La National Gallery de Londres laisse entrevoir la possibilité de transférer une grande collection d’impressionnistes à Dublin. Automatique traduire

LONDRES. La National Gallery de Londres a déclaré que l’Irlande avait non seulement un droit moral, mais aussi le droit de posséder une collection inestimable d’impressionnistes. 39 peintures, dont celle des artistes français les plus célèbres - Renoir, Monet et Manet - figuraient dans la galerie de Londres provenant de la collection de Sir Hugh Lane (Hugh Lane), décédé lors de la "Lusitania" pendant la Première Guerre mondiale. lorsque le navire a été touché par une torpille allemande il y a exactement 100 ans.

Hugh Lane voulait ajouter à son testament une clause selon laquelle les peintures étaient supposées être à Dublin, mais puisque l’amendement n’était pas officialisé, toute la collection était restée à Londres.

Pierre Auguste Renoir - Parapluies

Depuis lors, ces peintures de nombreuses personnalités irlandaises, dont le poète Yates, ont été considérées comme un symbole du vol colonial britannique. Après de nombreuses années de lutte pour transférer la collection à Dublin, la National Gallery a accepté un certain nombre de propositions de compromis relatives à l’échange de certaines peintures, à condition que la propriété de la meilleure d’entre elles, y compris l’œuvre de Renoir "Les Parapluies", Mans "Musique dans le jardin des Tuileries»et«Lavacourt Under Snow»de Monet resteront à la galerie de Londres. Cependant, l’autre jour, le directeur de la National Gallery a publié une déclaration selon laquelle l’Irlande espérait pouvoir acquérir la plupart des peintures de la collection Lane.

Dans une conférence consacrée au centenaire de la mort de Hugh Lane, Nicholas Penny, directeur de la galerie à Londres, a appelé au transfert de la collection à Dublin afin de corriger une injustice historique de longue date.

Penny a admis que cette décision était difficile, mais très importante car, à l’avenir, elle devrait toucher d’autres institutions culturelles, qui devraient également reconnaître la nécessité de transférer les œuvres d’art controversées dans leurs collections.

Barbara Dawson, directrice de la galerie à Dublin, a accueilli le discours de Penny, soulignant que ses propos témoignaient de la reconnaissance publique des droits de Dublin. Elle a ajouté: «L’accord juridique entre les deux institutions prévoit la division de la collection entre galeries et la reconnaissance du droit de Dublin à ces œuvres. Cependant, depuis que Hugh Lane a acquis les peintures dans le but spécifique de créer une galerie d’art contemporain à Dublin, nous continuerons d’insister pour que toute la collection soit transférée sur notre propriété. ”

Roy Foster, professeur d’histoire à l’Université d’Oxford, en Irlande, a déclaré qu’aucune figure culturelle n’allait jusqu’à Nicholas Penny, tout en manquant l’occasion d’exprimer sa «rage vertueuse» du fait que les œuvres d’art sont encore qualifiées de propriété de la National Gallery de Londres.

Le professeur Foster a noté que de nombreuses injustices historiques n’avaient toujours pas été corrigées, mais qu’il est maintenant possible de corriger au moins une d’entre elles.

Anna Sidorova © Gallerix.ru