"Protagoras" de Platon Automatique traduire
Le «Protagoras» est un court dialogue philosophique écrit par Platon au IVe siècle avant notre ère. Ses personnages centraux sont Socrate et Protagoras, qui s’engagent dans des échanges houleux sur la nature de la vertu. Le dialogue est l’un des nombreux dans lesquels Platon explore des thèmes liés à la métaphysique et à l’éthique. «Protagoras» parle de la sophistique, une école intellectuelle de la Grèce antique dans laquelle de soi-disant maîtres sages parcouraient le monde de langue grecque à la recherche d’acolytes. Platon dédaignait les sophismes ; il la considérait comme une mode et la trouvait contraire à la voie du vrai philosophe. Dans le dialogue, Platon présente Protagoras comme le plus connu et le plus admiré des sophistes mais le dépeint toujours défavorablement.
Ce guide fait référence au «Protagoras» tel que traduit par Joe Sachs pour le volume de 2011 «Socrate et le sophiste». Ce volume comprend un certain nombre d’autres dialogues platoniciens avec des thèmes similaires. Il est publié par Focus, une empreinte de Hackett Publishing. Tôt un matin, le jeune Hippocrate - excité parce que Protagoras, un célèbre sophiste, est en ville - réveille son ami plus âgé Socrate. Socrate l’avertit d’être prudent car il pense que les idées des sophistes sont corrompues, mais ils visitent Protagoras, comme le souhaite Hippocrate. Ils arrivent à la maison de Callias, où séjourne Protagoras, et interrogent toutes les personnes présentes. Tout le monde se réunit autour de Socrate et de Protagoras pour un séminaire au cours duquel les deux discuteront et débattront de thèmes philosophiques importants. Socrate s’inquiète pour Hippocrate et demande à Protagoras comment son ami bénéficiera en devenant sophiste. Il demande si la vertu peut être enseignée. Protagoras, qui lui assure que oui, commence par un discours sur les origines de l’humanité, puis fournit un argument en faveur de l’enseignabilité de la vertu. Socrate affirme qu’il ne peut pas suivre les longs discours et qu’il devra partir à moins que Protagoras ne puisse clarifier ses réponses. De nombreuses personnes le convainquent de rester et instituent des règles pour une discussion sous forme de questions-réponses. Socrate et Protagoras débattent des vers célèbres de la poésie de Pittacus et Simonide. Cela conduit à une discussion sur la différence supposée entre la bonté et le plaisir, ainsi qu’à de nouvelles questions sur le courage, la sagesse, l’art de la mesure et l’unité des vertus. Socrate croit au pouvoir salvateur de l’art de la mesure. Le dialogue se termine avec Socrate et Protagoras ayant inversé les positions qu’ils avaient prises au début du débat. Socrate conclut que la vertu peut être enseignée, mais pas pour les raisons proposées par Protagoras. Socrate demande de poursuivre le débat, mais Protagoras refuse et ils n’arrivent pas à un résultat clair.
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