"Alceste" d’Euripide Automatique traduire
«Alceste» est une tragédie grecque composée par Euripide (vers 480-406 avant notre ère). Il s’agit de la première des pièces datées d’Euripide survivantes, jouée en 438 avant notre ère au festival dramatique City Dionysia à Athènes, où elle a remporté le deuxième prix. Les pièces jouées à Athènes au Ve siècle sont souvent appelées «tragédies attiques». «Alceste» a été jouée dans le cadre de la tétralogie composée des tragédies «Femmes crétoises», «Alcméon dans Psophis» et «Télèphe» (dont aucune n’a survécu). «Alceste» a pris place dans la tétralogie habituellement réservée à une pièce satyrique, qui combine des éléments de tragédie et de comédie. Cet arrangement inhabituel a façonné la façon dont les chercheurs et les critiques ont interprété la pièce comme une «pièce à problèmes», car elle utilise l’ironie, l’ambiguïté et l’humour pour explorer des thèmes tels que l’inévitabilité de la mort, la poursuite de la vertu et d’une bonne réputation, et la relation entre les dieux et les mortels.
Ce guide d’étude fait référence à la traduction par Richmond Lattimore de la pièce de la troisième édition de la série University of Chicago Press «The Complete Greek Tragedies» (2013). Le décor se situe à l’extérieur du palais d’Admète, roi de Thessalie. Apollon, le dieu grec de la guérison, de la culture et de la prophétie, s’entretient avec la Mort. Apollon raconte au public que son père, Zeus, l’a asservi à Admète en guise de punition pour avoir tué les Cyclopes. Admète, cependant, a bien traité Apollon et, en récompense, Apollo a trompé le Destin pour qu’il permette à Admète d’échapper à la mort s’il pouvait trouver quelqu’un pour mourir volontairement à sa place. Seule la femme d’Admète, Alceste, a accepté de le faire, et c’est aujourd’hui qu’elle mourra. La mort entre en scène pour réclamer Alceste. Dans un échange mordant, la Mort refuse les supplications d’Apollon d’épargner Alceste. Apollon s’en va finalement, mais pas avant d’avoir prédit qu’Alceste sera arraché à la Mort par un invité dans la maison d’Admète. Apollon et la Mort sortent, et le Chœur, composé des anciens de Pherae, entre pour chanter le premier chant choral de la tragédie, le «parodos». Après avoir constaté le silence de la maison d’Admète, le Chœur se demande si Alceste est encore en vie et loue la noblesse de sa volonté de mourir pour son mari. Le «parodos» est suivi du premier épisode. La servante d’Alceste entre et dit au Chœur qu’Alceste est toujours en vie. Elle décrit les préparatifs de sa maîtresse pour la mort, qui consistent à prendre un bain, à s’habiller de ses plus beaux atours, à prier et à dire au revoir à ses enfants et à sa maison. La servante ajoute qu’Admète commence déjà à pleurer la perte de sa femme bien-aimée. La servante sort et le chœur chante le premier «stasimon», demandant à Zeus et Apollon de sauver Alceste de sa mort fatale. Ils sympathisent avec Admète, qui doit perdre une épouse si noble. Soutenue par ses serviteurs, Alceste entre avec son mari et leurs deux enfants. Elle est en train de mourir. Elle s’adresse une dernière fois à la lumière du soleil, voyant déjà les dieux des Enfers qui l’attendent dans l’obscurité. Admète supplie Alceste de ne pas le quitter et promet de ne jamais se remarier. Alceste dit à Admète de se souvenir de son sacrifice et confie leurs enfants à sa garde. Elle meurt. L’un des enfants raconte un bref chant funèbre à propos de sa mère décédée. Admète, le cœur lourd, ordonne à tous ses sujets d’observer une année de deuil pour Alceste. Le Chœur chante le deuxième «stasimon», disant au revoir à Alceste et la relâchant aux dieux des Enfers. Ils vantent les vertus d’Alceste et déclarent que les futurs poètes la célébreront en chantant. Héraclès vient à Pherae et parle avec le Chœur devant le palais d’Admète. Il est en route vers la Thrace pour voler les juments mangeuses d’hommes de Diomède, l’un des célèbres travaux qu’il doit accomplir en guise de punition. Admète sort pour saluer Héraclès mais lui cache la mort d’Alceste ; Lorsqu’Héraclès lui demande pourquoi il est en deuil, Admète répond qu’une amie de la famille est décédée. Admète insiste pour divertir Héraclès et demande à un serviteur de l’emmener dans les quartiers des invités. Le Chœur reproche à Admète d’avoir reçu un invité tout en pleurant sa femme, mais Admète répond qu’il ne serait pas juste de refuser un ami. Après la sortie d’Admète, le Chœur chante le troisième «stasimon», louant Admète pour sa nature vertueuse et hospitalière. Admète réapparaît en tête du cortège funèbre d’Alceste. Phères, le père d’Admète, lui offre des cadeaux funéraires et lui exprime ses condoléances pour la mort d’Alceste. Admète refuse d’accepter les cadeaux, disant que Phérès est un lâche et qu’en refusant de mourir pour Admète, Phérès est responsable de la mort d’Alceste. Phères répond qu’il n’était pas obligé de mourir pour Admète et que seul Admète est responsable de la mort d’Alcestis. Admète renie son père et sort avec le Chœur pour enterrer Alceste. Un serviteur entre sur la scène vide et prononce un discours de messager, se plaignant des réjouissances excessives d’Héraclès. Un Héraclès ivre arrive et reproche au serviteur d’être si morose avant d’apprendre, à sa grande horreur, qu’Alceste est morte et que la maison est en deuil pour elle. Héraclès entreprend de la sauver, souhaitant lui rendre la gentillesse d’Admète. Admète, quant à lui, rentre chez lui avec le Chœur. Admète déplore sa perte. Le Chœur lui dit d’être fort et chante le quatrième «stasimon», une ode à la déesse Compulsion. Héraclès entre avec une femme voilée, inaugurant le «stasimon» final. Héraclès gronde Admète pour lui avoir menti à propos d’Alceste, puis lui demande de prendre en charge la femme qu’il a avec lui pendant son absence, affirmant qu’elle est une esclave qu’il a gagnée dans une compétition sportive. Admète refuse d’abord, mais peu à peu il se révèle que la femme n’est autre qu’Alceste, arrachée à la Mort par Héraclès. Admète se réjouit de retrouver sa femme et l’emmène avec lui dans le palais tandis que le chœur chante un chant final sur les tournants inattendus de la fortune. Un Héraclès ivre arrive et reproche au serviteur d’être si morose avant d’apprendre, à sa grande horreur, qu’Alceste est morte et que la maison est en deuil pour elle. Héraclès entreprend de la sauver, souhaitant lui rendre la gentillesse d’Admète. Admète, quant à lui, rentre chez lui avec le Chœur. Admète déplore sa perte. Le Chœur lui dit d’être fort et chante le quatrième «stasimon», une ode à la déesse Compulsion. Héraclès entre avec une femme voilée, inaugurant le «stasimon» final. Héraclès gronde Admète pour lui avoir menti à propos d’Alceste, puis lui demande de prendre en charge la femme qu’il a avec lui pendant son absence, affirmant qu’elle est une esclave qu’il a gagnée dans une compétition sportive. Admète refuse d’abord, mais peu à peu il se révèle que la femme n’est autre qu’Alceste, arrachée à la Mort par Héraclès. Admète se réjouit de retrouver sa femme et l’emmène avec lui dans le palais tandis que le chœur chante un chant final sur les tournants inattendus de la fortune. Un Héraclès ivre arrive et reproche au serviteur d’être si morose avant d’apprendre, à sa grande horreur, qu’Alceste est morte et que la maison est en deuil pour elle. Héraclès entreprend de la sauver, souhaitant lui rendre la gentillesse d’Admète. Admète, quant à lui, rentre chez lui avec le Chœur. Admète déplore sa perte. Le Chœur lui dit d’être fort et chante le quatrième «stasimon», une ode à la déesse Compulsion. Héraclès entre avec une femme voilée, inaugurant le «stasimon» final. Héraclès gronde Admète pour lui avoir menti à propos d’Alceste, puis lui demande de prendre en charge la femme qu’il a avec lui pendant son absence, affirmant qu’elle est une esclave qu’il a gagnée dans une compétition sportive. Admète refuse d’abord, mais peu à peu il se révèle que la femme n’est autre qu’Alceste, arrachée à la Mort par Héraclès. Admète se réjouit de retrouver sa femme et l’emmène avec lui dans le palais tandis que le chœur chante un chant final sur les tournants inattendus de la fortune.
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