#51922 Italy

Lœuvre présente une composition verticale, encadrée par une architecture gothique en arc brisé, soulignant lélévation spirituelle du sujet. Au premier plan, une figure centrale, celle dun homme à barbe sombre et aux traits souffrants, est visible, son torse nu révélant des stigmates de blessures, notamment une profonde entaille visible sur son flanc gauche. Il est entouré de deux figures féminines. À sa gauche, une femme drapée dun habit sombre, probablement une religieuse, tend une main vers lui, lexpression de son visage empreinte dune profonde compassion et de douleur. Sa robe richement décorée, parsemée détoiles dorées, suggère son statut et son attachement à une institution religieuse. À sa droite, une autre femme aux longs cheveux blonds, vêtue dune tunique rouge et verte, semble le soutenir ou le réconforter, son regard fixant le spectateur avec une certaine intensité.
Lorganisation spatiale est marquée par une certaine rigueur, chaque figure occupant une zone précise du tableau. Les corps sont rapprochés, créant une impression d’intimité et de dévotion. L’arrière-plan, d’une teinte ocre clair, est minimaliste, permettant à l’attention de se concentrer pleinement sur les personnages. Au-dessus de ces trois figures, une quatrième personne, également masculine, se profile dans un espace plus restreint. Sa posture, les bras croisés, suggère une attitude contemplative, voire une position de surveillance.
Liconographie suggère une scène de piété et de lamentation. La présence des figures féminines, l’une en habit religieux, l’autre à lallure plus séculière, pourrait symboliser la dualité de la souffrance humaine et spirituelle, ainsi que la consolation offerte par la foi. Le corps nu de la figure centrale, marqué par ses blessures, évoque le sacrifice et la rédemption. Le regard intense des deux femmes, ainsi que leur proximité physique avec la figure centrale, traduisent un sentiment profond de compassion et de dévotion. Lensemble dégage une atmosphère de recueillement et de mélancolie, invitant à la méditation sur la souffrance, la foi et la rédemption. L’utilisation de couleurs riches, notamment lor et le rouge, contribue à lintensité émotionnelle de l’œuvre, renforçant son caractère sacré.