"Germinal" d’Emile Zola, résumé Automatique traduire
Germinal, écrit par l’écrivain français Émile Zola, a été initialement publié sous forme de roman-feuilleton de novembre 1884 à février 1885. Il a été publié dans son intégralité en mars 1885. Le roman est le 13e des 20 de la série Rougon-Maquart de Zola, qui traite de l’influence de l’hérédité dans deux branches d’une même famille sous le Second Empire.
Considéré comme l’un des plus beaux romans de Zola, Germinal tire son nom du mois du printemps dans le calendrier républicain français. Écrit dans la tradition naturaliste, le livre explore comment les humains sont le produit à la fois de forces internes et de l’environnement. Le roman se déroule dans la ville fictive de Monsou, dans le nord de la France, ce qui signifie "beaucoup de sous", un type de monnaie française, et suit le voyage d’Étienne Lantier. Etienne est un jeune mineur qui mène ses "camarades" en grève contre la "Compagnie" oppressive, dont le train de vie luxueux des actionnaires est assuré par le travail éreintant des pauvres.
Bien que certains critiques contemporains aient critiqué le roman pour ce qu’ils considèrent comme sa représentation peu flatteuse des pauvres, Zola a soutenu qu’il cherchait à démontrer comment des générations d’assujettissement ont déshumanisé les travailleurs. Tout au long de Germinal, Zola utilise la métaphore du printemps et de la croissance pour représenter la conscience croissante des gens. Citant des exemples de cupidité et d’altruisme, de courage et d’ambition, du prix de l’amour et de la justice, de la tragédie de la souffrance humaine, le roman crée une image de l’esprit humain inflexible.
Etienne Lantier, un jeune mécanicien récemment licencié de son travail au chemin de fer après avoir frappé son patron, marche un soir sur l’autoroute à la recherche d’un emploi. La région connaît une crise industrielle qui a entraîné la fermeture d’usines et ralenti la production, entraînant des pertes d’emplois et une famine généralisée. Il tombe par hasard sur la mine de charbon du Voreux et rencontre Bonnemort, un machiniste qui y travaille depuis 50 ans, sur les traces de son père et de son grand-père. Étienne obtient un emploi dans un gang dirigé par le fils de Bonnemort, Maheu, et est horrifié par les conditions de travail à la mine. La fille adolescente de Maheu, Catherine, l’aide à naviguer sur les routes et partage son maigre déjeuner avec lui. Etienne et Chaval, un autre jeune homme de l’équipe Maheu, commencent aussitôt à se détester.
Negrel, un ingénieur, reproche à Maeu d’être trop lent dans l’exploitation forestière. Maeu explique qu’ils auraient eu le temps de se lancer dans l’exploitation forestière s’ils avaient obtenu un meilleur salaire pour les balles de charbon. Lorsque Negrel inflige une amende à son équipe, ils sont indignés mais ne disent rien. Etienne est outré que des gens travaillent dans de telles conditions sans gagner assez d’argent pour vivre.
Après le travail, Étienne, certain de ne pas retourner à la mine, se rend avec Maheu à l’Avantage, un pub appartenant à Rassener, congédié par l’entreprise pour avoir mené la grève. Il y apprend que Rassenaire est en relation avec Plushard, un socialiste révolutionnaire. Étienne aime parler tranquillement de rébellion. Il loue une chambre à Rassenor et décide de continuer à travailler à la mine.
Au fil du temps, Etienne se sent à l’aise à la mine et mérite le respect pour son travail acharné. Il ne s’entend toujours pas avec Chaval, qui entretient une relation avec Catherine depuis qu’il l’a violée au Requiar Pit abandonné. Étienne parle à Rasseneur et Souvarine, un autre locataire de Rassener, de faire quelque chose pour les mauvais salaires des mineurs. Souvarine, un anarchiste et fugitif russe, croit que la violence et la destruction sont la seule solution.
L’entreprise trouve souvent des moyens de réduire le salaire des mineurs, et Etienne commence à parler aux mineurs des contributions au fonds de réserve. Après qu’Etienne ait emménagé chez les Mahey, lui et Catherine dorment dans la même chambre. Au fur et à mesure qu’ils deviennent plus à l’aise les uns avec les autres, ils se désirent de plus en plus. Etienne reçoit une éducation et devient mécontent des conditions de vie misérables des mineurs. Il inspire Maheev et d’autres en parlant d’une révolution qui leur apportera confort et bonheur.
Un jour, un éboulement au Vor tue un ouvrier et handicape définitivement Jeanlin, le petit fils espiègle des Mahey. Negrel gronde les mineurs pour ne pas renforcer le blocage. La Maude, la femme de Maheu, est furieuse lorsque Catherine s’installe chez Chaval, qui la bat et la maltraite. Etienne pense qu’il est temps de faire la grève.
Une députation de grévistes arrive au domicile du gérant M. Ennebo pour tenter de prendre la défense des ouvriers, mais M. Ennebo reste indifférent. Au fur et à mesure que la grève se poursuit, la situation de la population devient de plus en plus difficile. Etienne sent le poids de la responsabilité. Il organise une rencontre avec Plushard, qui parle à des dizaines d’hommes des mines voisines, les incitant à persévérer.
Lorsque le désespoir populaire atteint son paroxysme, Etienne organise une réunion dans la forêt, où il s’adresse à 3 000 mineurs avec un discours qu’ils doivent éradiquer le système qui les exploite, et plonge les gens dans la frénésie. Le lendemain, ils vont de mine en mine, détruisant des biens et attaquant ceux qui travaillent encore. Etienne est horrifié par la violence et la cruauté des gens et essaie de les distraire et de les calmer.
Après les attentats, l’entreprise subit d’énormes pertes en raison du manque d’entretien dans les mines. Etienne, aux prises avec une tâche colossale, se cache dans une mine à Requillard. Lorsqu’une dispute entre Étienne et Chaval aboutit à ce que Chaval la chasse de chez lui, Catherine et Étienne discutent de la possibilité de commencer une relation, mais Catherine trouve cela impossible.
Le lendemain, les grévistes se rendent au Voret pour protester contre l’embauche d’ouvriers belges. Alors qu’ils commencent à lancer des briques sur les gendarmes qui gardaient la fosse, les gendarmes ouvrent le feu, tuant de nombreux grévistes, dont Maheu. La Maheu accuse Étienne d’être la cause de leur malheur, un point de vue partagé par de nombreux grévistes.
La société publie des annonces proposant des emplois et des concessions prometteuses, mais de nombreux mineurs sont sceptiques. Un soir, Étienne se promène et rencontre Souvarine qui lui annonce qu’il s’en va. Cependant, lorsqu’ils se séparent, Souvarine se rend au Vor, où il répare la section déjà endommagée du puits de mine, puis se cache à l’extérieur pour regarder.
Le lendemain matin, Catherine et Etienne partent travailler au Voret. Alors qu’ils travaillent dans une zone reculée de la mine, un puits compromis commence à s’inonder et empêche leur équipe de s’échapper. Catherine et Etienne sont séparés des autres, traversent des galeries rapidement inondées et sont piégés avec Chaval. Chaval et Étienne en viennent aux mains, et Étienne le tue. Les jours passent. Aux portes de la mort, Catherine et Etienne passent enfin leur nuit de noces. Catherine meurt bientôt dans les bras d’Etienne.
À l’extérieur de la mine, Négrel, au péril de sa vie, descend dans la mine pour tenter de sauver ceux qui sont piégés. Constatant qu’il est bloqué, lui et une équipe d’hommes commencent à creuser à Requillard. Près de deux semaines plus tard, ils sortent Etienne épuisé de la mine. Après six semaines de convalescence, Étienne se rend à Jean-Bart, où travaillent désormais ses amis. Il visite La Maud avant de travailler chez Plushard à Paris. La Maud ne lui en veut plus et lui propose de le soutenir la prochaine fois qu’ils se soulèveront. Etienne marche pensivement vers le train, persuadé qu’un jour le peuple réussira.
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?