Fresques de la résidence de Wurzburg, Tiepolo: Analyses
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La description
Nom: Fresques de la Widzburg Residenz (1750-53)
Artiste: Giambattista Tiepolo (1696-1770)
Moyen: Peinture fresque
Genre: Peinture d’histoire
Mouvement: vénitien Art rococo
Lieu: Treppenhaus / Kaiserhaal, Palais de Wurzburg
Pour le sens d’autres chefs-d’œuvre célèbres,
s’il te plait regarde: Tableaux célèbres analysés (1250-1800).
Contexte
Le plus grand de tous Artistes rococo à Venise, Tiepolo fut le dernier grand maître de la grande manière italienne établie par le Renaissance italienne . Bien que plus tard, il créera de nombreuses œuvres exceptionnelles. Retables vénitiens et autre peintures religieuses à partir du milieu des années 1720, il passa plus de temps à la fresque, sous l’influence de Paolo Veronese (1528-1588). Cependant, il ne partageait pas le goût de Véronèse pour classicisme et à la place développé son propre style de lumière et aéré peinture murale , basé sur son talent exceptionnel à dessin et raccourcir . En ce sens, il est plus proche de quadraturisti comme Le corrège (1494-1534), Pietro da Cortona (1596-1669), Luca Giordano (1634-1705) et Francesco Solimena (1657-1747). Ses importantes décorations de fresques incluent celles du: palais de l’archevêque d’Udine; le Palazzi Archinto, le Palazzo Clerici et le Casati-Dugnani à Milan; le palais de Labia (c.1745), où il était assisté de son collègue Gerolamo Mengozzi Colonna (1688-1766), expert en illusioniste quadrature La peinture. En 1750, sa réputation était bien établie dans toute l’Europe, avec l’aide de son ami le marchand d’art érudit, le comte Francesco Algarotti (1712-1764).
En 1750, il accepta une commande du prince-évêque Karl Philip von Greiffenklau pour décorer la résidence de ce dernier à Wurzburg. L’ensemble du projet a duré environ trois ans et a impliqué la décoration de la salle impériale (Kaisersaal) (1751–155), suivie du grandiose escalier d’entrée (Treppenhaus) (1752–153), conçu par Balthasar Neumann , l’un des grands designers impliqués dans Art baroque allemand . Il devint le chef-d’œuvre suprême de Gesamtkunst (l’art total) de Tiepolo, unifiant l’architecture, la peinture et la sculpture.
Les fresques de la salle impériale ont principalement des thèmes germaniques – voir, par exemple, Le mariage de Frederick Barbarossa et Béatrice de Bourgogne (1751-175) – tandis que dans la grande voûte surmontée du Treppenhaus – 7287 pieds carrés (677 mètres carrés) une des plus grandes étendues à avoir jamais été recouverte de fresques – le thème était "Allégorie des planètes et des continents". Cette monumentale peinture mythologique , qui empiète parfois sur des éléments architecturaux situés au-dessous, s’étend sur une voûte de paniers aplatie couvrant un agencement complexe de vols et d’atterrissages. Il montre les quatre continents sous un paradis central présidé par un Apollo épris d’art. Autour de lui, les divinités symbolisent les planètes, tandis que des groupes de figures allégoriques sur la corniche représentent les quatre continents. De dessous, la sensation accablante est celle de la grande étendue rose du paradis, de son zodiaque et des saisons. Vu obliquement des atterrissages, cependant, ce sont la composition épanouissante et les détails absorbants qui ravissent le regard: l’Amérique avec son alligator et ses cannibales, les marchands de chameaux et de perles de l’Afrique, l’obélisque et les esclaves de l’Asie et les arts élaborés de l’Europe glorifiant Karl Philipp von Greiffenklau, le patron du prince-évêque, et ses portraits pleins d’esprit de Tiepolo et Neumann.
L’interaction illusionniste entre les caractéristiques architecturales et les éléments picturaux est minimisée. La fresque théâtrale de Tiepolo n’est ni architecturale trompe-l’oeil , dans lequel premier Andrea Pozzo à Rome et à l’époque des peintres génois du XVIIIe siècle, ni une perspective éblouissante, comme celle que l’on retrouve dans de nombreux intérieurs d’église: Wurzburg est plutôt une série de balayages panoramiques représentant le monde tel qu’il était connu à l’époque. Une chose est claire cependant: la maîtrise de Tiepolo en tant que conteur est sans égale. La composition est d’une vivacité, d’une légèreté et d’une élégance exceptionnelles, avec des couleurs lumineuses portées par un élan qui disperse les dieux et les allégories, soulève les nuages et déchire le ciel. Les fresques sont un spectacle fabuleux et éblouissant dont les feux d’artifice font tomber le rideau sur l’âge d’or de Peinture vénitienne .
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