« Becket » de Jean Anouilh
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«Becket ou L’Honneur de Dieu» est une pièce de théâtre écrite en 1959 par le dramaturge français Jean Anouilh. Elle met en scène une version romancée du conflit qui opposa le roi Henri II d’Angleterre à l’archevêque de Canterbury, Thomas Becket, au XIIe siècle. La traduction anglaise de la pièce fut présentée à Broadway en 1960 et accueillie avec enthousiasme, avant d’être adaptée au cinéma en 1964, récompensée par un Oscar.
Le conflit central de « Becket », qui s’est terminé par l’assassinat de l’archevêque dans sa propre cathédrale par quatre nobles du roi, est considéré comme un épisode marquant de l’histoire des relations entre l’Église et l’État. Bien qu’ayant été le meilleur ami et conseiller d’Henri, Becket s’est progressivement distancié de la politique du roi après son élection comme archevêque et a lutté pour les droits du clergé contre les tentatives d’ingérence de la Couronne dans les affaires ecclésiastiques. Anouilh a reconnu que la pièce était historiquement inexacte à certains égards : Becket était Normand, et non Saxon comme le montre la description. Néanmoins, les thèmes de l’amitié face au devoir et des loyautés conflictuelles dans une société divisée sont historiquement pertinents, reliant « Becket » aux drames classiques du passé, comme celui de Shakespeare. La pièce aborde également des thèmes existentialistes plus typiques des années 1950 et 1960. Becket est pleinement conscient de l’absurdité de sa situation, tiraillé entre sa loyauté envers l’Église et le roi, d’une part, et les factions saxonnes et normandes d’Angleterre, d’autre part. Il est également conscient de son besoin irrépressible d’être fidèle à son propre système de valeurs, qui accorde une grande importance à l’honneur. Au début de la pièce, Becket est dévoué à l’honneur du roi, mais après avoir découvert sa vocation religieuse, il réalise que l’honneur de Dieu est plus important et il est prêt à sacrifier sa vie pour le défendre. Ce guide fait référence à l’édition de «Becket», traduite par Lucienne Hill et publiée par Riverhead Books. Dans l’acte I, le roi Henri II se rend sur la tombe de Thomas Becket, assassiné. Le roi ôte sa robe et se retrouve nu. Agenouillé devant la tombe, attendant la flagellation des autorités ecclésiastiques pour sa participation aux événements qui ont conduit au meurtre de Becket, le roi se souvient d’une époque meilleure, celle de son amitié avec Becket. Le récit remonte le temps et le public voit Becket, un noble saxon, accompagner le roi, un Normand, au Conseil privé. Ils y discutent d’un impôt levé par le roi et que les évêques refusent de payer. Espérant résoudre ce problème, le roi nomme Becket, un diacre, chancelier. Becket prend habilement le dessus sur l’archevêque de Canterbury, l’évêque d’Oxford et l’évêque de Londres au sujet de l’impôt en question. Malgré sa loyauté passée envers le clergé, Becket déclare : «Ma mère, c’est l’Angleterre maintenant.» Le public en apprend davantage sur l’amitié peu orthodoxe qui unit Becket et le roi lorsqu’ils rencontrent une famille saxonne lors d’une chasse commune. Becket, lui-même saxon, craint que le roi ne viole la fille de la famille. Pour l’épargner, il déclare au roi qu’il la veut pour lui. Pour illustrer le caractère transactionnel de leur relation, Henry déclare vouloir passer la nuit avec Gwendolen, la femme de Becket, et Becket estime n’avoir d’autre choix que d’obtempérer. Mais plutôt que d’avoir des relations sexuelles avec le roi, Gwendolen se suicide. Dans l’acte II,Becket et le roi sont sur le champ de bataille où les forces anglaises viennent de vaincre les Français. Becket se souvient de lui-même plus jeune lorsqu’un moine saxon, surpris en train de tenter d’assassiner le roi, le surprend. La prudence croissante de Becket envers le roi est mise à rude épreuve lorsque celui-ci le nomme nouvel archevêque de Canterbury en remplacement de celui qui vient de mourir. Becket, incapable de concevoir de servir Henri et Dieu simultanément, souhaite absolument accepter cette fonction. Cependant, il sent qu’il n’a pas le choix. Becket assume son nouveau rôle divin avec le zèle ascétique d’un moine, faisant don de ses biens à des œuvres caritatives et invitant les pauvres à dîner chez lui. Dans l’acte III, Becket affirme clairement sa loyauté envers Dieu plutôt qu’envers la couronne en insistant pour que trois amis du roi, auteurs du meurtre d’un moine, soient jugés par le tribunal de l’Église. Henri, furieux, considère désormais Becket comme son ennemi. Becket s’enfuit d’Angleterre et bénéficie de la protection provisoire du roi Louis de France. Becket se rend également chez le pape, déchiré par la question de savoir s’il peut encore exercer ses fonctions d’archevêque de Canterbury en toute bonne foi. Il prie Dieu et conclut que Dieu l’a placé à ce poste pour une raison précise, et qu’il ne peut donc abandonner son poste. Dans le dernier acte, le roi Louis ne veut plus de la protection de Becket, car cela met à rude épreuve ses relations avec Henri. Néanmoins, il ne souhaite pas le jeter en pâture et tente d’organiser un sommet de paix entre les deux hommes. À l’issue de cette rencontre, le roi garantit que Becket pourra rentrer en Angleterre sain et sauf. Il ne mentionne cependant pas ce qui pourrait arriver à Becket après son retour. De plus, le roi réalise que l’insubordination de Becket menace sa souveraineté. Henri comprend que Becket ne doit pas rester archevêque ; cependant, il n’est pas certain que le roi souhaite réellement sa mort. Il se lamente néanmoins auprès de ses barons au sujet de Becket : « Personne ne me débarrassera de lui ? » Que le roi ait pris cela au pied de la lettre ou non, c’est exactement ce que ses barons comprennent. Ces derniers attaquent et assassinent Becket et son compagnon, un moine saxon, alors qu’ils s’apprêtent à célébrer la messe dans la cathédrale de Canterbury. Le public est ainsi mis au courant, et la première scène de la pièce est revisitée. Le roi s’est laissé fouetter par les moines, à qui il promet de retrouver et de capturer les responsables du meurtre de Becket – même si, ironiquement, c’est le roi lui-même qui en est le principal responsable. Le roi sort de l’église la tête haute à la fin de la pièce.Incapable de servir Henri et Dieu simultanément, Becket ne souhaite qu’accepter ce poste. Cependant, il sent qu’il n’a pas le choix. Becket assume son nouveau rôle divin avec le zèle ascétique d’un moine, distribuant ses biens à des œuvres caritatives et invitant les pauvres à dîner chez lui. Dans l’acte III, Becket affirme clairement sa loyauté envers Dieu plutôt qu’envers la couronne en insistant pour que trois amis du roi, responsables du meurtre d’un moine, soient jugés par le tribunal de l’Église. Cela met Henri en colère, qui considère désormais Becket comme son ennemi. Becket fuit l’Angleterre et bénéficie de la protection provisoire du roi Louis de France. Becket se rend également chez le pape, déchiré par la question de savoir s’il peut encore servir comme archevêque de Canterbury en toute bonne foi. Il prie Dieu et conclut que Dieu l’a placé à ce poste pour une raison précise, et qu’il ne peut donc pas abandonner son poste. Dans le dernier acte, le roi Louis ne veut plus du fardeau de la protection de Becket, car cela met à rude épreuve ses relations avec Henri. Néanmoins, il ne souhaite pas simplement jeter Becket en pâture et tente d’organiser un sommet de paix entre les deux hommes. À l’issue de cette rencontre, le roi garantit que Becket pourra rentrer en Angleterre sain et sauf. Il n’évoque cependant pas ce qui pourrait arriver à Becket après son retour. De plus, il réalise que le comportement insubordonné de Becket menace sa souveraineté. Henri sait pertinemment que Becket ne doit pas rester archevêque ; en revanche, il n’est pas certain que le roi souhaite réellement sa mort. Il se lamente néanmoins auprès de plusieurs de ses barons au sujet de Becket : « Personne ne me débarrassera de lui ? » Que le roi le veuille ou non, c’est exactement ainsi que ses barons l’interprètent. Les barons attaquent et assassinent Becket et son compagnon, un moine saxon, alors que tous deux se préparent à célébrer la messe dans la cathédrale de Canterbury. Le public est ainsi remis au goût du jour, et la première scène de la pièce est revisitée. Le roi s’est laissé fouetter par les moines, à qui il promet de retrouver et de capturer les responsables du meurtre de Becket – même si, ironiquement, c’est le roi lui-même qui en est le principal responsable. Le roi sort de l’église la tête haute à la fin de la pièce.Incapable de servir Henri et Dieu simultanément, Becket ne souhaite qu’accepter ce poste. Cependant, il sent qu’il n’a pas le choix. Becket assume son nouveau rôle divin avec le zèle ascétique d’un moine, distribuant ses biens à des œuvres caritatives et invitant les pauvres à dîner chez lui. Dans l’acte III, Becket affirme clairement sa loyauté envers Dieu plutôt qu’envers la couronne en insistant pour que trois amis du roi, responsables du meurtre d’un moine, soient jugés par le tribunal de l’Église. Cela met Henri en colère, qui considère désormais Becket comme son ennemi. Becket fuit l’Angleterre et bénéficie de la protection provisoire du roi Louis de France. Becket se rend également chez le pape, déchiré par la question de savoir s’il peut encore servir comme archevêque de Canterbury en toute bonne foi. Il prie Dieu et conclut que Dieu l’a placé à ce poste pour une raison précise, et qu’il ne peut donc pas abandonner son poste. Dans le dernier acte, le roi Louis ne veut plus du fardeau de la protection de Becket, car cela met à rude épreuve ses relations avec Henri. Néanmoins, il ne souhaite pas simplement jeter Becket en pâture et tente d’organiser un sommet de paix entre les deux hommes. À l’issue de cette rencontre, le roi garantit que Becket pourra rentrer en Angleterre sain et sauf. Il n’évoque cependant pas ce qui pourrait arriver à Becket après son retour. De plus, il réalise que le comportement insubordonné de Becket menace sa souveraineté. Henri sait pertinemment que Becket ne doit pas rester archevêque ; en revanche, il n’est pas certain que le roi souhaite réellement sa mort. Il se lamente néanmoins auprès de plusieurs de ses barons au sujet de Becket : « Personne ne me débarrassera de lui ? » Que le roi le veuille ou non, c’est exactement ainsi que ses barons l’interprètent. Les barons attaquent et assassinent Becket et son compagnon, un moine saxon, alors que tous deux se préparent à célébrer la messe dans la cathédrale de Canterbury. Le public est ainsi remis au goût du jour, et la première scène de la pièce est revisitée. Le roi s’est laissé fouetter par les moines, à qui il promet de retrouver et de capturer les responsables du meurtre de Becket – même si, ironiquement, c’est le roi lui-même qui en est le principal responsable. Le roi sort de l’église la tête haute à la fin de la pièce.et ne peut donc abandonner son poste. Dans l’acte final, le roi Louis ne veut plus de la charge de protéger Becket, car cela met à rude épreuve ses relations avec Henri. Néanmoins, il ne souhaite pas simplement jeter Becket en pâture et tente d’organiser un sommet de paix entre les deux hommes. À l’issue de cette rencontre, le roi garantit que Becket pourra rentrer en Angleterre sain et sauf. Il ne mentionne cependant pas ce qui pourrait arriver à Becket après son retour. De plus, le roi réalise que le comportement insubordonné de Becket menace sa souveraineté. Henri comprend que Becket ne doit pas rester archevêque ; cependant, il n’est pas certain que le roi souhaite réellement sa mort. Il se lamente néanmoins auprès de plusieurs de ses barons au sujet de Becket : « Personne ne me débarrassera de lui ? » Que le roi le veuille littéralement ou non, c’est exactement ainsi que ses barons le prennent. Les barons attaquent et assassinent Becket et son compagnon, un moine saxon, alors qu’ils se préparent à célébrer la messe à la cathédrale de Canterbury. Cela met le public au courant, et la première scène de la pièce est revisitée. Le roi s’est laissé fouetter par les moines, à qui il promet de retrouver et de capturer les responsables du meurtre de Becket – même si, ironiquement, c’est le roi lui-même qui en est le principal responsable. Le roi sort de l’église la tête haute à la fin de la pièce.et ne peut donc abandonner son poste. Dans l’acte final, le roi Louis ne veut plus de la charge de protéger Becket, car cela met à rude épreuve ses relations avec Henri. Néanmoins, il ne souhaite pas simplement jeter Becket en pâture et tente d’organiser un sommet de paix entre les deux hommes. À l’issue de cette rencontre, le roi garantit que Becket pourra rentrer en Angleterre sain et sauf. Il ne mentionne cependant pas ce qui pourrait arriver à Becket après son retour. De plus, le roi réalise que le comportement insubordonné de Becket menace sa souveraineté. Henri comprend que Becket ne doit pas rester archevêque ; cependant, il n’est pas certain que le roi souhaite réellement sa mort. Il se lamente néanmoins auprès de plusieurs de ses barons au sujet de Becket : « Personne ne me débarrassera de lui ? » Que le roi le veuille littéralement ou non, c’est exactement ainsi que ses barons le prennent. Les barons attaquent et assassinent Becket et son compagnon, un moine saxon, alors qu’ils se préparent à célébrer la messe à la cathédrale de Canterbury. Cela met le public au courant, et la première scène de la pièce est revisitée. Le roi s’est laissé fouetter par les moines, à qui il promet de retrouver et de capturer les responsables du meurtre de Becket – même si, ironiquement, c’est le roi lui-même qui en est le principal responsable. Le roi sort de l’église la tête haute à la fin de la pièce.
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