"Un homme ordinaire" de Paul Rusesabagina Automatique traduire
«An Ordinary Man» est 2006 l’autobiographie de Paul Rusesabagina, le gérant d’un hôtel rwandais appartenant à des Belges. L’histoire de Rusesabagina, écrite avec l’aide du journaliste Tom Zoellner, est centrée sur les luttes que Rusesabagina et sa famille ont surmontées pour survivre au génocide inhumain et raciste qui s’est produit au Rwanda en 1994 - une histoire transformée plus tard en 2004 film "Hôtel Rwanda". Le récit utilise un ton de conversation, un langage sans fioritures et un style sans ostentation. Après avoir décrit le passé de Paul et ce qu’il a fait pour sauver les personnes ciblées pendant le conflit, l’autobiographie explore ses réflexions sur le génocide.
Rusesabagina, fils d’un père hutu et d’une mère tutsi, grandit dans une petite ferme. Finalement, il devient le premier directeur général rwandais du luxueux spot touristique belge, l’Hôtel Mille Collines. Il transforme l’hôtel en l’une des institutions les plus rentables d’Afrique. Afin d’expliquer les relations entre les Hutus et les Tutsis, l’auteur retrace l’histoire du Rwanda. Lorsque l’Allemagne et la Belgique ont colonisé le pays, les Européens blancs ont amplifié et fabriqué la tension et la méfiance entre les tribus Hutu et Tutsi par une politique de «diviser pour régner», espérant maintenir leur pouvoir et leur autorité sur le peuple rwandais en dressant une tribu contre le l’autre et empêchant les colonisés de se soulever contre leurs oppresseurs blancs. Même après l’indépendance, l’animosité entre Tutsis et Hutus demeure, attisé par la dictature corrompue du président Juvénal Habyarimana. La montée en puissance du génocide rwandais de 1994 commence lorsqu’une station de radio locale diffuse un message anti-tutsi que les journaux reprennent et amplifient. Alors que la tension monte, le président hutu du Rwanda est assassiné. En représailles, les Hutus organisent une campagne de propagande déshumanisante et dégradante contre les Tutsis, les qualifiant de «cafards» comme les nazis décrivaient les Juifs comme des «poux» et des «vermines». Le discours de haine encourage les Rwandais non tutsis à expulser les Tutsis des écoles, des emplois et de leurs maisons, jusqu’à ce qu’ils soient socialement et politiquement isolés. Enfin, la violence éclate. La torture et les meurtres dégénèrent en un déchaînement, alors que les tueurs hutus vont de maison en maison avec des machettes et des fusils, démembrant, décapitant, poignardant et tirant sur les Tutsis. Dix semaines plus tard, plus de 800, 000 Rwandais sont morts, leurs corps entassés au bord de la route ou jetés dans des fosses communes. Ceux qui survivent à l’horrible génocide sont transportés dans des camps situés dans les pays africains voisins, où ils attendent l’aide des Nations Unies ou de l’Amérique, qui n’aident ni l’un ni l’autre. Le récit de Rusesabagina met en évidence sa résilience, le dépeignant comme un homme ordinaire qui refuse d’abandonner ses rituels quotidiens malgré le chaos et le désordre qui l’entourent. Lorsque le génocide commence, Rusesabagina décrit avec des détails qui donnent à réfléchir le spectacle de voir des amis proches et des voisins d’à côté se faire hacher à mort. Pendant ce temps, il ouvre son hôtel pour abriter 1 268 Tutsis et Hutus modérés jusqu’à ce que l’ordre soit rétabli dans la ville, les mettant en sécurité par tous les moyens possibles. En communiquant avec l’opposition, en recourant à des pots-de-vin chaque fois que nécessaire, en retardant, en cajolant, flatteur, et même fournissant aux voyous armés de machettes de la nourriture et des boissons précieuses, Rusesabagina sauve des vies en s’appuyant sur sa connaissance de l’hospitalité hôtelière. Avec ceux qu’il protège, Rusesabagina survit 100 jours barricadé à l’intérieur de l’hôtel, tandis que des foules meurtrières prennent le contrôle de la ville. A l’intérieur, des étrangers hutus et tutsis, dont beaucoup viennent de voir leurs familles tuées, dorment les uns à côté des autres par souci d’humanité. Le récit de Rusesabagina souligne la frustration et l’impuissance qu’il ressent lorsque les nations occidentales et l’ONU ignorent ses appels à l’aide. Après le génocide, Rusesabagina et sa famille ne peuvent plus se connecter émotionnellement à leur patrie, ils déménagent donc en Belgique. Il est clair que Rusesabagina n’oubliera jamais les atrocités dont il est témoin, ni ne pardonnera complètement à l’Occident son inaction. Cependant,
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