"Retour", ce que vous attendez, n’ayant pas le temps de se dire au revoir Automatique traduire
MOSCOU. Le festival de musique de chambre et d’intéressantes découvertes «Return» s’est achevé.
Chaque année, début janvier, les amateurs de musique classique assistent aux concerts du festival "Retour". L’une des principales interprétations de ce nom est le rassemblement traditionnel d’amis qui se sont «dispersés» d’Alma Mater à travers le monde. Mais ils reviennent, parfois littéralement, pour faire de la belle musique. La règle de base, inventée par les organisateurs - Dmitry Bulgakov et Roman Mints, s’est avérée être le point fort du festival: ne jamais répéter. Pour la deuxième année, les organisateurs ont été contraints de recourir au financement participatif, ce qui leur a permis d’inviter des artistes de l’étranger et de différentes villes de Russie, ainsi que de compenser les coûts de production d’un livret plein d’esprit et très instructif. Les frais pour les représentations sur le "Retour" ne sont pas fournis.
Dans le cadre du 19ème festival, qui s’est tenu du 6 au 12 janvier, quatre concerts ont eu lieu: Variations, Alla zingaresa, Schubert et Concert by Request. Le premier jour a été associé au relais, au cours duquel des numéros sélectionnés de manière complexe deviennent une continuation les uns des autres. Duport se jette dans Mozart, Mozart à Paganini et ainsi de suite. L’un des numéros les plus mémorables du programme est celui de «Elephant Variations» de Geza Fried sur le thème de la musique de Saint-Saëns avec un solo inoubliable de Grigory Krotenko. Le thème de la deuxième journée a permis de mieux comprendre les effets bénéfiques de la musique gitane sur les œuvres de Liszt, Brahms, Dvorak et Haydn.
La journée de Schubert, qui limitait la présence du compositeur à la «Trois Marche militaire» dans l’arrangement de la France, montrait combien le romantisme autrichien avait une influence sur ceux qui le suivaient. Sans oublier Beethoven, dont le travail a contribué à façonner son propre style. Le septet en mi bémol majeur a été écouté avec respect, mais sans plus. La composition du lauréat du prix Pulitzer John Harbison «Le 19 novembre 1828», pleine d’allusions et de citations voilées, semblait très curieuse, notamment dans l’interprétation de l’incroyable ensemble: Blaumane, Yakubov, Sorshneva, Gugnina.
La Petite Salle du Conservatoire de Bitkovy, conquise par un programme savamment composé, un courage de musiciens désintéressés et très talentueux, ne pouvait que rêver que le miracle se reproduirait l’année prochaine.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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