"L’art de la fiction" de John Gardner
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«The Art of Fiction» (1983) de John Gardner est un guide pour aider les écrivains en herbe à atteindre leurs objectifs littéraires. Écrivain renommé à part entière, Gardner est également très connu dans son rôle de professeur d’écriture créative, aidant à transformer les écrivains débutants en maîtres de leur métier. «L’art de la fiction» est destiné à être utilisé comme un manuel d’instruction pratique qui explique efficacement les techniques d’une bonne écriture. Écrit avec une passion évidente et un profond respect pour l’art d’écrire, le livre est considéré comme une lecture essentielle pour quiconque cherche à passer du statut de lecteur à celui d’écrivain. Tout au long du livre, Gardner note des problèmes courants d’écriture et des erreurs que les débutants commettent généralement. Il offre ses propres conseils sur les questions, en fournissant des exemples et des exercices pour illustrer ses propos sur une variété de sujets, de la structure de la phrase à la construction du vocabulaire en passant par la construction d’une intrigue convaincante. Gardner se donne beaucoup de mal pour s’assurer que le texte est informatif et encourageant pour les jeunes écrivains, ce qui se traduit parfois par des conseils qui pourraient sembler trop simplifiés aux forgerons de mots plus expérimentés.
Gardner écrit que le personnage est au cœur de toute grande littérature. Il définit les grandes œuvres littéraires comme étant de l’art véritable, le genre qui crée un état de rêve continu dans l’esprit du lecteur qui agit non seulement comme une distraction ou un divertissement, mais comme un moyen pour le lecteur de mieux comprendre son propre esprit. Ce grand art renforce les plus belles qualités de l’être humain et remet en question tout ce qui rend le lecteur mal à l’aise face à ses propres défauts moraux.
La tâche de la grande littérature est de révéler une vérité éternelle à méditer par le lecteur. Certains textes sont de nature intemporelle, car leurs thèmes, profondément enracinés dans la nature humaine, se répètent à travers l’histoire, sans jamais perdre leur pertinence. L’acte d’écrire lui-même, et surtout de réviser, encourage l’écrivain à réfléchir à son propre processus de pensée et à la vérité qu’il essaie de révéler à travers le récit. Gardner déclare que le principe d’incertitude de Werner Heisenberg s’applique tout autant à la fiction qu’à la physique. Le principe stipule que le simple fait que le physicien observe le comportement de certaines particules influence intrinsèquement ce comportement. Sur la même note, Gardner pense que le style personnel de l’écrivain influence le sujet sur lequel il cherche à écrire, affectant la vérité qu’il cherche à découvrir.
Selon Gardner, un roman est comme une symphonie, en ce que ses derniers chapitres revisiteront tout ce qui a précédé, rappelant les personnages et les incidents précédents et faisant écho aux thèmes qui ont retenti tout au long du livre. L’écrivain habile crée une fin qui crée de l’ordre et du sens dans un monde autrement chaotique, et pendant un instant, tout a un sens. Contrairement à la vraie vie, la haute littérature démontre la cause et l’effet de chaque événement, menant à une vérité finale que le lecteur peut emporter, se sentant satisfait que tout a été soigneusement emballé pour lui. Cela incite le lecteur à croire en un univers au moins momentanément moralement sain, où les bons sont récompensés et les méchants punis.
Ce principe informe la plupart des propres travaux de Gardner. Il affirme que le roman a une métaphysique intégrée, de sorte que la structure du roman moral révèle le monde non pas tel qu’il est, mais tel que l’écrivain voudrait qu’il soit. C’est une vision très optimiste de la littérature, qui semble anachronique avec une littérature abstraite plus moderne qui n’offre pas nécessairement au lecteur une issue facile à la fin, ou une conclusion satisfaisante, mais se résout plutôt dans l’ambiguïté, laissant le lecteur décider. pour eux-mêmes les implications morales de tout cela. Gardner définit l’écrivain sérieux comme quelqu’un qui peut trouver un équilibre entre cette métaphysique et l’obscurité qui menace de la submerger. Les meilleurs écrivains combinent intuition et intellect,
Le véritable artiste, aux yeux de Gardner, est un être humain profondément divisé, lui causant des conflits sans fin dans sa vie personnelle, mais le rendant excellent dans ce qu’il fait. L’écrivain doit être capable d’observer la vie sous plusieurs angles, sans jamais permettre à ses propres préjugés de faire dérailler la vérité qu’il tente de transmettre. Tout au long de "The Art of Fiction", Gardner insiste continuellement sur la responsabilité de l’écrivain envers ses lecteurs, tout en décrivant les techniques spécifiques que l’on doit maîtriser pour produire un travail de haute qualité et être considéré comme un adepte de l’art mystérieux de la fiction littéraire.
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