Le souvenir de millions de battements tourmentés dans nos cœurs Automatique traduire
MOSCOU. Requiem à la mémoire des victimes de l’Holocauste à l’opéra Helikon. En janvier prochain, l’humanité se souviendra de l’une des dates noires de son histoire. Organisée à Berlin, la conférence de Wannsee a examiné le projet de «Solution finale de la question juive».
Des personnes importantes vêtues d’uniformes bien ajustés ont décidé en 1942 de drainer efficacement et irrévocablement des millions d’innocents. La haine irrationnelle a été documentée et mise en œuvre avec une persévérance cannibale.
La commémoration de l’Holocauste est célébrée chaque année dans le monde entier le 27 janvier. Ceci est nécessaire à la fois innocemment torturé et vivant, pour ne pas être oublié et répété. Le choix de la date n’est pas accidentel. Ce jour-là, les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz. Le Helikon-Opera a accueilli un concert de requiem organisé avec la participation active du Congrès juif. La musique classique qui en a résulté a permis de créer une atmosphère de profonde tristesse et de réaliser la catharsis, ce qui est inévitable lors de tels événements commémoratifs. Le programme du concert comprenait les œuvres exceptionnelles de Shostakovich, Verdi, Mozart, appuyées par des plans documentaires d’une séquence vidéo perçante. Le célèbre Va, pensiero de Nabucco Verdi a été joué par une chorale de Juifs avant son exécution.
La force et la puissance de cette œuvre est mise en évidence par le fait qu’elle est reconnue, avec Il Canto degli Italiani, comme un hymne officieux de l’Italie. C’est lui qui, dans un élan unanime, a été exécuté par des milliers de personnes lors des funérailles du compositeur. Le public a écouté avec appréhension les numéros du cycle de Chostakovitch «De la poésie folklorique juive». Il a été créé au moment le plus difficile pour le compositeur, lorsque la résolution bien connue était un signal pour la persécution à long terme de Dmitry Dmitrievich.
La création de ce cycle a été un acte de courage de la part de Chostakovitch, qui a ignoré la campagne xénophobe lancée par les autorités et visant à lutter contre la discrimination à l’égard des personnes sur le cinquième point. Les prières pour les âmes des défunts, retenties dans les Hostias et Sanctus du Requiem de Mozart, ont été élevées mentalement à Dieu et aux personnes présentes dans la salle dans l’espoir de poursuivre leur voyage terrestre, interrompues non de leur plein gré.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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