"Blessed Virgin" Dante Gabriel Rossetti, résumé
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Dante Gabriel Rossetti a écrit le sonnet "La Sainte Vierge" ou "La Bienheureuse Damozel" à l’âge de 19 ans. Ce fut l’un des tout premiers poèmes de sa carrière et devint l’un des poèmes les plus influents du mouvement préraphaélite. La première version du sonnet est apparue pour la première fois en 1850 dans The Germ, qui couvrait le travail de ceux qui appartenaient au mouvement préraphaélite.
Rossetti a continué à éditer le poème et a publié plusieurs fois de nouvelles versions. Après ce poème, il a également créé une peinture du même nom, dans laquelle il dépeint la fille du poème. Malgré le fait que Rossetti écrivait généralement des poèmes et créait des peintures sur le même thème, La Sainte Vierge est la seule fois où Rossetti a terminé une ébauche du poème avant de commencer à travailler sur la peinture. Le fait qu’il existe à la fois une version visuelle et une version poétique souligne l’objectif des préraphaélites de lier la poésie et l’art en réunissant les deux médias.
Le poème "La Sainte Vierge" parle d’une jeune femme au paradis et de son amant au cœur brisé sur la terre qui veut être avec elle. À la fin du poème, le couple reste séparé - l’amant est coincé sur terre et Damozel est derrière les "barres d’or" du paradis. Au fil des ans, les érudits et les admirateurs de Rossetti se sont demandé si ce poème, en particulier dans ses versions ultérieures, était autobiographique. Rossetti a perdu sa femme et muse, Lizzie, à un jeune âge et l’a enterrée avec son manuscrit de poésie. Certains pensent que ce poème parle en partie de son désir pour elle et de l’incertitude quant à savoir s’il la reverra au paradis.
Au fil des ans, les chercheurs ont retracé les influences littéraires que Rossetti a utilisées pour écrire son œuvre. D. Bentley écrit dans Blessed Damozel: A Young Man’s Fantasy que "les critiques sont" heureux de croire "que Blessed Damozel doit non seulement à Dante et à d’autres poètes de son entourage, mais aussi à une petite constellation d’écrivains romantiques et victoriens, dont Coleridge, Keats, Goethe, Musset, Blake, Shelley, Tennyson et Bailey de Festus." De même, Jeanne Knittel note dans Knocking on Heaven que Rossetti s’est inspiré de la «tradition italienne» en écrivant ce poème : poésie» (1861). Dans la tradition italienne, une femme absente de la compagnie d’un homme qui parle
La Sainte Vierge contient un motif auquel Rossetti reviendra fréquemment tout au long de sa carrière : l’effacement de la frontière entre la vie et la mort, le passé et le présent. Le poème contient également des éléments clés qui ont contribué à façonner la base thématique de la poésie préraphaélite, y compris des symboles rappelant les mystères rituels médiévaux, une préférence pour écrire sur l’amour platonique plutôt que sur la romance, et une attention particulière aux moindres détails comme moyen d’accéder au cœur d’un personnage ou d’un événement.
Rossetti joue avec les styles et les formes qu’il emprunte au passé. Dans une lettre à Charlotte Polidori, son amie proche, Rossetti décrit le bienheureux Damozel comme "un poème écrit à la manière gothique". D. Bentley décrit les éléments gothiques du poème : 1) le titre antique, 2) la forme stricte de la strophe et 3) la diction archaïque, les personnages dramatiques et le mobilier de scène du poème. Bentley souligne l’importance de ces éléments : la manière "gothique" du poème, son idiome stylistique et sa coloration vocale, est un indice qui pointe vers l’une des principales raisons de son existence : une recréation figurative du concept de "conscience" médiévale. et la notoriété du jeune Rossetti.
Parce que la forme du sonnet est intrinsèquement musicale, le poème de Rossetti a inspiré de nombreux musiciens qui l’ont adapté pour la composition. En 1888, Claude Debussy interprète "La Damoiselle élue", inspirée de ce poème. Plusieurs adaptations différentes du poème sont apparues au cours de la première décennie du 20e siècle, avec de nouvelles versions en première sur deux années consécutives.
Terrain
Le poème "Blessed Virgin" raconte l’histoire d’une femme décédée qui aspire à retrouver son amant, qui est toujours sur terre, au paradis. Dans la première strophe, l’auteur décrit la position du corps de Damozel alors qu’elle se penche au bord du paradis. Elle est très belle, ses yeux sont profonds comme de l’eau calme, elle tient trois lys dans ses mains et elle a sept étoiles dans ses cheveux. Dans la deuxième strophe, la narratrice décrit comment elle est habillée : sa robe n’est pas attachée et s’adapte librement à son corps, et elle n’est décorée de rien, à l’exception d’une fleur blanche, un cadeau de la Vierge Marie. Le narrateur décrit également les cheveux de Damozel comme étant "jaunes comme du maïs mûr". Dans la strophe III, il note que pour Damozel, il semble qu’elle n’ait passé qu’une seule journée au paradis. Pourtant, dix ans se sont écoulés pour ses proches sur terre.
Dans la strophe IV, la bien-aimée Damozel la désire et imagine comment elle se penche sur lui pour qu’il puisse sentir ses cheveux sur son visage. Il s’avère qu’au lieu des cheveux de sa bien-aimée, il a senti une feuille tomber, ce qui indique également le passage du temps. Dans la strophe V, l’auteur décrit Damozel comme se tenant sur le "mur" du Ciel, qui est si haut au-dessus de l’Univers qu’elle peut à peine voir le Soleil. Il poursuit en décrivant le Ciel plus en détail, déclarant que le puits sert de pont entre le cosmos et le Ciel. Damozel peut voir le "flux et reflux du jour et de la nuit" en dessous d’elle au fil du temps et elle voit la Terre, qui est comme un insecte dérangé. Dans la strophe VII, Damozel est entouré d’amants nouvellement réunis, dont les âmes montent au ciel. Elle voit aussi de nouvelles âmes monter au ciel, comme des "flammes fines". Dans la strophe VIII, malgré l’agitation qui l’entoure, Damozel regarde la terre et aspire à son amant. Le narrateur note que la chaleur de son corps a dû réchauffer le "barre d’or" du ciel.
Dans la strophe IX, Damozel regarde le temps avancer et "secouer" le monde. La Vierge reste immobile, le regard fixé sur la Terre, attendant son amant. La nuit tombe, le soleil s’est couché ; croissant de lune rose dans le ciel. Damozel commence à parler et sa voix sonne comme si toutes les étoiles du ciel chantaient ensemble. La bien-aimée Damosel croit entendre la voix de sa bien-aimée dans le chant des oiseaux et entend ses pas dans le tintement des cloches. La fille veut que son amant vienne à elle. Elle demande si elle n’a pas prié assez fort, ou s’il ne l’a pas fait. Elle se demande si la puissance de leurs prières combinées est suffisante pour les rassembler, et si elle devrait avoir peur.
Dans la strophe XIII, Damozel pense que dès que son amant montera au ciel, vêtu de tout blanc et avec une auréole, elle lui prendra la main et ira avec lui se prélasser dans les rayons de la gloire de Dieu. Elle envisage également qu’elle et son amant reposeront dans un temple sacré au paradis qui recueille les prières de la Terre. Au fur et à mesure que ses prières et celles de son amant seront exaucées, ils verront leurs anciennes prières fondre comme des nuages. Damosel dit qu’ils se trouveront à l’ombre de l’Arbre de Vie, où le Saint-Esprit habite sous la forme d’une colombe, et chaque feuille de l’arbre chante son nom. Damozel prévoit de lui apprendre les chansons qu’il chante et suggère qu’il apprenne les chansons lentement, en prenant de nombreuses pauses pour absorber autant de connaissances que possible.
Dans la strophe XVII, l’amant se demande si ses prières seront assez fortes pour persuader Dieu de l’unir à sa bien-aimée pour toujours. Dans les strophes XVIII-XX, Damozel prévoit d’aller au bosquet où Marie tisse avec son amant et de parler à Marie de leur amour. Dans la strophe XXI, Damozel espère que Marie l’amènera, elle et son amant main dans la main, à s’agenouiller devant Dieu et à écouter la musique des anges. Dans la strophe XXII, Damozel prévoit de demander au Christ si elle et son amant peuvent rester ensemble pour toujours et à jamais au paradis. Cependant, dans la strophe XXIII, ayant cessé de penser, Damozel se rend compte que son amant n’est pas encore monté. Elle sourit. Dans la strophe XXIV, la dernière strophe du poème, l’amant regarde Damozel sourire puis se rend compte que son amant n’est pas encore arrivé au paradis. Damozel se met à pleurer
Liste des personnages
Bienheureux Damozel
Le personnage principal de La Sainte Vierge est une femme décédée il y a 10 ans sur Terre et montée au Ciel. Au ciel, elle attend toujours que son amant terrestre s’unisse à lui. Le fait que Rossetti appelle cette jeune femme «Damozel» suggère qu’elle était une jeune femme lorsqu’elle est décédée et qu’ils (avec le narrateur), bien qu’amants, n’étaient pas mariés. Nous obtenons une description de Damozel dans les deux premières strophes du poème : «Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur des eaux, qui se sont calmées à une heure parfaite. Elle avait trois lys à la main et sept étoiles dans les cheveux. Le narrateur décrit Damozel comme très belle, avec de longs cheveux blonds, des yeux profonds et une voix angélique : "Sa voix était comme la voix des étoiles quand elles chantaient ensemble."
Au ciel, Damozel est bénie non seulement par Dieu, qui l’a livrée au ciel après la mort, mais aussi par la Vierge Marie. Le narrateur note que Damozel porte une "rose blanche" qui lui a été donnée par Mary "pour le service qu’elle a rendu". Dans la dernière partie du poème, lorsque Damozel elle-même parle, elle montre une grande confiance et un grand respect pour Mary.
Dans la deuxième partie du poème, la jeune fille montre son caractère résolu et têtu. Elle s’adresse directement à Dieu, lui demandant pourquoi son amant ne l’a pas encore rejointe, puis entame un dialogue long et passionné sur ce qu’elle fera avec son amant après son arrivée au paradis. Cependant, à la fin du poème, il devient clair qu’elle est en avance sur elle-même et qu’elle devra continuer à attendre son amant. Elle reprend la position d’attente passive qu’elle avait au début du poème et pleure.
Amoureux
L’amant au nom duquel la majeure partie du poème est écrite, toujours vivant sur Terre, apparaît cinq fois tout au long du poème. Chaque fois qu’il apparaît, ses paroles sont séparées du reste du poème par des crochets. Malgré le fait que 10 ans se sont écoulés depuis la mort de Damozel, son amant la pleure toujours. Elle lui manque tellement qu’il s’imagine sentir sa présence à ses côtés sur Terre. Par exemple, il confond le chant des oiseaux avec la voix de sa bien-aimée.
Bien que nous ne connaissions pas beaucoup de détails spécifiques sur l’amant de Damozel, nous savons qu’elle veut désespérément qu’il la rejoigne au paradis. Alors qu’elle attend de plus en plus longtemps que son amant la rejoigne et monte au ciel comme une "fine flamme", le lecteur commence à s’inquiéter que son amant ne la rejoigne jamais. Le fait que Damozel promette de prendre soin de son amant au paradis et de lui faire visiter implique qu’il ne se sentira pas aussi à l’aise au paradis qu’elle. Nous sommes laissés à nous demander si un amant pourrait ne pas partager sa foi, ou n’être pas assez fidèle pour être accepté au paradis. Cette anxiété est transmise à Damozel dans la dernière strophe, qui se met à pleurer parce qu’il lui manque si désespérément.
Marie
Nous voyons d’abord Marie dans la deuxième strophe à travers la description de Damozel : elle porte une rose blanche que Marie lui a donnée pour être une fidèle servante. Cette mention de Mary fait d’elle un personnage respecté dans le paradis imaginaire de Rossetti et fait allusion à sa générosité et à son soutien. Damozel se réfère plus tard à Maria comme "chère mère". Probablement, nous parlons de la Marie biblique, la mère de Jésus.
Dans la strophe XVIII, Marie est à nouveau mentionnée, cette fois plus en détail. Damozel décrit comment Marie vit dans des "bosquets" au paradis, entourée de 5 belles servantes, dont les noms sont "Cecilia, Gertrude, Magdalene, Marguerite et Rosalis". Marie et sa cohorte confectionnent des robes pour les enfants qui meurent à la naissance, ce qui souligne le rôle maternel de Marie au paradis. Damozel est sûr que Marie parlera en sa faveur, approuvera sa détermination obstinée et l’accompagnera même personnellement au Christ pour prendre la défense de sa bien-aimée.
Narrateur
Le narrateur de The Blessed Maiden est une personne distincte, il peut voir Damozel, ainsi que son amant sur Terre. Dans les premières strophes, il décrit Damozel en détail, se concentrant sur ses ornements et décorations, plutôt que sur sa beauté sensuelle. Contrairement aux narrateurs d’autres poèmes, il n’a pas ici un caractère développé avec certains traits de personnalité. Cependant, nous pouvons tirer certaines conclusions à son sujet de la façon dont il décrit certaines choses. Par exemple, le narrateur est capable de voir un grand nombre de choses, y compris l’univers entier. Le fait qu’il appelle la Terre "cette terre" signifie qu’il connaît bien la Terre, mais il peut voir assez loin de la Terre pour qu’elle lui apparaisse comme un "insecte agité".
Les sujets
Aimer
L’amour est un thème important dans de nombreux poèmes de Rossetti et est le thème principal de La Sainte Vierge. L’amour dont il est question dans les vers de ce poème est l’amour du désir et du chagrin. Damozel et son amant sont dans une situation impossible : ils sont amoureux d’un homme qui existe dans un domaine complètement différent du leur. De plus, l’incertitude d’une fille quant à savoir si son amant la rejoindra au paradis complique l’amour qu’elle et son amant partagent l’un pour l’autre, car son souhait qu’il la rejoigne peut ne jamais se réaliser. Ainsi, Damozel ne peut jamais atteindre l’amour romantique au paradis et est condamnée à attendre pour toujours son amant.
Dans The Blessed Maiden, l’amour permet à Damozel et à son amant de se lier d’une manière qui défie les lois de la physique, de l’espace et du temps. L’amant non seulement la poursuit - il entend sa voix dans le chant des oiseaux et ses pas dans le tintement des cloches - mais la voit aussi, ne serait-ce qu’un instant, à la fin du poème.
Espoir
Comme l’amour, l’espoir est un autre thème de bonheur et de tristesse dans le poème. C’est l’espoir de Damozel qui la maintient au bord du paradis, attendant que son amant la rejoigne au paradis. Pendant la majeure partie du poème, elle est pleine d’espoir et prévoit ce qu’elle fera avec son amant quand il arrivera enfin. Cependant, alors que le poème continue et que le personnage principal se rend compte qu’il ne reverra peut-être plus jamais son amant, son espoir est remplacé par le désespoir.
Christianisme
Le christianisme sert de base aux personnages, au code moral, à la logique et au cadre du poème. Le poème dans son ensemble est profondément chrétien, incluant même des références à des versets bibliques et aux personnages bibliques les plus célèbres (Marie et Jésus-Christ). La façon dont la religion est représentée dans cette pièce est intéressante en ce que Damozel ressent le besoin d’une gratification romantique malgré le fait qu’il se trouve dans un paradis littéral. Au fond, Rossetti est un romantique : il écrit sur un amour si fort que le Paradis semble insuffisant. Ainsi, le sentiment d’amour transcende presque la foi religieuse dans ce poème.
Virginité
Le thème caché de La Sainte Vierge est le thème de la virginité. Damoselle elle-même est vierge - nous le savons parce que dans le poème elle s’appelle "Damozel", qui est une orthographe archaïque du mot "Damsel" (mademoiselle), qui signifie une femme célibataire. Marie a offert à Damozel une fleur blanche lorsqu’elle est entrée au ciel, en souvenir de sa virginité et de sa foi et de sa dévotion continues à la Vierge Marie : l’a portée avec joie." La pureté et la virginité de Damozel la rapprochent de Marie, qui passe son temps dans ciel, créant des vêtements pour les bébés qui sont morts immédiatement après la naissance.
La pureté et la virginité de Damozel se compliquent un peu quand on considère sa relation avec son amant. Tout d’abord, elle attend avec impatience une réunion corporelle avec lui lorsqu’il montera enfin au paradis. La fille s’intéresse au corps de son amant - comment il sera habillé et à quoi il ressemblera. Elle a également hâte de toucher sa main. L’attente qu’ils "s’allongeront" avec son amant implique que Damozel et son amant profiteront de moments intimes ensemble quand il pourra se lever.
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