« Quand de mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes » par Harold S. Kushner
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Bouleversé par la perte de son fils, emporté par une maladie invalidante, le rabbin Harold Kushner a écrit « Quand le malheur arrive aux bonnes personnes » afin de partager les leçons tirées de cette tragédie et d’aider les autres à surmonter la perte et la souffrance. Publié en 1981, le livre a été pendant de nombreux mois un best-seller du New York Times. L’édition de 1981 constitue la base de ce guide.
L’idée principale du rabbin Kushner est que Dieu ne peut pas, ou ne veut pas, intervenir pour protéger les gens des tragédies, ni les punir ni les récompenser pour leurs actes, préférant que les humains usent de leur libre arbitre sans interférence. Ainsi, des malheurs peuvent arriver à des personnes vertueuses par accident ou par des personnes malveillantes, et Dieu n’offre pour y remédier que son soutien et son amour. Chacun doit trouver un sens et un but dans sa propre force et sa détermination à surmonter l’adversité. Au cœur de son argumentation, l’auteur relate le livre de Job, tiré de la Bible. Job est un homme bon et pieux dont la foi est mise à l’épreuve lorsque Dieu le charge de multiples catastrophes. Nu, malade et avec seulement trois amis, Job finit par exiger des comptes. Dieu lui rend visite et lui fait comprendre que son dessein n’est pas de satisfaire les besoins humains. Job, reconnaissant la majesté de Dieu, cède, et Dieu le récompense par la santé, la richesse et des enfants. Kushner croit que chacun, y compris les personnes vertueuses, doit affronter la tragédie sans attendre l’intercession de Dieu. Nombreux sont ceux qui souffrent qui concluent que Dieu est cruel ou indifférent, mais Kushner avance un contre-argument radical : Dieu se soucie des autres, mais ne peut tout simplement pas nous empêcher de subir nos malheurs. La douleur et la souffrance ne sont pas totalement inutiles, car elles nous apprennent à éviter les actes qui nous blessent. Quant aux dommages causés par des personnes malveillantes, comme l’Holocauste d’Hitler, Dieu partage notre colère, mais n’interviendra pas, car cela abrogerait le libre arbitre humain et nous découragerait d’accomplir les bonnes œuvres qui, à la longue, surpassent largement les mauvaises actions. Bien que Dieu n’intervienne pas pour empêcher le malheur, il offre amour et force à ceux qui implorent son aide. En priant, non pas pour être exemptés de la souffrance, mais pour avoir la force de la surmonter, les gens découvrent souvent qu’ils ont largement assez de force pour vaincre le désastre. Kushner décrit comment son fils, Aaron, souffrant des symptômes de la progéria – perte de cheveux, retard de croissance et vieillissement prématuré – était parfois victime d’enfants cruels ou insensibles qui se moquaient de lui ou le taquinaient. Aaron possédait une force tranquille qui lui a permis de vivre pleinement, quoique brièvement, une vie entourée de sa famille et de ses amis qui l’aimaient et le soutenaient avec tant de gentillesse. À l’école, élèves et enseignants étaient inspirés par le courage et la détermination d’Aaron. Face à une grande perte, on se culpabilise souvent, croyant avoir commis une faute pour mériter un tel sort. D’autres, furieux face à un malheur soudain, cherchent un coupable, y compris Dieu lui-même. Ces efforts ne font qu’endurcir le cœur souffrant et ralentir le processus de deuil et de guérison. Ceux qui sont disposés à persévérer dans la prière et la participation à leur communauté religieuse peuvent retrouver le chemin des joies simples de la participation. Ils guérissent en acceptant l’amour et le soutien de leur groupe et en soutenant les autres, en pardonnant les mauvaises actions et en retrouvant dans leur cœur l’amour des autres et de Dieu – qui, malgré ses imperfections, les aime toujours en retour.Kushner conseille ainsi à ses lecteurs d’accepter la tragédie comme faisant partie de la vie et, en partenariat avec Dieu et leur communauté, de rassembler la force de se lever et de reconstruire une vie d’amour et de participation.
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