« Copenhague » de Michael Frayn
Automatique traduire
Écrite par Michael Frayn, « Copenhague » est une pièce en deux actes inspirée d’une rencontre réelle entre les physiciens Niels Bohr et Werner Heisenberg en 1941. Bien qu’inspirée de faits réels, la pièce est non linéaire : les trois personnages (Bohr, Heisenberg et Margrethe, l’épouse de Bohr) se retrouvent après leur mort pour revivre et mieux comprendre cette rencontre fatidique. Créée en 1998, la pièce a remporté de nombreux prix, dont un Tony Award de la meilleure pièce. Elle a également été adaptée au cinéma en 2002.
Après leur mort, les esprits de Margrethe et Niels Bohr ainsi que de Werner Heisenberg se réunissent pour tenter de se souvenir des raisons du voyage de Heisenberg à Copenhague en 1941. L’objectif de cette rencontre s’est obscurci au fil du temps, bien que ses répercussions se soient fait sentir pendant de nombreuses années. Le Danemark étant alors sous occupation nazie, son organisation fut difficile. Cette rencontre marqua la fin de la célèbre amitié et de la collaboration entre les deux célèbres physiciens, Bohr et Heisenberg. Heisenberg sait qu’il est étroitement surveillé par la Gestapo. Sa présence au Danemark est difficile pour Bohr ; malgré leur amitié passée, une rencontre avec un nazi célèbre le fera passer pour un collaborateur auprès de ses compatriotes danois. Les deux hommes se souviennent de leurs promenades communes, et il est donc possible qu’ils en fassent de nouvelles s’ils ont besoin de se parler en privé. Heisenberg arrive chez les Bohr pour dîner. Le trio discute de banalités et tente d’éviter la gêne occasionnée. Parfois, la conversation devient un peu trop politique, et Margrethe tente d’orienter la conversation vers des sujets plus acceptables. Les deux hommes partagent des souvenirs de leurs collègues scientifiques et de leurs vacances au ski. Ils parlent ensuite d’amis et d’enfants, vivants et morts. Ils se promènent. Bien que Margrethe s’attende à ce qu’ils soient absents pendant des heures, ils reviennent rapidement et Bohr semble agité. Heisenberg remercie Margrethe puis s’en va. Margrethe tente de comprendre ce qui s’est dit entre Heisenberg et son mari : ils avaient parlé du projet de bombe atomique, mais les détails exacts restent flous. Se souvenant de cette rencontre, Heisenberg raconte avoir demandé à Bohr si un physicien « avait le droit moral de travailler sur l’exploitation pratique de l’énergie atomique ». Bohr était horrifié. Les esprits tentent de reconstituer les détails exacts de la conversation, mais il semble évident que les deux hommes ont mal interprété les intentions de l’autre, ce qui a engendré des souvenirs confus de cette rencontre conflictuelle. Les hommes acceptent de tout reprendre depuis le début. Heisenberg admet avoir travaillé sur le projet atomique pour les nazis, mais espérait ralentir et faire échouer le programme. Lors de leur rencontre, Heisenberg cherchait peut-être à obtenir de Bohr la confirmation que les Américains avaient un projet équivalent. Bohr ne dit rien, mais travailla sur le projet américain par la suite. Il fut salué comme un héros, tandis que Heisenberg fut vilipendé par beaucoup. Toujours dans le flou sur cette rencontre, les deux hommes acceptèrent de revenir au début. Les esprits se souviennent de la première visite d’Heisenberg à Copenhague en 1924. Il devint l’assistant de Bohr, et ils partagèrent de longues promenades ensemble. Bien que les deux hommes croient avoir accompli de grandes choses ensemble, Margrethe souligne que leurs plus grandes réussites ont eu lieu lorsqu’ils étaient séparés. Bohr affirme qu’Heisenberg se concentrait trop sur les mathématiques, tandis qu’il accuse Bohr d’être obsédé par les paradoxes et les contradictions qui entouraient leurs travaux.Ils discutent de la rivalité entre Heisenberg et Schrödinger et de la façon dont Heisenberg l’a devancé pour obtenir un poste universitaire. Margrethe se demande si le voyage d’Heisenberg à Copenhague n’était pas pour faire étalage de sa réussite. Elle lui dit qu’il n’est pas un héros de la résistance contre les nazis ; il s’est peut-être dit qu’il essayait de ruiner le projet atomique, mais il était véritablement fasciné par la science. Bien qu’elle considère Heisenberg comme un fils, elle admet qu’il la met en colère. Ils se demandent si Heisenberg a vraiment découvert le secret de la fabrication de la bombe atomique. Bohr n’en est pas sûr, mais Heisenberg le croit et l’a gardé secret. Incapables de trouver la réponse, ils retournent à la réunion de 1941. Cette fois, Heisenberg se voit d’un point de vue extérieur. Cette fois, Bohr se demande ce qui serait arrivé s’il avait réagi différemment. Toutes ses hypothèses se soldent par la mort et la destruction. Ensuite, il se souvient de sa fuite du Danemark avec les autres Juifs danois. La personne qui les a aidés était allemande, une proche d’Heisenberg. Heisenberg nie toute implication. Bohr rumine sur son implication dans le projet atomique américain et sa responsabilité dans les milliers de morts qu’il a causés. Margrethe et Heisenberg s’accordent à dire qu’il n’a rien fait de mal. Heisenberg se souvient d’avoir voyagé à travers une Allemagne en ruines vers la fin de la guerre. Ils se demandent à quoi ressemblera le monde après leur mort, mais Heisenberg voit le monde préservé par l’instant présent à Copenhague, «par un événement qui ne sera jamais vraiment localisé ni défini».
- La chose royale est le casse-noix
- Le livre de Roald Dahl en tête de la liste des meilleures ventes
- La liste restreinte des candidats au "petit prix Nobel" en littérature n’inclut pas les écrivains et illustrateurs russes
- Le théâtre Bolchoï a accueilli la première de la pièce «Guerre et paix de Tolstoï», qui est devenue un guide du célèbre roman
- « Tortue au paradis » de Jennifer L. Holm
- « Nous étions les Mulvaneys » de Joyce Carol Oates
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?