"Les Discours" de Nicolas Machiavel Automatique traduire
En 1516, au plus fort de la Renaissance italienne, Nicolas Machiavel écrit ses «Discours sur Tite-Live» alors qu’il est en exil de sa ville natale de Florence. Les «Discours» sont les commentaires de Machiavel sur la république de la Rome antique – comment elle est fondée, maintenue et protégée – et comment la sagesse romaine dans l’art de gouverner peut être utilisée par toutes les républiques.
La République romaine est une des premières démocraties qui a duré de 509 avant notre ère à 49 avant notre ère. L’érudit romain Titus Livius – «Tite-Live» – a enregistré son histoire pour la première fois dans son œuvre monumentale «Ab Urbe Condita» («De la fondation de la ville», ou plus populairement, «L’histoire de Rome»), achevée en 9 avant notre ère. Au Moyen Âge, la plupart des dizaines de livres qui composent le grand projet de Tite-Live sont perdus, mais les érudits du XIIIe siècle lancent des recherches pour les récupérer. Environ le premier tiers de «Ab Urbe Condita» survit, son récit de l’histoire romaine étant en grande partie complet jusqu’en 167 avant notre ère. Le reste n’a jamais été retrouvé. Machiavel étudie les parties survivantes de l’œuvre de Tite-Live et écrit un commentaire en trois livres sur ses 10 premiers volumes ; il l’intitule «Discours sur les dix premières décennies de Titus Tite-Live», connus aujourd’hui sous le nom de «Discours sur Tite-Live» ou simplement les «Discours». En l’honneur des 142 livres qui auraient été contenus dans l’original perdu de Tite-Live, Machiavel organise ses propres commentaires en 142 chapitres. La plupart d’entre eux sont assez brefs, ne dépassant pas quelques pages, et constituent de courts essais, chacun sur un sujet étroitement ciblé. Machiavel est un expert de la politique de la Renaissance, ayant été l’un des principaux diplomates de la République florentine de 1492-1512. Ses voyages dans les États et provinces italiens et français voisins, à une époque de tumulte et de guerre, lui fournissent des années d’expérience qui renforcent ses conclusions sur la manière dont la gouvernance, en particulier les affaires d’une république, devrait être menée. Machiavel est surtout connu pour son livre «Le Prince», qui donne des conseils de sang-froid sur la façon de gouverner une ville ou un pays. Sa réputation de pourvoyeur de techniques «machiavéliques» – manipulations impitoyables et magouilles – néglige le côté le plus noble de sa pensée, qui privilégie les formes républicaines de gouvernement. Il souligne les vertus des républiques dans les «Discours». Le livre 1 est composé de 60 courts chapitres qui traitent de la fondation de la République romaine et de la manière dont elle, ou toute république, devrait être entretenue, gérée et protégée. Machiavel croit que les gens sont enclins à l’égoïsme et à rechercher leur propre bénéfice, souvent au détriment des autres, à moins qu’un grand leader ne puisse surmonter toutes les objections et établir un gouvernement qui serve le peuple dans son ensemble plutôt que seulement quelques hommes puissants. Machiavel croit également que les anciens Romains comprennent ces principes et que leur respect des techniques de gouvernance appropriées a conduit à leur succès en tant que puissance dominante de leur région. Le livre 2 contient 33 chapitres axés sur les techniques des relations extérieures, y compris l’utilisation de la diplomatie, du commerce et de la guerre, techniques que Rome développe à ses propres fins mais qui peuvent également servir à d’autres républiques. Bien que les Romains forgent des alliances et d’autres accords avec leurs voisins, ils ont un talent particulier pour le combat ; leur machine de guerre efficace et décisive, dirigée par des hommes d’une compétence et d’une qualité exceptionnelles, apporte de nombreuses victoires et, finalement, un empire aux talons de Rome.Machiavel note bon nombre des stratégies et tactiques utilisées par les dirigeants politiques et militaires romains qui les aident à réussir. Les 49 chapitres du livre 3 mettent l’accent sur la manière dont les grands dirigeants peuvent gérer en douceur les affaires de leur État. Machiavel raconte les histoires de plusieurs des citoyens romains les plus célèbres, dont Cincinnatus, qui sauve Rome de la conquête puis se retire dans sa ferme ; Corvinus, qui dit à ses soldats : «Ce sont mes actes et non mes paroles que je veux que vous suiviez» ; et le consul Fabius Rulianus, qui accepte, pour le bien de la république, que son ennemi personnel, Papirius Cursor, partage les devoirs de Fabius et aide à sauver la ville. Les «Discours» sont publiés en 1531, quelques années après la mort de Machiavel, et sont ensuite étudiés par les dirigeants politiques et militaires pour leur sagesse dans l’art de gouverner. Machiavel écrit avec clarté et enthousiasme, et même lorsque ses phrases contiennent plusieurs idées à la fois, elles sont fluides et faciles à suivre. L’édition 1997 en anglais est traduite par Julia Bondanella ; il comprend des documents d’introduction et plus de 50 pages de notes explicatives.
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