Getty Museum essaye de prendre une photo d’une valeur de 2 millions d’euros Automatique traduire
LOS ANGELES. Le Getty Museum a engagé une action en justice devant la cour fédérale de Californie pour reconnaître le musée en tant que propriétaire légal du diptyque du XIVe siècle, estimé à deux millions d’euros. Le procès vise à protéger le musée de toutes les prétentions de l’héritier du propriétaire initial du précieux diptyque résidant en France et à empêcher toute action en justice contre le musée.
Le diptyque, composé de "Stigmatisation de Saint François" et "Sacre de l’Ange sacré de Cécile et de Valérian", appartient au pinceau d’un artiste inconnu d’Avignon. Selon des documents soumis à la cour, Getty aurait acheté un diptyque en 1986 à la Wildenstale Gallery de New York. La galerie, à son tour, l’avait acheté cinq ans plus tôt à la famille des aristocrates français Sabran-Ponteves, dont les ancêtres sont représentés dans les peintures.
Selon le service de presse du musée, Gerod Marie de Sabran-Ponteves, le plus jeune fils du septième duc de Sabran-Ponteves, a récemment poursuivi le diptyque en justice, au motif d’un long différend sur la succession du duc défunt. Sabran-Ponteves prétendrait que son frère Charles Elsear, le duc actuel, avait vendu le tableau à Wildenstale après le décès de son père sans le consentement d’autres frères et sœurs, comme l’a déclaré Gerod Marie dans une action en justice.
Or, selon les documents présentés à la cour par les représentants du musée, l’héritier de Sabran-Ponteves demande le retour du diptyque à la propriété de la famille, ou une indemnité de deux millions d’euros, selon le coût estimé de les peintures.
Une plainte déposée devant un tribunal de Getty indique que le défendeur a déjà obtenu gain de cause contre son frère devant un tribunal français, qui a approuvé le versement d’une indemnité de 2 millions d’euros. Cependant, le musée estime être le propriétaire légitime du diptyque, puisqu’il a consciencieusement acheté des œuvres de la galerie Wildenstale, en s’appuyant sur ses propres recherches et sur des documents justificatifs de la galerie relatifs à la propriété.
Le musée affirme également que toutes ses actions étaient légales, le diptyque étant exposé publiquement depuis des décennies, personne ne l’a revendiqué. De plus, toute revendication de la famille Sabran-Ponteves peut ne plus être pertinente du fait de l’expiration du délai de prescription.
La loi californienne exigeait qu’une action en justice soit intentée dans les trois ou six ans suivant la découverte d’une vente non autorisée et de la révélation d’un travail chez Getty.
L’héritier Sabran-Ponteves a commencé à écrire à Getty sur les querelles de sa famille à cause du diptyque de 1999, soit 13 ans après son achat par le musée.
Le procès intenté aujourd’hui contre Getty vise également à bloquer toute nouvelle plainte en justice de Sabran-Ponteves aux États-Unis et à prévenir ses poursuites en France. Selon des documents judiciaires, l’héritier de l’aristocrate français a l’intention de porter un nouveau procès, maintenant contre le musée, devant un tribunal civil en France. Si cela est fait, Getty entend contester la compétence du tribunal français lors de l’audience. Les commentaires du plus jeune fils du septième duc de Sabran-Ponteves concernant le procès du musée ne sont pas encore connus.
Anna Sidorova © Gallerix.ru
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