« Walden » de Henry David Thoreau
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« Walden » s’ouvre sur l’explication par Thoreau de son projet de vie autonome de deux ans sur l’étang de Walden, de 1845 à 1847. Il met en lumière son désir de vivre une vie simple et solitaire, loin de la civilisation. Au cours de ces deux années, Thoreau décrit ses expériences, notamment son immersion dans la nature, la culture de ses propres aliments et le plaisir qu’il éprouve à contempler la beauté des bois. Il s’interroge également sur les éléments les plus fondamentaux de la subsistance humaine – nourriture, abri, vêtements et combustible – et dresse l’inventaire des besoins essentiels à la survie.
Thoreau craint que les travailleurs aient cédé leur autonomie personnelle aux exigences d’une société capitaliste. Il explique que le capitalisme hypnotise les hommes, les poussant à rechercher des symboles de statut vides et des plaisirs éphémères qui les éloignent de leur état le plus naturel. Il estime que la plupart des hommes passent leur vie dans un état de «désespoir silencieux», peinant sans cesse pour payer leur nourriture et leur logement. Thoreau résiste à cette vie en rejetant tout luxe superflu. Au lieu de louer, il construit sa propre maison. Au lieu d’acheter de la nourriture, il fouille les bois et cultive des haricots et des légumes. Espérant démontrer qu’il est possible de bien vivre avec très peu d’argent, il dresse un compte rendu minutieux de toutes ses dépenses. Thoreau prône une alimentation simple, principalement végétale. Il souligne que les humains n’ont pas besoin des aliments riches et des produits de luxe qu’on leur a appris à désirer. Prenant des exemples tirés de ses propres habitudes minimalistes de «divertissement» avec ses visiteurs, Thoreau illustre que l’on peut être rééduqué à renoncer au confort matériel. En renonçant à ce confort, Thoreau croit trouver une nourriture spirituelle bien plus profonde. Thoreau rencontre parfois d’autres personnes dans les bois, notamment le bûcheron Alex Therien – qui le fascine par sa perspective « animale » – et l’immigrant irlandais John Field – que Thoreau critique sévèrement pour sa pauvreté et sa quête servile du luxe. De temps à autre, Thoreau s’aventure à Concord pour discuter avec les habitants. En général, il est plus satisfait de sa communion avec la nature à Walden Pond et parfois déconcerté par ses rencontres humaines. Thoreau trouve une grande paix en observant les animaux dans les bois. Il les compare souvent aux humains, espérant mieux comprendre leur comportement naturel. Il note également des signes d’empiètement humain sur l’environnement, des gémissements du chemin de fer de Fitchburg aux coups de feu provenant d’un poste d’entraînement militaire local. Dans « Walden », Thoreau contemple poétiquement la beauté et le mystère de l’étang, le présentant comme une métaphore de la profondeur et de la résilience de l’esprit humain, et observant son évolution et son adaptation au fil des saisons. Au départ de l’étang de Walden, Thoreau revient sur tout ce qu’il a appris. Au cœur du renouveau printanier, il réfléchit à l’importance de tracer sa propre voie. Il postule que lorsque l’homme accepte sa nature, il se libère des contraintes insatisfaisantes de la civilisation. Il met l’accent sur les possibilités de changement spirituel, de régénération et de nouvelle croissance.
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