« Mademoiselle Julie » d’August Strindberg
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« Mademoiselle Julie » est une pièce naturaliste de 1888 du dramaturge et romancier suédois August Strindberg. L’action se déroule dans la propriété d’un comte en Suède. La jeune femme est attirée par un valet nommé Jean. La naïve Julie est fascinée par Jean, grand voyageur et lettré, mais il est déjà fiancé à une servante nommée Christine. L’action principale se déroule dans la cuisine du manoir où vit Madame Julie avec son père. Au fil de l’histoire, la passion s’exacerbe entre Madame Julie et Jean, jusqu’à ce que le personnage de Jean prenne une tournure plus sombre et que Julie se retrouve aux prises avec un conflit psychologique. Le thème principal de la pièce est le darwinisme, un thème récurrent à l’époque naturaliste, où l’aristocrate Julie lutte contre Jean, un homme à l’ascension rapide et impitoyable. La pièce explore également les thèmes de la lutte des classes et les effets persistants des traumatismes familiaux. Comme dans de nombreuses œuvres de Strindberg, les personnages sont complexes et complexes. « Mademoiselle Julie » est considérée comme un classique de la littérature suédoise et a été régulièrement mise en scène depuis ses débuts, avec plusieurs adaptations cinématographiques. Elle a également été adaptée à l’opéra. « Mademoiselle Julie » s’ouvre sur Jean entrant sur scène dans la cuisine du manoir. Il est valet. Jean rencontre sa fiancée, Christine, et lui parle du comportement étrange de Mademoiselle Julie. Il la croit folle depuis qu’elle est venue au bal champêtre, a dansé avec le garde-chasse, puis a tenté de danser avec lui, alors que Jean n’était qu’une servante de la cour. Christine évoque le passé de Mademoiselle Julie et son incapacité à faire face à sa famille après la rupture de ses fiançailles. Elle est restée sur place et s’est mêlée aux domestiques plutôt que d’accompagner son père à la fête de la Saint-Jean avec les autres nobles. Ils discutent de l’incident qui a conduit à la rupture des fiançailles de Mademoiselle Julie, un incident étrange où son fiancé a refusé de sauter par-dessus une cravache sur son ordre. Jean décrit cela comme similaire à l’entraînement d’un chien à sauter à travers un cerceau. Jean sort une bouteille de vin et lui et Christine flirtent.
Remarquant une odeur nauséabonde, Jean demande à Christine ce qu’elle prépare. Elle prépare un médicament destiné à provoquer l’avortement chez la chienne de Mlle Julie, fécondée par celle d’une domestique. Ils discutent davantage de Mlle Julie, Christine la trouvant à la fois trop prétentieuse par certains côtés et pas assez fière par d’autres. Elle compare Mlle Julie à sa mère. Malgré cela, Jean trouve Mlle Julie belle, mais la voit aussi comme un tremplin précieux pour sa quête de toute une vie : posséder sa propre auberge. Mlle Julie apparaît et demande à Christine si le médicament a fini de cuire. Le comportement de Jean change, et il devient charmant et poli. Alors qu’ils se saluent, Mlle Julie redemande à Jean s’il aimerait danser. Il hésite, car il a promis une danse à Christine et craint que danser avec elle ne sème la pagaille. Mlle Julie force les choses, insistant sur le fait qu’elle est la maîtresse de maison et qu’elle doit faire valser le meilleur danseur avec elle. Il accepte et ils partent. À leur retour, Mlle Julie raconte un rêve où elle grimpe sur un pilier et se retrouve coincée au sommet. Jean lui raconte l’époque où, enfant, il s’est infiltré dans son jardin clos, qu’il compare au jardin d’Éden, la fixant de loin. Il affirme avoir été rempli d’un amour non partagé et avoir préféré mourir plutôt que vivre, sachant qu’il ne pourrait jamais être avec elle en raison de leur différence de rang. Jean et Mlle Julie surprennent des domestiques se moquer d’eux, ignorant qu’ils les écoutent. Ils se cachent tous deux dans la chambre de Jean. Bien que Jean promette de respecter Mlle Julie, il devient vite évident qu’ils ont eu des relations sexuelles. Julie est confuse et ne sait pas comment procéder, et Jean lui dit qu’ils ne peuvent plus vivre ensemble, car ils seraient tentés de poursuivre leur relation jusqu’à ce qu’ils soient découverts. Il avoue avoir menti en affirmant qu’il aurait préféré mourir plutôt que de ne pas être avec elle. Furieuse, Mlle Julie lui dit qu’elle n’est soumise à aucun homme. Ils décident de s’enfuir pour ouvrir un hôtel ensemble. Mademoiselle Julie vole de l’argent à son père, mais Jean se met en colère lorsqu’elle insiste pour emmener son petit oiseau avec elle.
Elle le considère comme la seule créature qui l’aime vraiment, et lorsqu’elle déclare préférer tuer l’oiseau plutôt que de le donner à des inconnus, Jean lui tranche la tête. Jean et Mlle Julie sont surpris lorsque Christine entre et les voit en train de planifier. Mlle Julie lui demande de l’accompagner comme chef de cuisine de leur hôtel, mais Christine, furieuse, refuse. Christine, qui se rend à l’église, parle à Mlle Julie de Dieu et du pardon, puis s’en va, promettant de dire aux maîtres d’écurie de garder les chevaux à l’intérieur pour qu’ils ne puissent pas s’enfuir. Bientôt, ils apprennent le retour du comte. Tous deux perdent courage et décident qu’ils ne peuvent pas poursuivre leurs plans. Mlle Julie, désemparée, réalise qu’elle n’a rien à se reprocher. Elle demande à Jean s’il a une issue pour elle, et il lui tend un rasoir. La pièce se termine avec Mlle Julie qui sort, apparemment pour se suicider. August Strindberg était un dramaturge naturaliste, romancier, poète, essayiste et peintre réputé. Connu pour ses tragédies émotionnellement complexes, il fut un auteur très prolifique, son roman « La Chambre rouge » étant considéré comme le premier roman suédois moderne. Il est considéré comme le père de la littérature suédoise moderne. Auteur de centaines de pièces de théâtre, de romans et de recueils au cours de sa vie, plusieurs ont perduré, dont « Maître Olof » et « Le Père ». Fervent défenseur du naturalisme, de la science et du socialisme, ainsi que de causes telles que le droit de vote des femmes, il est largement honoré en Suède, sa maison servant aujourd’hui de musée à sa mémoire.
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