Portrait de Madeleine Castaing, Chaim Soutine:
analyse Automatique traduire
Madeleine Casten (1894-1992), antiquaire et architecte d’intérieur française, était, avec son mari Marcelin Casten, un mécène actif de l’art moderne et un soutien majeur de Chaim Sutin à la fin des années 1920 et dans les années 1930.
Titre : Portrait de Madeleine Kasten (1928)
Artiste : Haïm Sutin (1893-1943)
Exécution : Peinture à l’huile
Genre : Portrait
Style : Mouvement expressionniste
Lieux : Metropolitan Museum of Art
Pour une interprétation d’autres peintures des XIXe et XXe siècles, voir : Analyses de la peinture moderne (1800-2000).
Né en Lituanie, Haim Sutin a été étroitement associé à l’expressionnisme et à l’école de Paris, se concentrant d’abord sur la peinture de natures mortes, puis élargissant son répertoire aux portraits et aux paysages. Influencé par des artistes contemporains tels que Paul Cézanne (1839-1906), Vincent van Gogh (1853-1890), Marc Chagall (1887-1985) et Modigliani (1884-1920), il est surtout connu pour ses portraits expressionnistes, dont : Portrait d’Oskar Messchaninov (1923, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris) et The Page Boy at Maxim’s (1925, Albright-Knox Art Gallery, New York).
Madeleine Casten (1894-1992), antiquaire et architecte d’intérieur française, était, avec son mari Marcelin Casten, un mécène actif de l’art moderne et un soutien majeur de Chaim Sutin à la fin des années 1920 et dans les années 1930, étant suffisamment riche pour pouvoir payer les prix élevés des peintures de l’artiste après qu’un éminent collectionneur américain, le Dr Albert C. Barnes (1872-1951), a acheté le contenu de son atelier en 1923.
Le considérant comme l’un des meilleurs artistes de tous les temps, elle et son mari possédaient plus de quarante de ses tableaux, soit la plus grande collection de ses œuvres. Outre Sutin, ils ont soutenu plusieurs autres artistes contemporains à Paris, et leur cercle culturel comprenait des personnalités telles que André Derain (1880-1954), Pablo Picasso (1881-1973), Jean Cocteau, Henry Miller et Erik Satie. Sutin lui-même était fréquemment invité au Château de Casten, près de la cathédrale de Chartres.
Le portrait de Madeleine Casten, pour lequel Sutin a eu besoin de six séances, s’intitule «La petite Madeleine des décorateurs», en hommage à «La petite Madeleine» de Marcel Proust (1871-1922), l’auteur préféré de l’artiste, dont elle a relu de nombreuses fois l’opus magnum (l’œuvre la plus aboutie) «A la recherche du temps perdu».
Dans le portrait, Sutin a parfaitement saisi sa présence royale et imposante. Un coûteux manteau de fourrure d’ocelot tombe de ses épaules comme le manteau d’une reine. Cependant, malgré son caractère impérieux, cette femme présente une vulnérabilité humaine. Ses yeux sont timides, son visage est crispé par la peur et ses joues rougissent. Madame Kasten ne se sent pas à sa place. Ses mains se crispent nerveusement et sa tête est affaissée dans ses épaules voûtées, comme si elle cherchait un abri sûr au milieu de l’excitation nerveuse créée partout par les coups de pinceau de Soutine.
Ce portrait témoigne d’une confrontation psychologiquement intense entre l’artiste et son sujet. Madame Kasten est assise tout près de Sutin, comme en témoigne la façon dont il a modelé le plateau au sommet de ses jambes et le précipice de sa cuisse droite, le long duquel sa robe tombe en cascade. Dans l’ensemble, l’image présentée est celle d’une personne chic, sophistiquée, habituée au pouvoir, mais impatiente et indubitablement vulnérable. Ces qualités sont renforcées par le pinceau expressionniste et la palette de couleurs.
Sutin admirait profondément le génie néerlandais Rembrandt (1606-1669). Il lui emprunte l’idée d’un fond indéfini sur lequel la figure est isolée. Dans le tableau de Madeleine Kasten, les couleurs sont appliquées sur une sous-couche qui transparaît à travers la surface. (Voir : La couleur en peinture)) De ses débuts, plus pauvres, Sutin a gardé l’habitude de peindre sur de vieilles toiles qu’il achetait et grattait. Madame Casten elle-même partait souvent en expédition dans les rues de Paris pour trouver de vieilles toiles pour l’artiste. "J’aime peindre sur quelque chose de lisse. J’aime que mon pinceau glisse", affirmait-il.
- "Theatre of Equals" a célébré le premier anniversaire de la création de la troupe
- Le festival "Nights-Nights", qui a débuté à Perm, a débuté par un casting public de jeunes artistes
- Le dernier voyage de l’éternité de Soutine
- Chaim Soutine. Rétrospective
- Abri Castanet Gravures: Les plus anciennes œuvres rupestres de France
- Andrea del Castagno: peintre de la première Renaissance, Florence
Si vous remarquez une erreur grammaticale ou sémantique dans le texte, veuillez la spécifier dans le commentaire. Merci!
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?