"Trottoir" de Mitchell Duneier Automatique traduire
«Sidewalk» raconte l’histoire vraie des années d’efforts du sociologue Mitchell Duneier pour comprendre l’économie informelle des trottoirs de Greenwich Village dans les années 1990, à New York. L’histoire commence lorsque Duneier rencontre Hakim Hasan, vendeur de livres sur la Sixième Avenue, l’un des pôles commerciaux du village et l’objet principal de ce livre. Grâce à Hakim, Duneier fait la connaissance de plusieurs vendeurs de livres et de magazines à faible revenu, de charognards et de mendiants qui composent l’économie informelle complexe du trottoir. Il apprend comment des forces sociopolitiques telles que les politiques sévères de condamnation pour le crack, le racisme, le mécontentement à l’égard des valeurs de la vie en entreprise, la rupture des liens familiaux et la diminution des opportunités d’emploi ont contribué à ce que ces vendeurs quittent l’économie formelle pour le secteur informel de la rue. Il retrace la migration de ces travailleurs de Penn Station vers la Sixième Avenue, décrivant les différents facteurs qui font de ces quatre pâtés de maisons de Greenwich Village un foyer approprié pour les vendeurs ambulants, tels que les nombreux magazines et les sympathies des libéraux de la classe moyenne supérieure. Les habitants de Greenwich Village, accompagnés d’un avocat pro-libertés civiles, défendent une loi locale qui permettra aux trottoirs de se forger un modèle commercial innovant, quoique controversé.
Duneier pose les bases de «Sidewalk» dans les travaux de la célèbre universitaire de la vie urbaine, Jane Jacobs, dont l’idée des «yeux sur la rue» (c’est-à-dire rendre les rues plus sûres vis-à-vis des «personnages publics») a un impact considérable sociologie urbaine pour les décennies à venir. Duneier analyse la façon dont les théories de Jacobs tiennent (ou non) en examinant la façon dont la composition du village a changé au cours des deux dernières décennies. Il note l’impact de ces changements sur la façon dont les résidents et les personnages publics comme les vendeurs ambulants se perçoivent. Duneier décrit les façons complexes dont les vendeurs interagissent les uns avec les autres au sein de l’économie informelle à travers le mentorat, la compétition et la régulation informelle des normes sociales conçues pour maintenir la paix. Et il montre comment cette économie informelle en plein essor menace de s’arrêter lorsque le maintien de l’ordre et l’élaboration de lois fondées sur une nouvelle théorie sociologique des «vitres brisées» conduisent à une répression de la manière dont les vendeurs et les mendiants font leurs affaires sur la Sixième Avenue. Enfin, Duneier explore la manière dont la race et la classe sous-tendent les théories, les politiques et les hypothèses qui sous-tendent la réalisation de ce livre. De la manière dont les vendeurs noirs interagissent avec les habitants du village, pour la plupart blancs, à la surveillance policière stricte des vendeurs ambulants et des mendiants noirs, en passant par le traitement bienveillant de la famille blanche Romp, la liste d’exemples est énorme. Ces tensions ne sont peut-être pas mieux illustrées que dans l’exemple de Duneier lui-même, dont l’origine en tant que professeur juif bien instruit et bourgeois diffère complètement de celle de ses sujets. En fin de compte, c’est l’empathie de Duneier, ses recherches approfondies et son habile observation participante qui lui permettent de construire des ponts avec ses sujets et de créer une ethnographie convaincante de ce monde social petit mais dynamique en danger d’effondrement.
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