L’atelier de l’artiste, Gustave Courbet:
analyse
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Un de plus grandes peintures modernes du XIXe siècle.
La description
Nom: l’atelier de l’artiste (1855)
Artiste: Gustave Courbet (1819-1877)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Peinture d’histoire (allégorie)
Mouvement: Peinture réaliste
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
De même que Honoré Daumier et Jean-François Millet, Gustave Courbet était le fondateur du français Le réalisme, un type d’art social qui a honoré l’homme ouvrier et son environnement. Être l’une des figures les plus progressistes du 19ème siècle Peinture française, il a vivement critiqué les méthodes pédagogiques traditionnelles adoptées à la Ecole des Beaux-Arts à Paris, et appris à la place dans les académies privées et – comme Dégazer et Manet – en copiant les anciens maîtres du Louvre. Ce faisant, il développa une admiration particulière pour les peintures de Caravage et Velazquez. Courbet expose au Paris Salon pour la première fois en 1844, et en 1850 a montré trois de ses grands peintures de genre : Paysans à Flagey (1850, Musée des Beaux-Arts, Besançon), The Stone Breakers (1849, Galerie des Nouveaux Maîtres, Dresde: brûlé pendant la Seconde Guerre mondiale), et Un enterrement à Ornans (1849, Musée d’Orsay). Ces œuvres l’établissent comme l’un des principaux Artistes réalistes En France. En 1855, il soumit treize photos à l’exposition universelle de Paris. Onze ont été acceptés mais deux ont été rejetés, dont The Artist’s Studio. En réponse, Courbet installe son propre "Pavillon du réalisme" près de l’exposition officielle – une sorte de prototype du Salon des Refusés (1863) – où il montra à la fois l’atelier de l’artiste et un enterrement à Ornans.
NOTE: Le terme "réalisme" a été inventé vers 1846 par Courbet ou un membre de son entourage lors d’une de leurs réunions à la Brasserie Andler, qui se trouvait à deux portes de l’atelier de Courbet, au 28 rue Hautefeuille, à Paris. Le réalisme se préoccupe de représenter la vie des travailleurs ordinaires – les scènes sociales des rues de Paris, par exemple, ou les conditions de travail des paysans. Il ne faut pas confondre avec ’ Naturalisme ’, qui décrit non pas le sujet représenté mais la manière dont il est décrit. Le naturalisme décrit généralement une manière réaliste de peindre le monde visible. Le réalisme a également été popularisé par les romans cruels d’Emile Zola, Gustave Flaubert et d’autres. Pour plus, voir: Réalisme à impressionnisme (c.1830-1900).
Cette toile massive de 20 mètres de large (6 mètres), créée à une échelle jusque-là réservée à la peinture d’histoire classique, est un travail didactique non repentant. Son sous-titre était: "Une véritable allégorie résumant sept années de ma vie artistique et morale". (Remarque: Premièrement, par définition, il n’existe pas d’allégorie «réelle». C’est une contradiction dans les termes. Deuxièmement, une allégorie est simplement une histoire ou une image avec des significations cachées.) Le titre de l’image est en réalité un jeu de mots subtil., puisque c’est à la fois une allégorie de la vie telle que l’a vue Courbet et une allégorie de sa philosophie personnelle du réalisme. Et en donnant à son manifeste personnel l’ampleur et le statut de la peinture d’histoire la plus prestigieuse, il contestait également la hiérarchie des genres et ses conventions.
Le studio de l’artiste montre Courbet assis à son chevalet au travail sur un peinture de paysage, entouré d’un modèle d’artiste, un enfant et un chat blanc, qui occupent tous le centre du tableau. Le paysage est une vue de la vallée de la Loue, près d’Ornans – choisi avec défi comme symbole de ses origines "provinciales". le nu féminin provient d’une photo du photographe français Julien Vallou de Villeneuve (1795-1866), et est censé représenter le traditionalisme du Académie Française, ou bien l’inspiration de l’artiste (nue parce qu’elle symbolise la vérité). Le chat blanc – étant la couleur opposée au chat noir chanceux conventionnel – peut symboliser la position anti-traditionaliste de Courbet. La position centrale de l’artiste pourrait être une mise à jour contemporaine de L’Apothéose d’Homère (1827, musée du Louvre), un tableau de JAD Ingres – l’apôtre de peinture néoclassique – qui représente Homère acceptant les hommages des grandes figures de son temps.
L’une des caractéristiques les plus intéressantes de cette section est le petit garçon qui regarde l’artiste en train de peindre. Courbet semble accorder plus d’importance à son opinion qu’à tous les collectionneurs d’art, intellectuels ou artistes représentés.
En attendant, à une ou deux exceptions près, tous les autres personnages du tableau, divisés en deux groupes (gauche et droite), sont des représentations allégoriques d’influences diverses sur la vie et / ou l’art de Courbet.
À gauche, représentant la vie quotidienne, un groupe de citoyens ordinaires issus de tous les niveaux de la société française: un juif, un prêtre, un marchand, un vétéran républicain de 1793, un garde-chasse, un piétonnier en textile, un entrepreneur de pompes funèbres, une femme. allaiter un enfant, un travailleur au chômage et une mendiante, et ainsi de suite. Courbet démontre également sa familiarité avec la peinture traditionnelle. Par exemple, on pense que le nu nu contorsionné représenté dans une posture en forme de crucifixion symbolise la mort de art académique, le style de peinture à l’ancienne promu par l’Académie française et l’ Ecole des Beaux Arts. Son décès fait également allusion au crâne reposant sur un exemplaire du "Journal des débats". Le crâne est aussi une référence à Vanitas peinture. Le gentilhomme coiffé des genoux fait référence au célèbre néoclassique d’Ingres. Portrait de Monsieur Bertin (1832, Louvre). On peut également voir à gauche un poignard, un chapeau à plumes et une chaussure à boucle. Ceux-ci symbolisent soit la mort de français le romantisme (causée par la popularité croissante du réalisme), ou la fin du romantisme dans les peintures de Courbet.
À droite, dans la pénombre, derrière l’artiste, se trouvent de nombreux amis de Courbet, dont certains ont exercé une influence importante sur sa pensée et son travail. Le poète et critique d’art Charles Baudelaire (1821-1867) est perché sur une table, d’extrême droite. Le romancier «réaliste» Jules Champfleury (1820-1889) est assis sur un tabouret juste derrière Courbet. À l’arrière-plan, le profil barbu du patron principal de Courbet, Alfred Bruyas (1821-1876), est également visible. Bruyas a également acheté des images d’artistes réalistes comme Millet, Theodore Rousseau, et Corot, ainsi que des œuvres du peintre romantique Eugene Delacroix mais surtout il admirait le travail de Courbet. Derrière lui, face à nous, se trouve le philosophe politique radical Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), prédécesseur de Karl Marx. Le couple au premier plan à gauche de Baudelaire représente collectionneurs d’art, tandis que le couple d’amoureux près de la fenêtre représente l’amour libre.
Remarque: le tableau ayant été entièrement peint à Ornans, la plupart des portraits des amis de Courbet – tous résidant à Paris – ont été copiés à partir de photographies ou de portraits antérieurs. Le portrait de Charles Baudelaire, par exemple, est tiré du portrait de l’écrivain réalisé par Courbet en 1847. Alors que l’image de Proudon était bason sur une photo obtenue de Champfleury. Voir: Photographes du XIXe siècle.
Faute de temps, Courbet a dû modifier certains de ses plans pour la peinture. Par exemple, sur le mur du fond du studio, il avait prévu de peindre des répliques de ses tableaux précédents. Mais comme il manquait de temps à mi-parcours, il les recouvrit simplement d’une peinture de base brun-rougeâtre, laissant ainsi visibles les images partiellement finies.
NOTE: Si Courbet était le principal praticien du réalisme urbain, Jean-François Millet était alors le peintre le plus connu de la paysannerie française. Voir, par exemple, Les glaneurs (1857) L’angélus (1859) et Homme avec une houe (1862).
Le studio de l’artiste de Courbet est à juste titre décrit comme une œuvre qui se tient au seuil de art moderne, notamment parce qu’elle a eu un impact profond sur de nombreux peintres progressistes. Bien que créé sous la forme d’un tableau classique, il aborde des questions tout à fait contemporaines, telles que: l’évolution des relations entre ville et campagne; la nécessité d’une nouvelle compréhension entre l’artiste et l’environnement de travail d’hommes et de femmes ordinaires; le rôle et la valeur de l’art dans le vaste champ des idées politiques, sociales et culturelles contemporaines. C’est aussi un travail profondément personnel, et exprime une philosophie sociale à laquelle Courbet est resté fidèle toute sa vie.
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COMMENTAIRES: 1 Ответы
Дана информация о малой части картины, и ни чего не видно, текст можно сделать потемнее.
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