« Fantasmes de viol » de Margaret Atwood Automatique traduire
«Rape Fantasies» est une nouvelle de Margaret Atwood, publiée en 1977. L’une des histoires les plus célèbres d’Atwood, elle utilise un humour noir et des commentaires sociaux incisifs pour mettre en évidence la façon dont les femmes se sentent menacées de manière presque constante dans le monde moderne. L’histoire commence avec la narratrice, Estelle, commentant le grand nombre de références au viol qu’elle a vues récemment dans la culture populaire, notant de nombreux articles de magazines qui semblent prendre un ton léger et désinvolte sur le sujet. Elle décrit ensuite une conversation qu’elle a eue à l’heure du déjeuner avec quatre collègues, Chrissy, Greta, Sondra et Darlene. Estelle dit que les quatre femmes jouaient à un jeu de bridge lorsque Chrissy, inspirée par l’un des articles de magazine susmentionnés, soudainement interrompu pour demander si l’un d’entre eux avait déjà fantasmé sur le viol. Estelle tente de changer de sujet et de revenir au jeu, mal à l’aise avec le sujet. Sondra a hâte de raconter ses histoires sur le sujet, tout comme Chrissy. Darlene, une femme divorcée plus âgée, est initialement dégoûtée par le sujet et se lève pour aller s’attarder près de la machine à café dos aux autres lorsque la conversation persiste malgré ses protestations. Greta admet qu’elle a fantasmé sur le viol : Dans son fantasme, un beau jeune homme tout de noir vêtu fait irruption dans son appartement par le balcon ouvert. Son fantasme est très romantique et Estelle pense qu’il est très influencé par les films et les émissions de télévision. Après l’avoir violée, l’homme lui raconte ses expériences d’agression de femmes, puis sort par le balcon. Chrissy raconte son propre fantasme : elle est assise dans la baignoire quand un homme entre soudainement. Elle ne crie pas et ne tente pas de s’enfuir car il bloque la sortie et elle sait que ce serait futile. Elle lui permet ainsi de la violer. Estelle l’interrompt à ce stade pour se plaindre que ces fantasmes ne sont pas vraiment des fantasmes de viol, car dans leurs fantasmes, ils profitent de l’expérience, juste avec un inconnu. Elle insiste sur le fait que le viol, c’est quand vous êtes forcé à l’acte par une menace, comme un couteau sous la gorge.
Les autres ne semblent pas d’accord et trouvent son humour sur le sujet de mauvais goût. Chrissy exige qu’Estelle avoue son propre fantasme de viol, et Estelle finit par s’exécuter : dans le premier, un homme l’agresse, mais elle sort un citron en plastique de son sac à main. Après qu’il ait obligeamment ouvert le citron pour elle, elle le gicle dans les yeux. Chrissy est déçue et Darlene fait des remarques sarcastiques sur le sens de l’humour d’Estelle. Estelle réfléchit à un autre de ses fantasmes : elle marche dans une rue sombre lorsqu’un petit homme peu attrayant couvert de boutons se précipite sur elle et la plaque contre un mur. Alors qu’il tente de la violer, sa fermeture éclair ne s’ouvre pas et il commence à pleurer de frustration. Estelle a pitié de lui. Estelle change soudainement de sujet en parlant de sa déception face à son déménagement à Toronto, qu’elle supposait être une grande aventure, et spécule qu’il est plus facile pour les hommes de rencontrer de nouvelles personnes. Estelle s’adresse clairement à quelqu’un en dehors de sa mémoire de la conversation. Elle revient à cette mémoire, commençant un deuxième fantasme de viol dans lequel elle est malade au lit et un homme tout aussi malade grimpe par la fenêtre; parlant avec un zézaiement de nez bouché, il l’informe qu’il va la "rabe". Au lieu de cela, ils prennent des médicaments et regardent la télévision. Estelle propose alors un troisième fantasme, sentant que ses histoires légères ne sont pas populaires. Dans ce fantasme, elle est dans le sous-sol de sa mère lorsqu’un homme brandissant une hache fait irruption. Il entend les voix d’Angel dans sa tête lui disant qu’il doit la tuer. Elle dit à l’homme qu’elle peut entendre les voix qui le poussent au viol, et il devient confus et s’en va. Elle a aussi un fantasme dans lequel un homme l’attrape,
Elle note que, dans ses fantasmes, l’homme qui tente de la violer est toujours un étranger, mais les statistiques montrent que le viol est généralement commis par quelqu’un que la femme connaît. Estelle commence à divaguer sur elle-même. Elle ne boit pas, mais aime aller seule dans des bars sympas, bien qu’elle soit consciente des risques. À ce stade, il est clair qu’Estelle est dans un bar en train de raconter cette histoire à un autre client, vraisemblablement un homme. Elle dit qu’elle ne sait pas pourquoi elle lui dit tout cela, bien qu’elle pense que la meilleure défense contre une attaque violente d’un étranger est d’avoir une conversation avec l’homme. Estelle pense que personne ne peut agresser une femme avec qui il vient d’avoir une longue conversation.
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