"Mère à mère" de Sindiwe Magona Automatique traduire
En écrivant Mother to Mother, Sindiwe Magona s’est inspirée d’un événement réel : le meurtre d’une Américaine blanche nommée Amy Biehl par de jeunes hommes noirs dans les années 1990 en Afrique du Sud. Le crime a provoqué une onde de choc dans le monde entier, notamment parce que Biehl elle-même était venue en Afrique du Sud pour lutter contre l’apartheid – le système de ségrégation et de discrimination qui reléguait les Sud-Africains noirs, ainsi que les autres personnes de couleur, à une citoyenneté de seconde zone.
À première vue, le meurtre de Biehl était donc une attaque incompréhensible et contre-productive contre quelqu’un qui tentait de réparer les injustices du colonialisme et de l’apartheid. Mère à Mère, cependant, s’efforce de rendre le meurtre compréhensible (sinon excusable). En retraçant la vie et l’éducation d’un jeune homme nommé Mxolisi – une sorte d’amalgame des véritables tueurs de Biehl – Magona s’efforce de montrer à ses lecteurs les effets pernicieux du colonialisme et de l’apartheid, qui font de leurs victimes des «créatures perdues de malveillance et d’apartheid». destruction» (v). Cependant, Mère à Mère n’est pas racontée par Mxolisi lui-même mais par sa mère, Mandisa. Dans les premières pages du roman, Mandisa s’adresse directement à la mère de Biehl, implorant la compassion au nom de son fils ; si la mère de Biehl comprenait le passé de Mxolisi, dit Mandisa, elle comprendrait pourquoi il a agi si violemment. À partir de là, Mandisa se lance dans le récit proprement dit, imaginant des scènes contrastées du jour du meurtre : l’étudiante qui suivait ses cours au Cap, et Mxolisi et ses amis, dans la banlieue ségréguée de Guguletu, parcourant les rues avec frustration et rage. Mandisa coupe avant le meurtre lui-même, s’installant dans le schéma narratif qui définira la majeure partie du roman : les souvenirs de Mandisa des jours et des heures qui ont suivi le meurtre, entrecoupés de longs flashbacks sur son passé. Grâce aux flashbacks, nous en apprenons davantage sur les traumatismes qui ont défini la vie de Mandisa (et, plus tard, de Mxolisi). Lorsqu’elle était jeune enfant, Mandisa a été forcée de quitter son domicile à Blouvlei en raison des politiques de plus en plus strictes du gouvernement sud-africain en matière de ségrégation raciale. Adolescent à Guguletu, elle a brièvement connu le bonheur avec son petit ami China, mais sa grossesse inattendue a jeté un voile sur leurs perspectives d’avenir ; les deux ont quitté l’école et se sont mariés, bien que la Chine ait abandonné sa femme et son fils, Mxolisi, alors que ce dernier n’était qu’un enfant en bas âge. Dans les années qui ont suivi le départ de la Chine, Mandisa a noué des relations avec deux autres hommes et a finalement donné naissance à deux autres enfants : son plus jeune fils Lunga et sa fille Siziwe. La relation de Mandisa avec Mxolisi, cependant, est restée à la fois particulièrement étroite et quelque peu compliquée – un sous-produit de la «manière inhabituelle dont il est venu dans ce monde». De plus, des événements traumatisants ont marqué la petite enfance de Mxolisi, notamment la mort violente de deux de ses amis aux mains de la police. Malgré toute son intelligence et sa sensibilité, Mxolisi a grandi quelque peu troublé, devenant finalement un leader dans un groupe connu sous le nom de «Jeunes Lions». Apparemment une organisation anti-apartheid, ce groupe exprime de plus en plus sa colère contre les habitants innocents de Guguletu – et, en fin de compte, contre l’étudiant américain qui s’y rend à mauvais escient. Pendant ce temps, dans le présent, Mandisa quitte prématurément son emploi de femme de chambre en raison des troubles à Guguletu, à la suite de l’attaque contre l’étudiante. Une fois rentrée chez elle, elle lutte pour retrouver ses enfants au milieu du chaos et découvre que Mxolisi a disparu. Il ne se présente pas ce soir-là, mais la police, qui le recherche, arrive. Quelque temps après le violent raid, Mandisa reçoit de mystérieuses instructions qui la conduisent jusqu’à une maison, où elle trouve Mxolisi caché. Il admet qu’il a participé au meurtre et les deux s’embrassent en larmes. Dans les dernières pages du roman, Mandisa s’adresse à nouveau à la mère de l’élève, la compatissant et se demandant quoi faire ensuite. Enfin, elle revient à imaginer le jour du meurtre lui-même, décrivant Mxolisi et Biehl comme des victimes involontaires de siècles d’oppression et de haine.
- «All Summer In A Day» by Ray Bradbury
- «Ready Player Two» by Ernest Cline
- «Normal People» by Sally Rooney
- «Ready Player One» by Ernest Cline
- «Norse Mythology» by Neil Gaiman
- «Roxana: The Fortunate Mistress» by Daniel Defoe
- «Spinning Silver» by Naomi Novik
- Summary of the story "Viper" by Alexei Tolstoy
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