"La Peste" d’Albert Camus Automatique traduire
«La Peste», roman philosophique de l’auteur français Albert Camus, a été publié pour la première fois en 1947 et a immédiatement remporté le prix des Critiques, un prix littéraire décerné aux auteurs francophones par l’industrie française de l’édition. Ayant également publié «L’Étranger», «Le mythe de Sisyphe» et «La Chute», Camus, écrivain absurde qui a beaucoup écrit en faveur de la Résistance française contre l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, a reçu le prix Nobel de littérature en 1957. Pour concevoir ses œuvres, Camus s’inspire de l’Algérie française, où il est né et a passé sa jeunesse. Ce guide d’étude fait référence à la traduction anglaise de Stuart Gilbert.
«La Peste», dont le récit chronologique linéaire est présenté par un narrateur à la troisième personne initialement non identifié et omniscient, se déroule en cinq parties, suivant la structure d’une tragédie grecque. Cette considération, associée au titre simple et sombre de l’œuvre, préfigure une histoire aux proportions tragiques. Le narrateur - qui à la fin du livre se révèle être Bernard Rieux, le protagoniste du roman - justifie son anonymat par son vœu d’objectivité tout au long de cette «chronique» de la peste d’Oran et de ses effets sur la population de la ville. Le narrateur s’ouvre en peignant le décor du roman : Oran au printemps d’une année indéterminée dans les années 1940. La ville, un endroit peu attrayant et banal sur la côte méditerranéenne de l’Algérie coloniale française, est connue pour ses changements rapides de température. Peuplé d’ennuis, Des gens obsédés par l’argent ancrés dans leurs habitudes, Oran et ses habitants résistent à croire que quelque chose ne va pas alors que des rats infectés par la peste apparaissent soudainement dans la ville, faisant défiler leur mort imminente. Rieux, un médecin local, omet également initialement de donner une seconde réflexion aux rats mourants alors qu’il fait sa tournée quotidienne et se prépare à envoyer sa femme malade dans un sanatorium local. Finalement, cependant, la prolifération des animaux mourants ne peut plus être ignorée, surtout lorsque les gens commencent à tomber malades et à mourir. Rieux rentre rapidement dans la réalité et, en étudiant les symptômes et les schémas de la maladie, détermine qu’un fléau a frappé Oran. Le médecin s’entretient avec des collègues et des responsables locaux, présente ses conclusions et pousse ces derniers à fermer Oran avant que la maladie ne décime la population de la ville. Après une violente altercation sur la sémantique, les autorités acceptent de placer Oran en quarantaine. Une fois la quarantaine déclarée, les habitants aveugles souffrent à travers différentes étapes de deuil car ils sont privés des formes de communication de base avec le monde extérieur. Incapables de qualifier linguistiquement leur désespoir, ils deviennent paranoïaques et méfiants envers les autres. Rieux travaille 24 heures sur 24 pour s’occuper des patients tandis que les membres de sa cohorte subissent des variétés d’exil induit par la quarantaine. Jean Tarrou, un visiteur mystérieux, enregistre d’étranges minuties des événements de la ville dans ses carnets, qui servent de source principale à la chronique de Rieux. Raymond Rambert, journaliste parisien, déplore d’être coincé à Oran et séparé de sa femme. Joseph Grand, humble fonctionnaire, retravaille sans cesse la première phrase d’un roman qu’il aspire à écrire. Son voisin Cottard, un criminel au tempérament instable et qui a déjà tenté de se suicider, profite de la vie en quarantaine avec la police temporairement hors de sa piste. Il profite de la calamité d’Oran en colportant des substances de contrebande sur le marché noir. Le père Paneloux, un érudit prêtre jésuite, tente de réveiller la foi du public en prononçant un sermon enflammé dans lequel il attribue la peste à l’apathie des Oraniens envers Dieu. Alors que le nombre de morts monte en flèche - la maladie frappant les Oraniens de toutes les classes sociales et de tous les horizons - Tarrou forme un corps de volontaires - une escouade sanitaire - pour soutenir les efforts de Rieux et offrir une alternative à la suggestion des autorités d’utiliser le travail pénitentiaire pour effectuer le «travaux lourds» nécessités par les circonstances : halage des cadavres, assainissement des espaces, creusement des tombes. Au fil du temps, tous les personnages principaux du roman - à l’exception de Cottard - rejoignent l’équipe. Alors que l’été s’éternise, les conditions deviennent de plus en plus désastreuses, avec une chaleur intolérable, un nombre croissant de cadavres et un espace limité dans le cimetière. Des hommes d’affaires au chômage, heureux de gagner des taux élevés, acceptent la tâche horrible de creuser des fosses communes dans lesquelles les morts sont jetés comme des animaux. Finalement, à mesure que les fosses funéraires débordent, les corps sont exhumés et transportés vers l’incinérateur local. Attendant désespérément la normalité, les Oraniens attendent la monotonie implacable. Leur désespoir se transforme en indifférence à l’arrivée de l’automne. La brigade sanitaire redouble d’efforts, tandis que Rieux continue de soigner des malades, notamment le fils de M. Othon, un strict magistrat local. La mort misérable et interminable du jeune garçon incite le deuxième sermon de Paneloux, dans lequel le prêtre supplie les fidèles d’accepter le décès insignifiant de l’enfant comme une démonstration de la volonté de Dieu. Alors que les personnages principaux du roman échangent par la suite leurs diverses perspectives sur la vie, la mort et la religion, Paneloux meurt et Grand contracte la peste mais se rétablit de manière inattendue. Peu à peu, les décès dus à la peste commencent à décliner. La nouvelle année apporte un optimisme prudent à Oran alors que la peste diminue. Le fléau fait plus de victimes, notamment Othon, qui a tourné une nouvelle page après la mort de son fils, et Tarrou, dont l’amitié avec Rieux se termine alors que le pestiféré mène une lutte admirable mais futile contre la mort. La femme de Rieux décède également. Au milieu des démonstrations de joie publiques bruyantes des habitants à la réouverture de la ville, Rieux ne se relâche même pas un instant dans l’exercice de ses fonctions médicales. Alors que la dernière visite à domicile de sa soirée se termine, Rieux décide d’écrire un récit des 10 derniers mois. Cette chronique servira de témoignage du récent calvaire d’Oran et de document historique pour la postérité. Rieux espère que les générations futures consulteront son texte et apprendront de l’expérience d’Oran avec la peste, de sorte qu’elles se préparent à sa prochaine résurgence inévitable.
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