« Des gens comme nous » de David Brooks Automatique traduire
«People Like Us» a été publié dans le numéro de septembre 2003 de «The» «Atlantic Monthly». Utilisant une série d’exemples pour comparer différentes régions des États-Unis, l’auteur et commentateur politique David Brooks affirme que bien que l’Amérique se targue d’être une nation diversifiée, sa population s’auto-isole activement selon plusieurs lignes démographiques.
L’essai commence par brosser le tableau d’une communauté improbable où « un pasteur pentecôtiste noir vit à côté d’un militant anti-mondialisation blanc, qui vit à côté d’un cuisinier asiatique de courte durée, qui vit à côté d’un golfeur professionnel, qui vit à côté de un professeur de littérature postmoderne et un chirurgien cardiovasculaire» (Paragraphe 1). Ce quartier fantastique est intentionnellement hyperbolique et invite le lecteur à considérer le vaste éventail de personnes aux États-Unis, dont la plupart n’interagissent pas les unes avec les autres. En fait, déclare l’auteur, presque tout le monde dans le pays «se regroupe[f] avec des gens qui sont fondamentalement comme eux[f]» (Paragraphe 1). En fait, ces divisions ne font que s’approfondir, alors même que les institutions américaines prêtent de plus en plus attention à la diversité. Brooks commence par une comparaison côte à côte de groupes démographiquement similaires mais qui conservent des divisions géographiques strictes. Son premier exemple est celui des avocats qui travaillent à Washington, DC. Beaucoup de ces avocats vivent juste à l’extérieur de la ville, dans le Maryland ou en Virginie. En surface, ces banlieues semblent identiques, avec des coûts de logement similaires et des communautés de professionnels qui se rendent à Washington. Pourtant, la Virginie attire les avocats républicains, tandis que le Maryland attire les démocrates. Brooks étend cette comparaison à travers le pays, montrant des différences distinctes entre les quartiers de Manhattan, les banlieues de Los Angeles et les villes de Géorgie. L’article continue en décrivant les façons dont les Américains se divisent non seulement selon la race et le statut économique, mais aussi selon les opinions politiques, le niveau d’éducation et le mode de vie. Brooks cite Boulder, Colorado, comme premier exemple ; la ville est devenue célèbre comme un paradis pour les «vététistes politiquement progressistes» (paragraphe 3), ce qui a conduit à un afflux de plus de personnes qui se conforment à ce mode de vie. Des tendances similaires vers une homogénéité accrue se sont produites dans d’autres parties du pays. L’article décrit certaines banlieues nouvellement construites en Arizona et au Nevada qui abritaient à l’origine un large éventail de données démographiques. Au fil du temps, ces banlieues ont commencé à s’homogénéiser selon des lignes largement raciales, certaines zones devenant principalement hispaniques, d’autres principalement asiatiques, etc. Les données statistiques soutiennent l’idée d’une Amérique très ségréguée. Les données des firmes de marketing sur les habitudes et les intérêts de la population américaine montrent que des domaines spécifiques suivent de très près des tendances spécifiques. Ces entreprises collectent des informations générales, telles que le revenu annuel et l’âge, auprès des personnes des zones cibles. Ils suivent également des informations plus spécifiques, telles que les habitudes de consommation de la télévision, les achats à l’épicerie, les abonnements à des magazines et le choix du véhicule. Brooks explique que Claritas, l’une des plus grandes organisations de marketing au moment de la rédaction de l’article, divise les États-Unis en 61 groupes démographiques qui représentent presque toutes les communautés. Les entreprises utilisent ces informations pour choisir où vendre leurs produits, avec des résultats très réussis. En plus de discuter du manque de diversité dans les communautés américaines, « People Like Us » soutient que des institutions comme les collèges, qui promeuvent intensivement la diversité à un niveau superficiel, ne sont en pratique pas très diversifiées, en particulier dans les domaines de la politique et de la religion. Brooks met en lumière le manque de points de vue conservateurs et religieux dans le milieu universitaire, suggérant que le concept de diversité des universités traite la race comme sa seule mesure. Il suggère un cercle vicieux; les universités (Brown est l’exemple donné) ont tendance à employer des professeurs non religieux, de gauche, qui se sentiraient mal à l’aise «de partager un bureau avec quelqu’un qui était pro-vie, un membre de la National Rifle Association ou un chrétien évangélique» (paragraphe 14). Si un nouveau candidat se révélait appartenir à l’une de ces catégories, suggère Brooks, il serait consciemment ou inconsciemment classé plus bas dans le processus d’embauche. Ainsi, une personne ayant des opinions conservatrices qui pourrait autrement choisir une carrière dans le milieu universitaire est susceptible de postuler ailleurs, estimant que le milieu universitaire lui est inaccessible. En fin de compte, Brooks ne dit pas définitivement si le manque de diversité aux États-Unis est une mauvaise, neutre ou bonne chose. L’essai suggère qu’il s’agit probablement d’une combinaison des trois; l’auteur encourage le lecteur à sortir de sa zone de confort et à rechercher des cultures qu’il ne connaît peut-être pas régulièrement. L’essai identifie plusieurs catégories culturelles dans lesquelles les Américains sont particulièrement enclins à se séparer, notamment la race, les antécédents culturels, le niveau de revenu, le niveau d’éducation et les convictions politiques.
- «Maud Martha» by Gwendolyn Brooks
- «People of the Book» by Geraldine Brooks
- "Buddenbrooks" by Thomas Mann, summary
- «A Sunset of the City» by Gwendolyn Brooks
- «Persepolis 2: The Story of a Return» by Marjane Satrapi
- «Peer Gynt» by Henrik Ibsen
- «Persian Letters» by Montesquieu
- «Pedagogy of the Oppressed» by Paulo Freire
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