"Hélas!" Oscar Wilde Automatique traduire
Oscar Wilde a publié un recueil de poésie au titre le plus simple et le plus direct possible : Poèmes. Le poème d’ouverture du recueil porte le titre "Hélas", qui n’est en aucun cas simple et direct. En fait, s’il n’y avait pas le point d’exclamation à la fin au lieu du début, on pourrait supposer que le nom est espagnol et non français. Et même le choix du titre français du poème est trompeur, car lors de la traduction en russe, nous obtenons le mot bien connu, mais rarement utilisé dans le langage courant : "Hélas".
"Hélas" est un court poème composé de seulement 14 lignes de forme sonnet en une strophe. Le passage le plus célèbre est sa déclaration d’ouverture :
"Dérive avec chaque passion jusqu’à ce que mon âme
Devienne un luth à cordes que tous les vents peuvent jouer."
Suivent une dizaine de lignes supplémentaires, où maîtrise et rigueur s’opposent à l’envolée poétique de la fantaisie et à la jouissance hédoniste de ce qui dépasse la maîtrise de soi. Ce thème, où le contrôle s’oppose à la liberté, pose les bases de ce qui deviendra le thème principal de toute la collection. Il est important pour la compréhension de la poésie que ce poème et son recueil aient été publiés avant que le monde ne connaisse le portrait de Dorian Gray en décomposition ou l’éventail tenu par Lady Windermere ou l’importance d’être sérieux. La publication d’Helas en 1881 a présenté au monde un poète qui a changé le monde et est devenu, sans aucun doute, l’un de ses plus grands esprits.
La profondeur (ou la hauteur, selon le point de vue) qu’Oscar Wilde était prêt à atteindre pour tester les limites de son hédonisme était encore à venir et ne serait pas pleinement atteinte avant plus d’une décennie.
Terrain
Le poète commence par dire qu’il a succombé à la tentation de toute passion à tel point que son âme s’est transformée en "luth à cordes". Il se demande s’il a abandonné son ancienne sagesse pour des plaisirs matérialistes. Il dépeint le sentiment d’insatisfaction qu’il ressent.
Puis il poursuit en disant qu’il lui semble avoir obscurci le grand secret du monde en se livrant à toutes les passions possibles. Il dit aussi qu’il fut un temps où il était prêt à tout pour "atteindre les oreilles de Dieu" et se demande si c’est une chose du passé.
A la fin, il dit qu’il n’a touché qu’aux plaisirs de la passion, mais qu’il s’est souillé à vie et qu’il est voué à perdre "l’héritage de l’âme".
Liste des personnages
Conférencier
L’orateur est le seul personnage du poème. Il dit qu’il a perdu sa sagesse pour le moment de la vie. Il exprime un sentiment d’insatisfaction et de déclin, affirmant que ce n’est que parce qu’il a touché aux plaisirs de la vie qu’il s’est souillé à jamais et qu’il a perdu son «héritage d’âme».
En fait, l’orateur veut réfléchir à la grande vérité de la vie et renoncer aux petits plaisirs passionnels.
Dieu
Il y a une référence sombre à Dieu dans ce poème, mais cela semble plus profane car il ne dit pas de quel dieu il s’agit.
Les sujets
Déception
Le thème central de ce poème est le thème du mécontentement, et le poète projette cette qualité sur le lecteur dès le début. Le titre lui-même montre que ce poème parle d’une sorte de regret. En tant que conteur, le poète est, en effet, mécontent d’avoir abandonné sa sagesse, succombant aux plaisirs mondains de la passion.
Spiritualité/morale
Un autre thème caché dans ce poème est le thème de la spiritualité, ou plutôt de la morale. Il semble que le poète réfléchisse à ses actions et se demande s’il a bien fait, succombant à la tentation des plaisirs matérialistes. Il y a un moralisme strict dans ce poème, dont l’idée est véhiculée par des mots tels que "strict" et "sagesse ancienne".
La passion
La source de son mécontentement est ce que le poète considère comme sa faiblesse. Il croit que le fait qu’il se livre à des passions signifie qu’il a perdu sa sagesse et sa maîtrise de soi. Les passions jouent un rôle négatif dans ce poème et sont la source du mécontentement du poète.
Ce poème semble être un sonnet non conventionnel dans lequel la passion ou l’amour est l’objet de la frustration du poète. Les sonnets traditionnels glorifient l’amour, mais ce sonnet parle de la folie de céder à la passion.
Le poème est imprégné d’un sentiment d’insatisfaction, et déjà du titre lui-même, qui signifie "Hélas!" en français, il devient clair que le poète sera mécontent du poème. Le poème parle de la binarité entre la morale et les passions. Il y a un sens de la moralité dans le poème. Le poète fait preuve d’un sentiment de "conscience morale et même de remords".
Le poète sent qu’ayant succombé à la passion, il a renoncé à son autorité morale et perdu son «héritage de l’âme». Il éprouve des remords parce qu’il a gaspillé son autorité morale en se livrant à des plaisirs matérialistes. Il lui semble que sa vie n’est qu’un parchemin esquissé lors d’une sorte de «vacances de garçon». En d’autres termes, il sent que sa vie n’a aucune valeur dans un sens supérieur, et il a oublié le sens plus grand de la vie.
Le poème se termine par le poète disant que pour le simple goût des passions, il a perdu tout soutien moral.
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