureuse avec Arès. Elle soutient Paris et les Troyens tout au long de la guerre, bien qu’elle se montre quelque peu inefficace au combat.
Poséidon
Frère de Zeus et dieu de la mer. Poséidon en veut depuis longtemps aux chevaux de Troie de ne pas l’avoir payé pour aider à construire la ville. Par conséquent, il soutient les Achéens dans la guerre.
Héphaïstos
Dieu du feu et époux d’Aphrodite, Héphaïstos est le métallurgiste des dieux et est connu comme boiteux ou estropié. Bien que le texte n’indique pas clairement ses sympathies dans la lutte des mortels, il aide les Achéens en forgeant une nouvelle armure pour Achille et en sauvant Achille lors de son combat avec le dieu du fleuve.
Artémis
Déesse de la chasse, fille de Zeus et sœur jumelle d’Apollon. Artemis soutient les Troyens dans la guerre.
Arès
Le dieu de la guerre et amoureux d’Aphrodite, Ares soutient généralement les chevaux de Troie en temps de guerre.
Hermès
Messager des dieux. Hermès accompagne Priam à la tente d’Achille dans le livre 24.
Iris
Messager de Zeus.
Questions et réponses
Pourquoi la guerre de Troie a-t-elle commencé?
La guerre de Troie a commencé parce que Paris, prince de Troie, s’est enfui avec Hélène de Sparte. Elena était alors mariée à l’Achéen Ménélas, mais malgré cela, la déesse de l’amour Aphrodite a promis à Paris qu’Elena serait sienne. Paris se rendit à Sparte pour percevoir sa récompense, et pendant que Ménélas était à l’étranger, ils retournèrent ensemble à Troie.
Après une mission diplomatique infructueuse pour ramener Helen après son enlèvement, Agamemnon rassembla une armée et se rendit à Troie. Alors que l’Iliade ne fournit pas d’informations complètes sur les origines de la guerre de Troie, Homère fournit quelques allusions éparses aux événements qui ont tout déclenché. La référence la plus directe se trouve dans le livre 9, quand Achille blâme Hélène et sa beauté pour la guerre de Troie : «Pourquoi devrions-nous combattre les Troyens, hommes d’Argos? Pourquoi a-t-il rassemblé une armée, nous a-t-il amenés ici, ce fils d’Atrée? Pourquoi, pourquoi, si ce n’est pour le bien d’Elena avec ses cheveux lâches et luxueux?
Homère fait d’autres allusions moins directes ailleurs dans le poème. Par exemple, dans le sixième livre, Elena se condamne pour son rôle dans la guerre, souhaitant qu"un tourbillon noir m’emmène dans les montagnes / dans les vagues, où les brise-lames rugissants battent et traînent / et les vagues m’emportent avant tout c’est arrivé!".
Pourquoi Achille refuse-t-il de se battre pour la majeure partie du poème?
Achille refuse de se battre parce qu’Agamemnon lui a volé une belle jeune fille nommée Briseia, qu’il a reçue comme prix pour ses réalisations au combat. Dans le premier livre, Agamemnon rencontre Achille et, malgré la résistance du grand guerrier, l’oblige à céder et à abandonner la jeune fille. Les actions d’Agamemnon frappent Achille comme un abus de pouvoir et une manifestation de la cupidité royale. Trahi et humilié, Achille déclare qu’Agamemnon ne lui sera plus fidèle.
De nombreux héros importants tentent de convaincre Achille, dont Ulysse, Ajax et Phénix, qui forment ensemble l’ambassade envoyée par Agamemnon dans le livre 9 pour offrir à Achille un énorme cadeau et faire amende honorable. Cependant, Achille conserve sa méchanceté tout au long du poème. Bien que la fureur d’Achille frappe de nombreux personnages (et probablement le lecteur) comme de l’insouciance et de la cruauté, il convient de noter que la trahison d’Agamemnon a une signification symbolique plus importante. En prenant de force Brise à Achille et provoquant la fureur d’un guerrier, Agamemnon, en fait, répète le début de la guerre de Troie, lorsque Paris enleva Hélène.
Pourquoi Zeus soutient-il les chevaux de Troie ?
Zeus soutient l’armée troyenne à cause d’un pacte qu’il a conclu avec la nymphe de la mer Thétis au nom de son fils Achille. Après qu’Agamemnon ait kidnappé Brisea, Achille est tellement en colère contre Agamemnon qu’il ne recule devant rien pour se venger du roi. Achille refuse non seulement de retourner au combat lui-même, mais demande également à sa mère de se tourner vers Zeus pour l’aider à inverser le cours de la guerre contre les Achéens. A la fin du premier livre, Thétis exauce la demande de son fils et se tourne vers Zeus : «Viens, donne aux Troyens victoire sur victoire, jusqu’à ce que les troupes achéennes rendent à mon cher fils en élevant au-dessus les honneurs qu’il mérite!
Zeus répond à la demande de la nymphe de la mer, bien qu’il ait peur de la colère d’Héra. Bien qu’Homère n’explique pas pourquoi Zeus est d’accord, la mythologie grecque nous dit que Zeus est tombé amoureux de Thétis, ce qui le rend plus enclin à accéder à ses demandes. De plus, comme les lecteurs l’apprendront dans le cinquième livre, l’un des meilleurs guerriers de Troie, Sarpedon, s’est avéré être l’enfant de Zeus et l’un de ses fils préférés. Le plus grand des chevaux de Troie, Hector, a également des liens de sang lointains avec Zeus à travers la lignée de son père, Priam. Tous ces détails contribuent au fait que Zeus soutient les Troyens tout au long de l’Iliade.
Pourquoi Héra protège-t-elle les Achéens?
Alors que Zeus soutient les Troyens, sa femme, Héra, protège les Achéens. Hera a une rancune contre les chevaux de Troie en raison d’un événement connu sous le nom de jugement de Paris. Lorsque les parents d’Achille se sont mariés, tous les dieux ont été invités, à l’exception de la déesse de la discorde, Eris. Frustrée par son exclusion, Eris a jeté une pomme d’or avec les mots "To the Fairest" inscrits dans la foule.
Trois déesses, dont chacune se considérait comme la plus belle, tentèrent de prendre la pomme : Héra, Athéna et Aphrodite. Une dispute éclata et Zeus décida que Pâris, le prince de Troie, devait déterminer laquelle des déesses était la plus belle.
Essayant d’acheter sa faveur, chacune des déesses a promis à Paris un pot-de-vin, mais à la fin il a choisi Aphrodite, qui lui a promis la main d’Hélène de Sparte. La décision de Paris a finalement contribué à déclencher la guerre de Troie, et sa décision a provoqué la colère d’Héra, qui souhaitait maintenant sincèrement la défaite des Troyens.
Bien qu’Homère ne raconte pas l’histoire dans l’Iliade, il se réfère directement au jugement de Paris dans le livre 24 : Paris a offensé Athéna et Héra, toutes deux déesses. Quand ils sont venus à son berger, il a donné la préférence à l’amour, qui pendait devant ses yeux avec une luxure qui a causé un désastre. Cependant, même sans cette allusion, le public d’origine d’Homère devait connaître la trame de fond de la loyauté d’Héra envers les Achéens.
Pourquoi Achille finit-il par se battre à nouveau?
Achille entre enfin dans le combat après qu’Hector ait tué son meilleur ami Patrocle. Patrocle a approché Achille avec une offre de se joindre au combat pour aider les Achéens souffrants, et bien qu’Achille ait toujours refusé de se battre, il a prêté à Patrocle son armure et a envoyé un ami au combat. Dans le livre 16, Patrocle prouve ses prouesses sur le champ de bataille en tuant de nombreux chevaux de Troie. Mais, comme le mentionne souvent le poète, Patrocle est destiné à mourir au combat, et après que le dieu Apollon l’enlève, Hector le frappe d’un coup mortel avec une lance.
Quand Achille apprend la mort de Patrocle, la nouvelle le dévaste. À ce stade, l’objet de la colère d’Achille passe d’Agamemnon à Hector, et il décide d’entrer à nouveau dans la guerre. Depuis qu’Hector a maintenant l’armure d’Achille, qu’il a retirée du corps de Patrocle, Thétis ordonne au dieu forgeron Héphaïstos de fabriquer une nouvelle armure pour son fils. Lorsqu’il est à nouveau entièrement équipé, Achille charge à nouveau dans la bataille avec une vengeance sanglante.
- Homer, "Odyssey", summary
- «On First Looking into Chapman’s Homer» by John Keats
- «Temple Grandin» by Sy Montgomery
- «Thank You for Arguing: What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can Teach Us About the Art of Persuasion» by Jay Heinrichs
- Volkovsky festival opened with the Russian premiere of the play "War"
- Ausstellung "Dialoge mit Homer"
- «Homeric Hymns» by Anonymous
- "The Misanthrope" by Moliere, a summary
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