Prokofiev-Gala: deux anniversaires sur la scène du théâtre Natalia Sats Automatique traduire

MOSCOU. Le concert de Prokofiev-Gala consacré à l’anniversaire du compositeur s’est tenu au théâtre Natalia Sats.

Le 10 mars, sur la scène Bolchoï du légendaire théâtre pour enfants, deux anniversaires ont été célébrés à la fois: le 125e anniversaire de Sergei Prokofiev et le 80e anniversaire de sa blague symphonique «Pierre et le loup». Natalia Ilyinichna Sats a été à l’origine de sa création. Elle rêvait que le théâtre qu’elle avait fondé apprécierait non seulement la merveilleuse musique, mais aussi qu’il apprendrait à la comprendre et qu’il pourrait en apprendre davantage sur les instruments et leurs fonctions dans l’orchestre. En 1936, Prokofiev est revenu en Union soviétique après une longue émigration. L’idée de Sats lui semblait très intéressante, inspirant à la fois la création musicale et le livret.

Depuis lors, depuis des milliers d’enfants, les sons de cornes ont été associés au loup perfide, au grand-père grincheux avec le basson, au chat chassant les oiseaux à la clarinette et au pionnier intrépide Petya avec le trio cinglant d’alto, violoncelle et violon. Et la conteuse, dans le rôle de Natalya Ilinichna elle-même, a aidé à suivre tous les hauts et les bas d’un complot sans complication: le repas raté d’un chat sournois, le grondement préventif d’un grand-père attentionné, la capture triomphale d’un loup loufoque. La connaissance des classiques devient un jeu passionnant qui devient un besoin. La nécessité d’écouter de la bonne musique, de la comprendre, de se développer. Après une pause significative, la blague symphonique est revenue à son répertoire. La fonction de bon conteur et guide du monde de la musique classique a été réalisée par la fille de Natalia Sats - Roxanne. Accablé par le théâtre et un membre de son école d’art, écrivain, professeur.

Dans la deuxième partie du concert, la cantate monumentale «Alexander Nevsky» en sept parties a été interprétée par l’orchestre dirigé par Alevtina Ioffe, le choeur et les solistes de l’opéra. L’œuvre a été créée sur la base de matériaux musicaux du film Eisenstein du même nom, sorti en 1938. La compréhension mutuelle du réalisateur et du compositeur était absolue, contrairement à l’opinion répandue sur la nature complexe de Prokofiev. Le résultat fut une musique dans laquelle le thème de la prémonition d’une guerre imminente, du chagrin, du courage et de la grandeur de l’âme était évoqué avec puissance et émotion.

Elena Tanakova © Gallerix.ru