Le tableau de Matisse volé il y a 25 ans est rendu Automatique traduire

Un tableau volé d’Henri Matisse, d’une valeur de 1 million de dollars (620 000 £), a été retrouvé par des historiens de l’art à Londres. Le tableau «Le Jardin» a été dérobé au Musée d’art moderne de Stockholm lors d’un vol commis dans la nuit du 11 mai 1987. Les ravisseurs ont ensuite tenté de revendre l’œuvre au musée pour une très forte somme d’argent.

Le tableau de Matisse est le seul à avoir été volé lors de l’attaque du musée. Les voleurs sont entrés par l’entrée principale en défonçant la porte à l’aide d’une masse. Les gardiens ne sont arrivés que 10 minutes après le déclenchement de l’alarme, pendant lesquelles les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir. Après l’enlèvement, un certain nombre d’experts ont déclaré que le tableau ne pouvait pas être vendu sur le marché libre en raison de sa grande popularité. C’est cet aspect qui a déterminé la décision de ne pas payer la rançon aux voleurs.

L’autre jour «, le Jardin» a été découvert dans l’Essex après qu’un collectionneur polonais ait tenté de le vendre au marchand d’art Charles Roberts. Après avoir interrogé l’Art Loss Register (ALR), la plus grande base de données sur les œuvres d’art volées, Charles Roberts a découvert que ce tableau de Matisse était recherché depuis 25 ans.

Le directeur de l’ALR, Christopher Marinello, a réussi à négocier le retour gratuit du chef-d’œuvre au Royaume-Uni. Le tableau sera transféré à Stockholm dans les prochaines semaines. Habituellement, le ALR reçoit une petite récompense des compagnies d’assurance pour chaque œuvre d’art restituée, mais il s’est avéré que le tableau de Matisse appartenait à l’État et n’était pas assuré. Marinello lui-même a décrit la restitution de l’œuvre «comme un cadeau de Noël pour le peuple suédois».

Né en France, Henri Matisse était un ami proche et un rival de Picasso et le fondateur du mouvement fauviste. Il a développé de nouvelles manières d’utiliser la couleur et de représenter la figure humaine qui ont joué un rôle déterminant dans l’orientation de l’art tout au long du vingtième siècle.

Anna Sidorova