"Art Gallery on Novinsky" présente l’exposition "Atelier de créativité libre sous la direction de Vyacheslav Korolenkov" Automatique traduire

À Moscou, dans la galerie "On Novinsky" du 6 au 12 septembre sera la première exposition de "l’Atelier de Vyacheslav Korolenkov". Les travaux du maestro et de ses élèves seront présentés. L’atelier de Vyacheslav Korolenkov pendant trois ans. La seule et principale direction est la peinture. L’artiste organise des master classes dans divers endroits de notre pays et à l’étranger. Ni Vyacheslav ni ses étudiants ne laissent Moscou non plus. Dans le programme créatif de l’atelier, des voyages obligatoires en plein air. Dans les préférences de Vyacheslav Korolenkov - impressionnisme, bon dessin, peinture classique. Véritable artiste et enseignant, le propriétaire de «l’Atelier de la créativité libre» n’est pas étranger à tous les genres en peinture. «Surtout que mon cœur tremble quand je vois une combinaison de largeur, de conditionnalité, de discrétion et de subtilité dans le ton et les détails."

Des personnes d’origines et de styles d’écriture différents se rendent dans l’atelier de Vyacheslav. Un artiste-enseignant tente de trouver une approche à chacun de ses auditeurs afin de révéler ses meilleurs côtés. «C’est une grande joie pour moi lorsque mes élèves font des découvertes et que leurs œuvres commencent à sonner».

Venez à l’exposition de Vyacheslav Korolenkov et ses étudiants à la "Galerie d’art sur Novinsky"

L’exposition durera du 6 septembre 2014 au 12 septembre 2014

Heures d’ouverture de la galerie: 12h00 - 20h00

Galerie Days Lundi - Samedi

Fermé le dimanche

Adresse: Boulevard Novinsky, d.13, p. 6

Téléphone: 8 499 252 16 17

A la veille de cette exposition, Sergey Fateev était en discussion avec Vyacheslav.

- Vyacheslav! En examinant votre travail, vous ressentez une forte énergie. Comment se produit une impulsion aussi forte qui est ensuite transmise au spectateur?

"La façon dont cela se présente est un mystère pour moi." Une chose que je peux dire avec certitude: j’écris en extase. D’où vient-il, je ne sais pas. Il est juste né à l’intérieur et c’est tout. Ayant choisi l’intrigue, j’ai la prémonition de décoller ou de monter en flèche. Dans ma casserole, la soupe commence à bouillir. Ces bulles de peinture bouillonnantes absorbent le spectateur.

La toile de l’artiste est un porteur d’énergie. Cela montre à quel niveau de conscience l’auteur est. Peu importe ce qui y est représenté, à la fin, chaque peintre écrit la lumière. En traversant l’exposition, quelqu’un s’arrête devant des peintures qui dégagent horreur, le chaos, quelqu’un se fige dans des œuvres qui apportent la paix, la tendresse et la joie. Dans les deux cas, la résonance se produit. Le spectateur est saturé de la qualité de l’énergie véhiculée par la toile. Une personne mince ne sera pas près de travailler avec des vibrations rugueuses. Inversement, un personnage ayant une perception rigide du monde ne regardera pas une œuvre imprégnée de paix, de pureté et de clarté. Cela ne l’affectera tout simplement pas car il ne dispose pas d’un organe capable de le sentir subtilement. Eh bien, bien sûr, il existe un organe, il en est à ses balbutiements ou dans un état sous-développé. Une personne comme une patinoire ne remarquera pas qu’une fleur s’est déplacée, l’enroulant dans l’asphalte.

Si l’artiste voit toutes les imperfections, son travail sera chargé de cette vision. Il transfère ses doutes et son mécontentement sur la toile. Cela ressemble souvent à un désaccord avec la structure du monde et, par conséquent, avec ses créations, il s’oppose à la volonté du créateur avec toutes les conséquences qui en découlent.

- Des représentants du beau sexe sont souvent représentés sur vos toiles. Pourquoi ce sujet vous concerne tellement?

- Je ne me souviens pas de l’époque de l’histoire de l’humanité, quand l’image féminine n’aurait pas inquiété l’artiste. La femme est la plus parfaite des créatures vivant sur Terre. J’essaie d’exprimer mon admiration et mon enthousiasme pour sa beauté dans mes œuvres. Je dois tout le meilleur de ce qu’il ya en moi aux femmes que j’ai rencontrées dans ma vie. Je pense que les femmes vont toujours m’inspirer tant que j’existe.

- Pensez-vous que vos peintures sont une source de sublime décoration? Et quel est le talent?

- Tout le monde décide pour lui-même. Je remplis mon travail avec sincérité et le spectateur ou l’acheteur voit toujours le sien. On peut voir quelque chose de grand, l’autre dira: «Cool», le troisième passera. Aussi normal. Mon métier est de créer sans penser aux notes. Il me semble que c’est la chose la plus importante à laquelle vous devez faire attention dans votre travail. Lorsque le ver du marché pénètre dans la peinture, l’artiste commence à s’estomper. Il devient dépendant du désir de l’acheteur et son talent disparaît. Le talent est une avance qui vous est offerte par le chef de notre grand hôpital. Vous pouvez le développer, mais vous pouvez le perdre. Il n’y a qu’un seul critère: l’honnêteté, la sincérité. Eh bien, pour se développer et grandir, vous devez étudier et travailler, peut-être toute votre vie. Nikolai Feshin a dit un jour que si ses peintures transmettaient l’odeur, nous sentirions la sueur qui recouvrait ses toiles.

- Ton style est impressionnisme. Lequel des classiques de cette direction considérez-vous être votre professeur?

- La définition du style est l’œuvre des historiens de l’art. Je ne discuterai probablement pas, probablement l’impressionnisme le plus proche, l’impression est pour moi l’essentiel en peinture. Je ne comprends pas le protocole, le recomptage, la précision méticuleuse. La peinture n’est pas une comptabilité. Tout est un peu faux ici. C’est pourquoi c’est à couper le souffle. La musique est la chose la plus proche de la peinture. Elle fait trembler l’âme. Et après tout, ce n’est pas non plus le cas. Si oui, alors c’est de la musique pop ou des voleurs.

Il y a beaucoup de professeurs. Les noms des grands impressionnistes sont bien connus de tous. Je ne les énumérerai pas. Je vais vous parler d’un enseignant. C’est la vie. Elle est la meilleure enseignante. Il a tout: naissance, quête, échec, hauts, bas, lumière, ténèbres, mort. La vie est mon professeur principal. Chaque nouvelle journée est un cadeau que l’ami nous a généreusement offert. Je le paye pour cette générosité que je peux. Et je paierai jusqu’à avoir assez de force. C’est ma compréhension du devoir.

- Lequel de la vie et l’écriture dans ce style que vous pourriez mentionner?

- Bato Dugarzhapova. Je pense qu’il est un maître inégalé. Je peux en dire beaucoup sur son travail, mais je ne le ferai pas. Nous sommes sympas Il me semble qu’il sera mal à l’aise s’il lit mon enthousiasme.

- Maintenant, il y a de grands changements dans la société. Vous considérez-vous comme un artiste pertinent?

- Je ne ressens aucun changement dans la société. Pendant des siècles, l’homme a été rempli de peur, de paresse et d’ignorance. Afin de surmonter cela en vous-même, vous devez d’abord trouver toutes ces choses en vous. Pour ce faire, vous devez au moins brièvement devenir honnête avec vous-même. Après cela, vous aurez peut-être soif d’apprendre. Et alors seulement la roue roulera. Roue du samsara. J’essaie d’utiliser tout ce qui se passe actuellement dans le pays pour trouver en moi les lacunes ou les vices avec lesquels je lutte. Pour moi, l’essentiel est de ne pas changer une personne en particulier ou la société dans son ensemble, non. L’essentiel est de se changer soi-même. Ce qui se passe autour de moi est pour moi le meilleur outil pour affûter le bout de ma lame, qui, bien sûr, est entre les mains du Tout-Puissant. C’est sa volonté. Nous devons passer par les épreuves que les Allemands, les Japonais et d’autres nations ont traversées.

Je ne me considère pas comme un artiste pertinent. Honnêtement, je ne m’identifie généralement guère avec le concept d’artiste. Quelque part, c’est un peu gênant quand ils m’appellent comme ça. Et encore plus pertinent ou non pertinent. Eh bien, essayons de le comprendre. Mikhail Vrubel a écrit son démon. Était-ce pertinent pour cette époque? Il me semble que toute réponse peut être fausse, car ce travail est au-delà du temps. Cela n’a aucun point d’application, car le démon est quelque chose d’informe, il fait partie de chacun de nous. Nous sommes bifurqués, frustrés, indifférenciés. Maintenant, je veux une chose, je commence à le faire, j’en veux une autre, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Demain matin je commencerai à faire des exercices. Je me réveille et la deuxième partie de moi dit: «Non. Pas aujourd’hui ". Et en général, tant qu’il y a un" besoin ", le problème est résolu. Parce que" je veux "a un" moi ". Et s’il y a un" je ", alors où est Dieu? "Et Dieu sont déjà deux. Mais il est un! C’est malchanceux.

- Vous exposez beaucoup. Est-ce que le spectateur change? Que veut-il? Allez-vous sur les besoins ou éduquer le spectateur?

- Le spectateur ne change pas. «À Paris, personne ne se soucie de vous. En Russie, tous les passants essaient de vous apprendre à écrire», a déclaré Vroubel il y a cent ans. Mon ami, qui a récemment écrit des croquis dans les rues de Paris, a confirmé cet axiome. Les gens sont différents, comme les germes de blé dans un champ. Ceux qui sont plus forts que le génotype et qui ont plus d’humidité sont plus élevés que les autres. Ceux qui sont plus pauvres sont plus bas. Que veut le spectateur? Il se trouve que cela a cessé de me déranger. J’écris ce qui m’excite. L’expérience montre que si le travail est fait avec sincérité et avec énergie, il y aura certainement quelqu’un dont l’âme résonnera.

Ce n’est pas à moi d’éduquer. Vous savez combien il est difficile de changer quelque chose en vous, comment pouvez-vous compter sur quelque chose si vous aviez soudainement une pensée extravagante - de changer quelqu’un d’autre?

- Vous dirigez des classes de maître. Qu’est ce que c’est pour toi?

- Toute classe de maître pour moi est un événement très naturel. Tout d’abord, c’est la communication avec des amis. Ceux qui viennent à moi sont des amis ou les deviennent. Appelez-les étudiants et vous-même en tant qu’enseignant - la langue ne tourne pas. Je ne sens pas la différence entre nous. Nous allons dans le même sens, je suis juste un peu en avance, un demi-pas. Au contraire, je me sens moi-même comme une étudiante et c’est probablement très, très long. En fait, il est en excellent état. Chaque nouvelle image est une inconnue absolue. Elle est un mystère pour moi. Il y a un pressentiment, mais je ne sais pas ce qui va se passer. Et ça va marcher. Cela ressemble à un premier amour, tout se tord dans la poitrine, les mains sont suspendues, les jambes se démêlent frénétiquement: maintenant vers la photo, maintenant en arrière. Les yeux sont frénétiques. En général, tout est comme d’habitude.

- Et qu’est-ce qui sera présenté à l’exposition pour laquelle vous vous préparez?

- Mon nouveau travail et le travail de mes amis qui ont décidé de faire ce qu’ils aiment avec moi. Nous venons de rentrer du Monténégro, où j’ai organisé une master class internationale. J’espère que les gars apporteront à l’exposition le plus intéressant et le meilleur de leur travail. Ce ne seront pas seulement des croquis monténégrins. Nous écrivons beaucoup à Moscou, en Crimée, en studio. Pour eux, c’est la première exposition. Ils sont inquiets. Je pense que c’est une condition absolument merveilleuse et c’est merveilleux que nous exposions ensemble. Le fait que vous décidiez de montrer votre travail aux autres constitue un puissant incitatif pour de nouvelles découvertes. Et pour moi, c’est un événement très joyeux. Je les soutiens et attend avec impatience la réaction du public face à leurs révélations. Une exposition est toujours une sorte d’exposition de son âme, c’est un événement où l’auteur est particulièrement sans défense, car il partage l’intimité. Je souhaite à tous mes amis de rester dans cette émotion après l’exposition pendant de nombreuses années.

Sergey Fateev © Gallerix.ru