Portrait de Madeleine Castaing, Chaim Soutine: analyse Automatique traduire
La description
Nom : Portrait de Madeleine Castaing (1928)
Artiste : Chaim Soutine (1893-1943)
Moyen : Peinture à l’huile
Genre : Portrait d’art
Style : Mouvement expressionniste
Lieu : Metropolitan Museum of Art
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
EVALUATION DE L’ART
Pour l’analyse de peintures
par des peintres parisiens
comme Chaim Soutine, voir:
Comment apprécier les peintures.
Soutine, d’origine lituanienne, était étroitement associée à Expressionnisme et le Ecole de Paris , se concentrant initialement sur nature morte peinture, avant d’élargir son répertoire aux portraits et paysages. Influencé par des artistes modernes comme Paul Cezanne (1839-1906), Vincent Van Gogh (1853-1890), Marc Chagall (1887-1985) et Modigliani (1884-1920), il est surtout connu pour ses portraits expressionnistes, dont: Portrait d’Oscar Miestschaninoff (1923, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris) et Page Boy at Maxim’s (1925, Galerie d’art Albright-Knox, New York).
Madeleine Castaing (1894–1992), antiquaire et architecte d’intérieur française, était, avec son mari Marcellin Castaing, un mécène actif de art moderne et le principal partisan de Chaim Soutine, à la fin des années 1920 et 1930, assez riche pour s’offrir les prix élevés que les peintures de l’artiste commandaient après le célèbre collectionneur américain, Dr Albert C. Barnes (1872-1951), achète le contenu de son studio en 1923.
Considérant qu’il est l’un des meilleurs artistes de tous les temps, elle et son mari possédaient plus de quarante de ses peintures, la plus grande collection de ses œuvres. En plus de Soutine, ils ont soutenu plusieurs autres artistes modernes à Paris, et leur cercle culturel comprenait des personnalités telles que André Derain (1880-1954), Pablo Picasso (1881-1973), Jean Cocteau, Henry Miller et Erik Satie. Soutine lui-même était un invité fréquent au château de Castaing, près de la ville cathédrale de Chartres.
Le portrait de Madeleine Castaing par Soutine, qui a nécessité six séances, s’intitule "La petite Madeleine des décorateurs", d’après la "petite Madeleine" de Marcel Proust (1871-1922), l’auteur préféré de la gardienne, dont le grand opus " A la recherche du temps perdu "(À la recherche du temps perdu) qu’elle a lu à plusieurs reprises.
Dans le portrait, Soutine rend parfaitement compte de sa présence royale et imposante. Son précieux manteau en fourrure d’ocelot tombe de ses épaules comme un manteau de reine. Malgré son autorité, cependant, la vulnérabilité humaine de la femme est toujours évidente. Ses yeux sont timides, son visage pincé d’appréhension et ses joues sont rouges. Madame Castaing est clairement mal à l’aise. Ses mains se tordent d’inquiétude nerveuse et sa tête est bien enfoncée dans ses épaules voûtées, comme si elle cherchait la sécurité de son manteau au milieu de l’excitation nerveuse créée partout par les marques de pinceau de Soutine. Ce portrait est le témoignage d’une confrontation psychologiquement chargée entre l’artiste et le sujet. Madame Castaing est assise près de Soutine, comme en témoigne la manière dont il a modelé le plateau sur le dessus de ses jambes et la falaise de sa cuisse droite sur laquelle sa robe cascade. Dans l’ensemble, l’image présentée est celle d’une personne chic, sophistiquée, habituée à l’autorité, à la fois impatiente et vulnérable. Attributs améliorés par le pinceau et la palette de couleurs expressionnistes.
Soutine admirait intensément le génie hollandais Rembrandt (1606-169). Il a tiré de lui l’idée d’un fond indéterminé contre lequel la figure est isolée. Dans Madeleine Castaing, les couleurs sont traînées sur une sous-couche qui brille à travers la surface. (Voir: La couleur en peinture.) Depuis Soutine, dans des temps plus pauvres, il avait toujours eu l’habitude de peindre sur de vieilles toiles qu’il achèterait et ramasserait. Madame Castaing elle-même était fréquemment envoyée en expédition dans les rues de Paris pour chercher de vieilles toiles pour l’artiste. "J’aime peindre sur quelque chose de lisse. J’aime que mon pinceau glisse", a-t-il affirmé.
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