"Route de Chlifa" de Michèle Marineau Automatique traduire
«La route de Chlifa» est un roman de Michèle Marineau de 1992, initialement publié en français. Le court roman se déroule en trois sections, racontant l’histoire du voyage du protagoniste Karim Nakad de Beyrouth à Chlifa, au Liban, et, enfin, à Montréal. Le roman se déroule au plus fort de la guerre civile libanaise. À travers cette progression, il confronte les problèmes de violence et de guerre, d’immigration et de racisme, et le pouvoir de la narration.
La première section, racontée du point de vue d’un camarade de classe anonyme de Karim, ainsi qu’à travers les entrées du journal de Karim, se déroule à Montréal en janvier-février 1990. La deuxième section, racontée d’un point de vue omniscient à la troisième personne, couvre les événements au Liban en juin 1989. La troisième section revient sur les journaux de Karim et le narrateur anonyme en février-mai 1990. Ces diverses perspectives narratives opposent l’expérience de Karim à celle de ses camarades de classe canadiens. Le roman commence à Montréal, avec la perspective du camarade de classe de Karim, nous donnant une vue de Karim de l’extérieur. En cours de français, il suscite l’intérêt des filles, et le mécontentement des garçons est teinté de racisme. Des entrées du journal de Karim, cependant, nous apprenons que l’attention de ces camarades de classe n’est pas la bienvenue; il se sent comme un «monstre de carnaval». Il fait l’objet de nombreux commérages et spéculations, notamment parce qu’il est aperçu avec un bébé, que ses camarades de classe supposent être son fils. Selon le narrateur anonyme, l’entrée de Karim perturbe l’équilibre social de l’école, les garçons devenant jaloux de l’attention féminine qu’il reçoit. La situation dégénère lors d’un voyage de ski de classe, au cours duquel un certain nombre de garçons pelotent un jeune immigrant asiatique, My-Lan. Karim, entendant ses cris, arrive sur les lieux et commence à frapper l’agresseur, Dave. Dave utilise un couteau pour se défendre, ce qui conduit à l’hospitalisation de Karim. La deuxième section du livre revient sur la vie de Karim au Liban et raconte les événements qui ont conduit à son immigration à Montréal. Cette section utilise une narration à la troisième personne et détaille la guerre et les bombardements quotidiens qui ont marqué la vie de Karim, ainsi que l’escalade du conflit au moment où ses parents et ses frères partent en voyage pour rendre visite à sa grand-mère à Montréal. Seuls à Beyrouth, Karim et son ami Béchir passent le temps en préparant leur bac et en visitant le coup de cœur de Karim, Nada. Alors que la violence s’intensifie dans la ville, la famille de Béchir part. Karim reste en dehors du sentiment qu’il serait lâche d’y aller, ainsi qu’en raison de son engouement continu pour Nada. Cependant, un jour, en marchant jusqu’à sa maison, Karim la découvre en ruine. Là, il rencontre la sœur cadette de Nada, Maha, et son petit frère, Jad. Maha, effrayée d’être séparée de Jad, envisage de se rendre à Chlifa, où vit sa nounou d’enfance. Karim accepte de les accompagner dans leur voyage. Avec l’aide de l’ami de son père, Antoine Milad, Karim, ainsi que Maha et Jad, s’échappe de la ville et commence à marcher dans le désert à l’extérieur de Beyrouth, au milieu des bombes et de la guerre. Les trois se sentent comme des touristes dans leur propre pays et profitent du calme de la nature lors de leur randonnée. Maha, tout juste douze ans, fascine Karim par son intelligence et son esprit. Cependant, lorsqu’il se retrouve à tâtonner ses seins dans son sommeil, il a honte. Il fait une promenade pour s’éloigner d’elle et rassembler ses pensées. Alors que Karim escalade une montagne, Maha est violée et tuée. Karim revient pour retrouver son corps et, avec Jad, il continue le voyage vers Chlifa, où Maha est enterrée en martyr. Il décide d’amener Jad avec lui à Montréal. Dans la dernière section du livre, nous retournons à Montréal, où Karim récupère. Grâce aux visites quotidiennes de My-Lan, ainsi qu’à la réflexion sur son expérience avec Maha au Liban, Karim se débarrasse de sa douleur, écrit, «Je choisis de vivre parce que Maha et Nada sont mortes… Je choisis de vivre pour que leur mort ne soit pas vaine, pour qu’elles ne soient pas oubliées». Le livre se termine par une lettre à Béchir, dans laquelle Karim énumère vingt et une choses qu’il aime dans la vie à Montréal, démontrant ses premiers pas vers l’acceptation de sa nouvelle vie.
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