Cinéma d’une autre dimension, connaissance sensorielle de l’espace environnant Automatique traduire
MOSCOU. Le deuxième festival de cinéma expérimental MIEFF s’est tenu dans la capitale.
Le slogan du festival MIEFF pourrait être les paroles du chant du faucon, louant la frénésie des braves. Le désir d’habituer un large public au cinéma expérimental, généralement prédisposé à l’art réaliste, exige beaucoup de patience et d’optimisme. Dans la pièce «L’été dernier à Chulimsk» de Vampilov, le jeune Valentina répare chaque jour la barrière de jardin. Les visiteurs de la maison de thé dans laquelle elle travaille, assomment chaque jour des planches et descendent la porte, raccourcissant ainsi le chemin d’accès à l’institution. La fille est engagée dans une entreprise inutile, d’autres selon elle: elle répare une clôture qui sera bientôt brisée. On ne sait pas si les «vandales» seront capables de s’habituer à l’algorithme de mouvement qui leur est inhabituel et se soucient non seulement de satisfaire leurs besoins primaires. Mais l’eau porte la pierre.
Les films expérimentaux dans lesquels l’intrigue, dans son sens classique, cesse d’être dominante sont le même choix en faveur d’une intrigue non triviale, la nécessité de contourner le jardin de devant et de ne pas aller de l’avant. Il s’agit d’un cinéma qui implique la connaissance sensorielle des objets de l’espace environnant, l’utilisation de nouvelles formes de visualisation et le travail avec le son. Cela rappelle la recherche d’artistes d’avant-garde. L’utilisation de moyens innovants d’expression artistique et de design environnemental, l’utilisation de capacités esthétiques de matériaux simples ont permis d’intégrer l’art à la vie. Les créateurs de MIEFF, Ekaterina Shitova et Vladimir Nadein, espèrent que le format de cinéma expérimental prendra racine sous nos latitudes. Travail compétent avec le public, la démonstration de cassettes expérimentales sur grand écran permettra à terme de faire croître le besoin d’un tel film auprès du public national. L’optimisme des conservateurs du festival repose sur l’expérience positive de sa promotion réussie en Occident.
Le II Festival MIEFF s’est tenu à Moscou du 20 au 23 juillet à l’électrothéâtre Stanislavski. Le programme comprenait 25 films en compétition de différents pays. Il comprenait également des rétrospectives des bandes de Vladimir Kobrin, célèbre réalisateur ayant travaillé dans des films de vulgarisation scientifique, des œuvres d’un vidéaste japonais, réalisateur d’avant-garde, créateur du genre néo-documentaire Toshio Matsumoto (Matsumoto Toshio), ainsi que le propriétaire du festival Apichatpong Weerasethakul de Golden Palm Branch à Cannes de Thaïlande. Il y a eu une projection spéciale du film de collage «Sixty-Six» de Lewis Klahr en 2015 et une conférence sur la performance donnée par Alexandra Anikina sur les chroniques portées à l’absolu. Les invités du festival ont également pris connaissance de l’essai documentaire «Desert of the Real» du réalisateur allemand Christian Von Borries. Il utilise diverses ressources médiatiques dans ses œuvres, notamment des images trouvées, un mélange intéressant d’images et de musique.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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