On the Turf Bench. Krasnoe Ilya Repin (1844-1930)

Description de la peinture d’Ilya Repin intitulée Sur un banc de gazon

La grandeur de Repin en tant qu’artiste est indéniable et ne nécessite aucune preuve. La liste des toiles du maître pourrait être énumérée à l’infini, tant elle est énorme.

En 1876, la grande variété de sujets de la collection personnelle de l’artiste s’enrichit d’un petit tableau très remarquable, Sur un banc de gazon.

L’œuvre de Repin représente une journée chaude et sa grande famille s’abritant des rayons du soleil à l’ombre des arbres. Il est intéressant de noter que Repin n’a pas essayé de corriger l’attitude des personnages du tableau à l’égard de la pose.

Il est évident que quelqu’un n’est pas satisfait d’être un objet pour le pinceau de l’artiste. Quelqu’un a une attitude condescendante, voire ironique. Et les enfants ne se soucient pas de ce processus - ils ne le remarquent tout simplement pas et se comportent de manière insouciante et naturelle.

Des couleurs vives qui remplissent tout l’espace vide de la toile, de la verdure en été - tout cela apporte un sentiment de joie, d’excitation et de tranquillité.

Du point de vue d’un chercheur plutôt que d’un béotien, le tableau ne se contente pas de fourmiller de notes joyeuses, mais tisse aussi habilement plusieurs styles que Repin a appris à utiliser de façon magistrale pendant ses études en France. L’impressionnisme est particulièrement évident, mais habilement manipulé par la technique d’écriture particulière de Repin.

Le maître a eu de nombreuses œuvres à succès comme "On a Turf Bench". Il est intéressant de noter que Repin lui-même n’attachait pas beaucoup d’importance à ces toiles, estimant qu’elles ne constituaient pas la voie de son développement en tant que grand artiste.

Il s’agissait plutôt d’un divertissement, d’un loisir plutôt que du travail lui-même. Les critiques de l’époque n’étaient pas entièrement d’accord avec l’artiste. Son travail périphérique n’était pas moins apprécié que les chefs-d’œuvre du grand artiste russe de tous les temps.

Bien plus tard, à la mort de Repin, Benois parle de lui non seulement comme d’un artiste inimitable, d’un maître, mais aussi comme d’un homme de grande âme, auquel il est reconnaissant.